Adaptations et alternatives aux néonicotinoïdes sur betteraves sucrières avec une classe de BTS ACSE du lycée agro-viticole de Crézancy.

La problématique de l’utilisation des néonicotinoïdes (NNI) en production betteravière, est un sujet important et brûlant en région Picarde, première productrice de betteraves sucrières en France. Le Plan National de Recherche et d’Innovation (PNRI), mis en place pour trouver des solutions alternatives à l’usage des NNI, a donné l’opportunité à des apprenants et à leur enseignante, de travailler sur un dispositif expérimental, d’en comprendre les tenants et les aboutissants et de le valoriser pédagogiquement.

La classe choisie est celle des BTS ACSE que l’enseignante en agronomie était sûre de garder sur le cycle entier. Le projet s’est déroulé sur les heures de cours d’agronomie. Les étudiants ont mené des actions diverses telles que repérage du site, installation du dispositif d’expérimentation, comptages, réunion, … En fonction de critères choisis par les étudiants, critères qui intégraient les connaissances acquises lors des différentes séances et leur vécu (sur leur exploitation familiale ou exploitation de stage), un arbre de décision “arrêt ou non de la betterave sur l’exploitation”, a été réalisé, puis sujet à débat.

Les premières actions ont débuté en mars 2022 pour se terminer en juin 2023. Cette séquence pédagogique s’inscrit dans le cadre d’un projet expérimental national (PNRI Betteraves sans NNI) où 7 établissements d’enseignement et de formation agricole sont associés à la fois pour conduire des expérimentations sur parcelles et des séquences pédagogiques permettant de former les apprenants aux solutions alternatives aux néonicotinoïdes en culture de betteraves sucrières.

Découvrez avec ce lien la présentation détaillée de cette séquence, dans le cadre de ce dispositif expérimental.

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Identifier les enjeux liés à la suppression des NNI en betterave sucrière et découvrir les alternatives aux NNI testées sur l’EPL de l’Oise en filière STAV

Dans le cadre du module S1 « Gestion des ressources et de l’alimentation », j’ai travaillé avec la classe de STAV sur la problématique de l’arrêt des néonicotinoïdes (NNI) dans la filière betterave sucrière. Mes objectifs étaient de préparer les élèves à l’épreuve terminale S1 du bac STAV et de les préparer à l’épreuve de Grand Oral en les confrontant à une Question Socialement Vive (QSV).

Le travail s’est déroulé en 2 temps (8h en Première pour réaliser le projet, 8h en Terminale pour accompagner les jeunes à une présentation orale devant un public averti). Cette séquence pédagogique s’inscrit dans le cadre d’un projet expérimental national (PNRI Betteraves sans NNI) où 7 établissements d’enseignement et de formation agricole sont associés à la fois pour conduire des expérimentations sur parcelles et des séquences pédagogiques permettant de former les apprenants aux solutions alternatives aux néonicotinoïdes en culture de betteraves sucrières.

Découvrez cette séquence !




« Evaluer et reconcevoir un système de culture » : collaboration entre BTSA APV et ACSE au service de l’exploitation en grandes cultures et cultures d’industrie du Campus Agroenvironnemental 62 – Site d’Arras

L’adaptation des cultures au contexte pédoclimatique est incontournable. Quand on y ajoute à cela des problématiques environnementales (réduction des intrants, des émissions de gaz à effet de serre …), le choix se complexifie, une expertise technico-économique devient alors nécessaire.

Face à ces enjeux il est apparu important de développer la réflexivité chez nos étudiants en BTSA APV dans le cadre du projet Ecophyto’TER. L’exploitation du Campus Agroenvironnemental 62 – Site d’Arras a été notre support de travail privilégié.

L’objectif principal de ce projet est simple : recréer du lien entre la pédagogie, l’exploitation du campus et le territoire via différents outils permettant l’évaluation et la reconception du système de culture de l’exploitation en favorisant l’implication des étudiants.

Découvrez en détail ce projet !

 

Retrouvez sur cette page le sommaire des témoignages réalisés dans le cadre d’Ecophyto’TER

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Des couverts végétaux d’été : un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout … ? à l’EPL du Tarn

L’innovation est de conduire à la fois un projet pédagogique avec plusieurs classes, des partenaires diversifiés et qui s’inscrit dans le « Projet Agroécologique de la France », décliné dans le « Plan Enseigner à Produire Autrement pour les Transitions et l’Agroécologie : EPA2 ».

Le grand objectif est la réduction des pesticides, qui est une priorité nationale mais sujet à controverses. La mise en place de couverts d’été pourrait permettre de limiter le salissement pendant les intercultures tout en maintenant la fertilité des sols.

La mise en place d’une réflexion autour de ce projet peut entraîner des ruptures de schéma de pensée mais aussi permettre de penser, inventer, construire, agir. Ce projet s’inscrit dans le projet d’établissement et le projet d’exploitation.

Le projet a permis de mettre en place une parcelle d’expérimentation de couverts végétaux d’été sur l’exploitation du lycée, de l’implantation jusqu’à la destruction avec un travail en amont de réflexion et d’échanges entre les apprenants et les différents acteurs.

Découvrez en détail ce projet !

 

Retrouvez sur cette page le sommaire des témoignages réalisés dans le cadre d’Ecophyto’TER

 

 




Une pédagogie de projet pour sensibiliser les BTSA ACSE du LEGTA de Rethel à la conduite lors des stages

Les étudiants du BTSA ACSE de Rethel veulent sensibiliser les apprenants aux risques liés à la conduite sur route d’engins agricoles. Leur intention est de générer une attestation validant un niveau de préparation à un code de la route dédié grâce à une plateforme appelée COX ouverte à tous les lycéens du MASA.

