« Quoi planter en 2050 ? » : Séminaire à l’initiative de l’EFPLEFPA de Merdrignac le 09/11/2023 pour prendre en compte les changements climatiques

Notre territoire connaît des sécheresses qui s’accentuent et qui changent radicalement nos paysages.

Devant ce constat, l’exploitation des serres du Mené souhaite s’engager auprès des acteurs locaux. Elle a ainsi un rôle pivot, tant dans son ingénierie auprès des apprenants que dans sa capacité à apporter des solutions techniques (notamment sur les substrats et sur les palettes végétales produites). L’exploitation joue ainsi pleinement son rôle, relayé ensuite dans la pédagogie située dans le territoire. Une offre structurée autour du projet « du milieu sec à la pépinière engagée ».

Aussi, et pour répondre à ces dynamiques, dans le Centre Bretagne, l’EPLEFPA de Merdrignac coordonne un événement autour de la question suivante : « quoi planter en 2050 ? » en partenariat avec des collectivités territoriales, services techniques et administratifs, le Syndicat Mixte du Grand Bassin de l’Oust, des entreprises d’aménagements paysagers, des associations d’habitants, d’équipes pédagogiques et d’apprenants.

  • Au regard des ressources à manquer (sol, eau et foncier disponible) et des contraintes économiques, quelle évolution des pratiques pour aménager les paysages de demain ?
  • Quelles expérimentations, tant techniques que pédagogiques, sont à prévoir ?
  • Où pouvons-nous envisager d’agir, notamment dans nos aménagements de bourgs et/ou dans nos chemins creux ?

Pour ce faire, une journée d’information est prévue le 09 novembre afin de recenser les besoins d’acteurs engagés dans ces problématiques. Chaque invité participe à un atelier, notamment afin de co-construire un planning d’une journée attendue dans le cadre de l’événement « quoi planter en 2050 ? ».

5 ateliers de travail sont proposés :

  • Quelles règles de l’art pour la préservation de nos sols et quelle palette végétale est adaptée ? Quelles pratiques sont à mettre en œuvre ?
  • Comment adapter l’entretien, tant dans les moyens humains que techniques, aux aménagements créés ? Quels changements sont à prévoir ?
  • Comment pouvons-nous partager des expérimentations à l’échelle de notre territoire ? Entre initiatives privées et/ou publiques, comment recenser les projets paysagers originaux ?
  • Quels sont les besoins en termes de stratégie et de conception pour valoriser nos paysages ? Quelle offre pédagogique est attendue et pour quelle finalité (cadre de vie, tourisme, économique…) ?
  • Au regard des enjeux soulevés, quels sont les programmes et les aides financières que les acteurs peuvent solliciter ? Quelle ingénierie est requise ?

L’après-midi est consacrée à la visite de jardins expérimentaux menés sur la commune de Saint-Vran, en partenariat avec la DREAL Bretagne.

Pour plus d’informations, contactez David Jousselin david.jousselin@educagri.fr, Benoît Bertrand benoit.bertrand@educagri.fr, et Maxime Pailler maxime@pailler.fr

Crédits Photos Léo Charrier




Les témoignages des étudiants et de l’équipe pédagogique engagés dans l’AMI évaluation sans note au lycée de l’Orne

Évaluer sans note ? La parole des acteurs !

Dans le cadre de son expérimentation pédagogique en réponse à l’appel à manifestation d’intérêt « ESN », les étudiant.es et l’équipe pédagogique de BTS GPN du Lycée de Sées et leurs accompagnateurs ont pris l’initiative de laisser une trace « sensible » et directe de leur(s) expérience(s).

Selon leurs points de vue, et leurs approches de l’évaluation sans note, ils nous livrent leurs témoignages subjectifs. Leurs réflexions sont tantôt individuelles, tantôt collectives, toujours sincères.

Cette série d’environ 20 podcasts de durées variables, a été réalisée à partir d’entretiens conduits par Myriam Gaujoux (IEA Biologie-Ecologie) et François Guerrier (L’institut Agro Rennes-Angers), avec comme ambition :

  • de laisser une trace, à partir de la parole des acteurs (elles et ils ont donné leur accord),
  • permettre à chacun-e une écoute la plus libre possible, propice aux questionnements, idées, et interprétations personnelles,
  • et pourquoi pas, donner l’envie de contacter ces collègues qui possèdent une expérience sérieuse sur le thème de l’évaluation sans note !

Vous y retrouverez leurs découvertes, tâtonnements, réussites, objectifs, conseils, et les effets qu’ils en observent, et des explications sur leur choix collectif… car ils ne souhaitent pas revenir aux notes !

Bonne écoute

Les témoignages en podcasts des étudiant.es et de  l’équipe pédagogique !

 

François Guerrier et Myriam Gaujoux, juillet2023




Les vidéos des participant.es et les résultats de l’expérimentation « Devenir Ingénieur.e avec un BTS en Pays de la Loire et Bretagne »

L’expérimentation Devenir ingénieur avec un BTS a été mise en place entre 2020 et 2023 en Bretagne et Pays de la Loire. Elle repose sur un réseau de 2 établissements publics de l’enseignement supérieur et de 9 établissements publics de l’enseignement technique sur les régions Bretagne et Pays de la Loire. Elle s’adresse aux apprenants de BTS agricole pour :

  • Lutter contre les phénomènes autocensure ;
  • Encourager la réflexion des jeunes sur la connaissance de soi et donc les aider à prendre conscience de leurs potentialités ;
  • Faire évoluer le regard des adultes sur ces jeunes en les invitant à considérer le BTS comme une étape et non comme une fin en soi ;
  • Faire évoluer les représentations des jeunes de l’enseignement technique sur les jeunes de l’enseignement supérieur long et réciproquement.

Accédez au témoignage complet (descriptif du projet, du dispositif, les effets, résultats, conditions de réussites, témoignages vidéos : Devenir ingénieur·e avec un BTS » en Bretagne et Pays de la Loire : une expérimentation pour encourager la réflexion sur les poursuites d’études post-BTS)

Retrouvez toutes les vidéos !

Emilien Cohier, étudiant en BTS PA

  • L’accompagnement par le lycée T.Monod (35) :

  • DIBTS : Un bon plan B !

  • Les effets du point de vue étudiant :

  • Les ateliers PPP :

  • Les oraux blancs

Corinne Fablet, référente DIBTS au lycée T.Monod (35)

  • Le projet du point de vue du lycée :

  • Les effets de l’action DIBTS:

  • Les points d’appuis :

  • Perspective 2024 :

Géraldine Moulin-Guiheneuf, référente DIBTS au lycée Nantes-Terre-Atlantique (44)

  • Le projet du point de vue du lycée :

  • Les effets de l’action DIBTS :

  • Les conditions de réussite :

François Guerrier, Marion Diaz, mission d’appui pédagogique à l’enseignement agricole, L’institut AGro Rennes-Angers, juillet 2023




Construire collectivement -étudiants/enseignants- un open badge sur la coopération au lycée de Sées

Dans le cadre de sa réponse à l’appel d’offre « évaluation sans note », l’équipe du BTS GPN de l’EPLEFPA de l’Orne à voulu investir plus en avant la question de l’engagement des apprenants (et des adultes), tout en maintenant et améliorant la qualité relationnel et les apprentissages. Pour cela, ils ont souhaité orienter leur action sur plusieurs éléments clés:

=> s’appuyer sur « une production tangible », palpable, un horizon perceptible : l’attribution d’un open badge sur un sujet primordial et consensuel pour apprendre et avoir une attitude professionnelle : la coopération

=> prendre en compte et considérer les apprenants dans la démarche pour donner de la valeur à la démarche : construire un espace de dialogue et de régulation, pour apprendre à coopérer et encourager la coopération pour mieux apprendre, le brain trust.

Pour en savoir plus sur la démarche et écouter la perception des apprenants, nous vous invitons à consulter le témoignage complet :

Construire collectivement -étudiants/enseignants- un open badge sur la coopération au lycée de Sées

La parole des étudiant.es en vidéo :

Les étudiant.es témoignent de leur expérience en groupe de travail coopératif (brain trust) avec leurs enseignants à l’occasion du premier « brain trust », qui a permis de construire ensemble une micro certification sur la coopération, compétence clés pour maîtriser les situations professionnelles et sociales. Cette journée a été accompagnée par Myriam Gaujoux et François Guerrier pour le Dispositif Nationale D’appui (DNA).

Cela fait désormais un an que le groupe de travail coopératif qui réunit étudiant.es et enseignant.es fonctionne en BTS GPN au lycée de Sées. Enola et Léa nous donnent leurs impressions de façon spontanées, et les raisons pour lesquelles elles se sont peu à peu engagés dans ce groupe de travail, ce qu’elles en retirent, ce qui serait encore améliorable…

 

François Guerrier, L’institut Agro Rennes Angers

Myriam Gaujoux, Inspection de l’enseignement agricole,

Renaud Jégat, professeur espaces naturels, coordonnateur du BTS GPA et chef de projet

février 2023

 




Initier des rencontres entre acteurs de la recherche, du développement et professionnels avec les apprenants : exemple du Casdar TAE+ Medusa

Dans le cadre du Casdar TAE + Medusa, un des points fort de la démarche est de créer des conditions pour encourager les apprenants à s’intéresser et à s’engager dans une perspective de transitions « aquaécologiques », mieux prendre en compte les questions énergétiques des systèmes aquacoles, mais également de veiller aux questions de quantité et qualité d’eau.

Dans ce contexte, une attention est portée -entre autre- aux systèmes aquacoles recirculés et purifiés « SARP ». A l’occasion de deux webinaires, plusieurs acteurs du monde de la recherche, de l’enseignement et du développement ont peu partager et échanger sur la faisabilité, les limites, les intérêts de ces systèmes.

Crise du covid oblige, ces rencontres se sont tenues en distanciel. Bien que l’ensemble des acteurs nous indique que la modalité distancielle est de loin moins performante d’un point de vue de l’engagement des jeunes, des apprentissages, de la convivialité, de l’incarnation et de la projection professionnelle, il demeure que ces journées n’auraient pu avoir lieu sans cette modalité et qu’elles ont été très apprécié des apprenants et des participants.

Un intérêt notable réside dans le fait d’avoir pu capter les interventions, ce qui permet d’y revenir le cas échéant (mais à la marge, soyons honnête). Retenons que les interventions sont restées très descendantes, avec peu d’interactions, et ce pour tenir la contingence logistique. C’est elle en effet qui fini toujours  par prendre le pas sur les aspects pédagogiques et didactiques dans ce type de format. D’autant que dans un cadre où les jeunes sont mis « à distances » et ne connaissent ni les participants ni les intervenants, la prise de parole est très limitée. Cela ne favorise pas l’engagement cognitif dans la durée et nous avons observé du décrochage malgré la qualité des interventions (qui a joué un effet limitateur sur le décrochage au regard d’un cours classique).

Ainsi, 18 vidéos ont pu être produites en partenariat entre les établissements du Casdar TAE+ (Lycée de Bréhoulou et Lycée de Guérande, mais également l’Institut AGro Rennes-Angers) et avec l’accompagnement du Dispositif National D’appui (Institut Agro Rennes Angers).

Notons que dans le cadre de cette actions, les coopérations directes entre étudiants ont pu être particulièrement fructueuses (voir Comment rendre utilisables de manière écologique et durable les boues d’élevage aquacoles ? et Tester les propriétés organoleptiques des productions en aquaponie ).

Pour en savoir un peu plus dans le détail sur ces webinaires, l’intention des auteurs et l’intérêt pour les apprenants, nous vous invitons à écouter Amélie qui nous propose un débrief sur ce qui conduit à la réussite de ce type de manifestation.

Vous pourrez également visionner les différentes ressources créées à cette occasion et disponible dans les témoignages complets des webinaire de 2021 et de 2022.

Comprendre les Systèmes Aquacoles Recirculés et Purifiés

Témoignages professionnels de SARP

 

François Guerrier, Marie Lesueur, l’Institut AGro Rennes Angers

Benoit Berlizot, Lycée de Fouesnant-Bréhoulou

Pierre Garsi, Lycée de Guérande

Février 2023




Se former au théâtre documentaire au service de la transition agroécologique

Comment appréhender et communiquer sur les enjeux de transitions agroécologiques ? La mobilisation des pratiques artistiques est-elle un outil de formation pour amener du décalage et ouvrir la possibilité d’un dialogue et d’une co-construction (intergénérationnels, interculturels, interprofessionnels etc…) propice à s’engager dans -et créer ensemble- la transition agroécologie ?

C’est le défi que nous avons voulu relever en associant jeunes et adultes dans le cadre du fonds incitatif de l’Institut Agro qui vise à expérimenter des projets d’innovation pédagogique et à créer des espaces de coopération inter-école au sein de l’Institut Agro.

L’initiative vient de Corinne Covez, ingénieure d’études au sein de la mission d’appui pédagogique à l’enseignement agricole. Elle souhaite amener un regard différent sur la façon dont il est possible d’engager les jeunes avec les adultes de la communauté éducative afin de mettre en dialogue ce que l’on a apprendre, construire, échanger. En d’autres termes, à vivre pour se mettre en mouvement dans le contexte de transition agroécologique.

Les premiers enseignements semblent valider nos hypothèses : sur ce qui est appris et travaillé sur les contenus que sur l’expérience vécue plus globalement. Autant de compétences et connaissances mises en jeu au sens propre et comme au figuré, et les premiers résultats et retours sont très positifs. Les témoignages des jeunes le montrent. Comme ce travail s’inscrit dans un processus expérimental et de recherche, d’autres retours et travaux viendront étayer ce dispositif et ses effets, où par exemple décalage pourrait bien rimer avec recentrage ! Il suffit d’écouter le merveilleux podcast audio des étudiants, accessible ici.

Le projet n’en est pas encore à son terme. Loin de là ! Nous envisageons, en particulier les étudiants, la possibilité de participer au JACES (https://www.journees-arts-culture-sup.fr/) et de valoriser ce travail, tant les retours sont positifs. Ils est notamment question d’explorer les possibilités de coopérations enseignement supérieur et enseignement  technique sur le sujet, sachant que les enseignants de l’enseignement  technique sont de fait partie prenante de la démarche de formation-action.

Mais, avant de vous en dire plus, nous vous proposons de visionner le témoignage des jeunes de l’Institut Agro Rennes Angers qui ont pu participer à cette formation. Ils y abordent les compétences développées grâce et au travers de leur travail de théâtre documentaire avec Théo Guilhem Guéry de la compagnie Cortège de tête.

Pour en savoir plus : Corinne.covez@supagro.fr et la compagnie : cortege.de.tete@gmail.com

« Se former au théâtre documentaire au service de la transition agroécologique » est une recherche-action-formation qui s’est tenue à Florac en décembre 2022 avec 2 enseignantes de l’enseignement technique et 2 intervenantes du dispositif national d’appui de l’enseignement agricole. Merci à Giliane Granjean pour les images. Un grand merci également à Lila, Emmanuelle, Marine, Basile et Alexia pour leur disponibilité et engagement, enfin merci à Céline et Estelle pour la qualité du podcast réalisé ! »

Accéder au témoignage complet (qui a vocation à s’étoffer) : https://pollen.chlorofil.fr/toutes-les-innovations/monparam/5366/

L’information en ligne sur le site de l’Institut Agro Rennes Angers : https://intranet.institut-agro-rennes-angers.fr/toutes-les-actualites/le-theatre-documentaire-une-methode-dapprentissage-et-denseignement

Le podcast réalisé par Céline Martel et Estelle Jacquemin Institut Agro Rennes Angers

Retrouver :

Le témoignage des étudiant.es en version intégrale :

Le témoignage des étudiant.es en version courte 6m30 :

 

Corinne Covez, François Guerrier, L’institut Agro, janvier 2023




Comment s’entraîner à évaluer ses compétences ? Exemple d’activité dans le cadre de l’expérimentation évaluation sans note au lycée de Fouesnant (29)

A l’occasion du projet d’expérimentation sans note mené par l’équipe du Bac Pro CGEA (Virginie Doyen, Frédéric Mouchy et Anne Bouilly), l’une des idées fortes est de construire un outil pour aider les jeunes à s’approprier le référentiel d’évaluation par capacités et à s’entraîner à développer ces capacités en partenariat avec leur maître de stage et leurs enseignants.

Pour cela, l’équipe vise à créer des conditions encourageant les jeunes à s’autoévaluer (et co-évaluer) leurs activités en situation professionnelle, dans le but de renforcer leur engagement et de renforcer image, confiance et estime de soi. Ainsi, l’outil mis à disposition doit être une aide pour piloter ses apprentissages. Il s’inspire en partie des travaux issus de la recherche-action sur l’ancrochage, la théorie de l’apprentissage social (Bandura, 1976), et de l’autodétermination (Deci et Ryan, 1985)…

Le présent témoignage vise à présenter une séance ayant pour objectif de préparer les jeunes à leur stage professionnel, afin de percevoir le sens et l’intérêt de mobiliser l’outil de positionnement et d’auto et co-évaluation mis à leur disposition, mais également à leur montrer l’intérêt et le plaisir que l’on peut retirer de l’analyse de son activité (réflexivité) pour se valoriser, apprendre, et être en capacité de montrer à un tiers les raisonnements qu’ils mobilisent en situation de travail.

Pour en savoir plus : Comment s’entraîner à évaluer ses compétences ? Exemple d’activité dans le cadre de l’expérimentation évaluation sans note au lycée de Fouesnant (29)

Septembre 2022




Des capsules vidéos pour éclairer des concepts clés de l’économie des filières alimentaires (RMT Filarmoni)

Ce travail est le fruit d’une coopération enseignement technique/enseignement supérieur, recherche et développement agricole, initié dans le cadre du réseau mixte technologique (RMT) Filarmoni agréé par la DGER.

Les 18 partenaires du réseau ont décidé d’inscrire explicitement un axe de travail pour s’intéresser au transfert et à l’appropriation des connaissances nouvelles en économie des filières alimentaires en direction des acteurs de l’enseignement et du développement agricole ; En particulier les élèves apprentis et stagiaires de la formation initiale et continue.

L’action entend produire plusieurs types de livrables, notamment une série de capsules vidéos de 2 à 15 minutes, ciblant des concepts et notions-clefs pour appréhender l’économie des filières alimentaires, facilement accessibles en ligne via la chaîne du RMT Filarmoni.

A ce jour, 10 capsules vidéos sont réalisées et testables. A celles-ci s’ajoutent 2 vidéos relatant des retours d’expériences de conduite de projet d’études de filières alimentaires par des élèves ingénieurs de dernière année, et une vidéo « je filme la filière qui me plait » réalisée par les élèves de BTS du lycée de Limoges-les Vaseix avec  leur enseignante de SESG (Magali Cubizolle).

Pour en savoir plus sur l’expérimentation n’hésitez pas à consulter le témoignage portant sur la démarche d’ingénierie et à revenir vers nous si besoin.

La liste des capsules actuellement en ligne sur la chaîne du RMT Filarmoni.

Capsules « concepts et notions clés en économie de filières alimentaires »

Cours

Je filme la filière qui me plaît

Aude Ridier, enseignante-chercheure en économie, l’Institut Agro Rennes Angers et animatrice du GT4 « pédagogie’ du RMT Filarmoni,

François Guerrier, ingénieur pédagogique et chargé de missions nationales d’appui pédagogique pour l’enseignement agricole, l’Institut Agro Rennes Angers,

Février 2022 – mise à jour 31/08/2022

Exemple : les coûts de production par Yannick Carel de Arvalis

 

 

 




Conduire un projet innovant en coopération « BTS-Ingénieurs » pour des systèmes aquaécologiques : Casdar TAE + Medusa

Pour la seconde année consécutive les étudiants de l’Institut Agro Rennes-Angers et les étudiants de BTS Productions Aquacoles coopèrent autour de la conception et de la mise en œuvre de circuits recirculés dans le cadre du projet CASDAR TAE+ Medusa. 

L’enjeu est double :

  • Produire des résultats tangibles pour les professionnels afin de tester l’intérêt de systèmes aquaponiques recirculés en tenant compte des dimensions techniques, écologiques et économiques ; En l’occurrence cette année il s’agissait de comparer les qualité organoleptiques de production en pleine terre et en aquaponie, mais également de mesurer la croissance des végétaux dans les différents systèmes,
  • Vivre une situation de pédagogie expérimentale, en associant futurs techniciens et futurs ingénieurs pour apprendre dans l’action à construire ensemble des solutions viables dans une perspective de transition aquaécologique.

De ces coopérations « dans le travail », il s’agit pour chacun d’apprendre ce qu’il y a à apprendre en lien avec sa formation, mais également de se construire une expérience de résolution de problème avec des personnes dont le parcours est un peu différent. Et, ce faisant, d’éprouver l’intérêt de coopérer avec des personnes porteuses de compétences et de regards complémentaires.

Après une première expérience malgré le contexte du Covid, les étudiants ont pu échanger « in real life » cette année, les étudiants BTS se rendant sur le site de l’Institut Agro à Rennes pour participer à une analyse sensorielle à partir de leurs productions et visiter une serre aquaponique « salée », quand les étudiants ingénieurs ont pu aller visiter le centre technique aquacole de Fouesnant pour prendre concrètement la mesure des installations et des enjeux.

Cette année, à la demande des étudiants de BTS, il s’agit pour les élèves ingénieurs de réaliser des analyses sensorielles pour tester la robustesse des productions de salades, fraises et  truites, issus de systèmes recirculés conçus par les étudiants de BTS, dans le but de commercialiser ces produits.

Alors, y-a-t-il des différences de qualité entre « en terre/en aquaponie » d’une part, mais également pour les truites entre un circuit ouvert/fermé ? Pour le savoir, nous vous proposons de d’accéder au témoignage complet de l’action et aux différentes vidéos des étudiants.

Le point de vue des étudiants de BTS Productions Aquacoles

Le point de vue des élèves Ingénieurs M1

François Guerrier, L’institut Agro Rennes Angers juin 2022




Le défi de Gaia : un jeu sérieux pour réfléchir à la résilience des systèmes d’élevage de demain

Comment réfléchir ensemble à re concevoir un système agri-alimentaire résilient ?

Le 31 mars dernier, à l’initiative du RMT Maele, environ 120 lycéens de la région Bretagne ont relevé pour la première fois le défi de Gaïa pour proposer à Elfe Aldaron un système agri-alimentaire durable pour sa planète.

Ce défi a réuni les étudiants des classes de 1ère STAV option aménagement et terminale STAV du lycée Théodore Monod du Rheu et de 1ère CGEA du lycée de Fouesnant-Brehoulou (vainqueur catégorie Bac), mais également des classe de BTS ACSE1 du lycée du gros chêne à Pontivy, et des classes de BTSA ACSE1 et de PA2 (vainqueur catégorie BTS) du lycée Théodore Monod du Rheu.

Ce défi s’appuie sur un jeu sérieux expérimental en cours de développement, dont les buts principaux sont de permettre :

  • d’acquérir des références sur des ordres de grandeur de la production en France,
  • la prise de conscience des interactions entre systèmes d’élevage et systèmes de culture,
  • identifier plusieurs façons de résoudre le problème de l’alimentation de la population pour concilier autonomie alimentaire et la préservation de l’agroécosystème,
  • de prendre plaisir à travailler ensemble (entre jeunes, et avec les adultes), à coopérer, débattre, à construire et défendre ses propositions et à les argumenter (face à un jury expert représenté par le RMT Maele).

Le teaser pour 2023

Pour en savoir plus sur le défi, le jeu, son ingénierie, les résultats, et voir une vidéo de témoignage des étudiants, c’est ici => Le témoignage présentant le défi Gaïa : du jeu sérieux au dispositif.

François Guerrier Institut AGro Rennes Angers

Lise Emeraud Lycée Théodore Monod

Avril 2022