Un projet pluridisciplinaire sur une thématique transversale, la mise en sécurité des jeunes en stage.

 

Découvrez en détail l’organisation pédagogique de ce projet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Les « bibis » de Coconi : diversité et rôles des petits animaux, par les 1ère CGEA du lycée agricole de Mayotte

Les 1ère CGEA du lycée agricole de Coconi ont animé un stand lors de la fête de la nature (pilotée par le réseau EEDD, Education à l’Environnement et au Développement Durable) et lors de la journée agro-écologie de l’EPN. Le thème portait sur les petits animaux vivant dans nos jardins et nos exploitations, les fameux « bibi » en shimahorais.

L’objectif du stand était de montrer aux petits (élèves de primaires) comme aux plus grands (lycéens) qu’il y a une grande diversité de bibis, et que tous ont un rôle ! D’où l’importance de mieux les (re)connaître afin de mieux les protéger.

Des auxiliaires de culture ont été présenté de façon à valoriser les bibis pour les agriculteurs dans le cadre de la lutte biologique et la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires.

Découvrez cette pédagogie de projet motivante pour les élèves de 1° !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Des Oyas, des Bananas Circles et des coopérations pour les CAPA du lycée agricole de Coconi à Mayotte

A travers plusieurs échanges sur des méthodes agroécologiques avec des partenaires de la coopération régionale, des projets se sont monté autour des classes de CAPA 1 et 2 ARC et MA du lycée agricole de Coconi (Mayotte) qui sont des filières peu valorisées au sein de l’établissement.

Ils avaient pour objectifs : d’expérimenter des méthodes nouvelles (Oyas, Bananas Circles) en rendant totalement acteurs les élèves, en leur permettant d’accéder à des pratiques innovantes, en faisant intervenir des chargés de mission, des partenaires extérieurs, et en bousculant les méthodes d’apprentissage.

Découvrez en détail cette expérience pédagogique « grandeur nature » !

 

Rapide présentation mais 2 autres vidéos très complètes vous attendent…


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




« Retour de l’arbre en agriculture » : cheminement de deux équipes pédagogiques en 1ère STAV autour d’une même activité, à l’EPL de Cibeins

Ce témoignage retrace l’expérience vécue par deux équipes pédagogiques de 1ère STAV au Lycée de Cibeins (1 avec une classe « production » et 1 avec une classe « aménagement ») à partir d’une même activité, conçue collectivement en amont mais menée séparément. Il s’agit de répondre à une sollicitation de l’exploitation agricole par une association environnementale (FNE) qui souhaite redonner une place à l’arbre dans le système de production agricole en reconstituant un maillage bocager aujourd’hui excessivement disparate, voire absent.

La rédaction de ce témoignage a été l’occasion de réfléchir sur le travail réalisé et d’identifier les points expliquant les différences dans le cheminement et le vécu des deux équipes et dans les apprentissages réalisés par les élèves des deux classes.

La volonté affichée par les enseignants impliqués était de travailler un vrai cas en démarche constructiviste qu’ils avaient étudiée via des ateliers internes sur l’innovation pédagogique ; ils ont sollicité la référente EPA2 (mission régionale « pédagogie, appui aux équipes pour enseigner les transitions ») pour les guider dans ce travail.

Cette expérience montre :

1- l’importance du compagnonnage par une personne plus expérimentée (ici la référente EPA1/2) ;

2- la nécessité de la formation des enseignants en équipes filières, voire au sein d’un établissement, sur les processus pédagogiques mobilisables quand il s’agit de travailler avec le vivant dans une perspective de durabilité ;

3- l’intérêt, pour les différentes parties prenantes, de travailler sur un objet pédagogique territorialisé comme ici l’arbre ;

4- la nécessité de ré-expérimenter pour progresser et constituer un vrai collectif apprenant.

Découvrez cette expérience, racontée en détail et très documentée !

« Retour de l’arbre en agriculture » : cheminement de deux équipes pédagogiques en 1ère STAV autour d’une même activité, à l’EPL de Cibeins.

 

 

 

 

 

 

 

 




Equilons, une vente de chevaux nationale qui anime la pédagogie au lycée de Lons Le Saunier

Equilons est une vente de chevaux et poneys à destination de l’ensemble des acteurs de la filière équestre au niveau national et qui commence à avoir des ramifications en Suisse. Sur une journée, ce sont une centaine de chevaux qui sont accueillis sur l’exploitation du lycée et près de 1000 visiteurs venant pour cet événement. De plus, le lycée organise la remise des diplômes des anciens élèves de la filière cheval pendant cette journée afin de valoriser les élèves et les formations devant la profession.

Découvrez en détail cette opération

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Construire en équipe un dispositif de formation pour le CAPa SAPVER qui fasse sens pour tous : le projet du Lycée AGIR de Langon

Le lycée AGIR de Langon est un établissement de taille modeste, accueillant des élèves de 4ème et 3ème, puis une filière service, du CAPa au Bac pro. La filière professionnelle fonctionne selon le régime de l’alternance.
En postulant dans le dispositif national Initiatives CAPa, Jean-Christophe Marie, directeur du Lycée AGIR de Langon, a mis son équipe au défi d’innover dans la mise en œuvre du tout nouveau CAPa SAPVER (services aux personnes et vente en espace rural).
Après 2 ans d’essais et de tentatives, le dispositif de formation proposé aux élèves de CAPa se stabilise. Il ne se fige pas, il reste toujours de la place pour des initiatives mais l’équipe a trouvé une organisation dans laquelle elle se sent à l’aise et qui lui semble adaptée.

Découvrez le détail de cette pédagogie de projet(s).

 

Cette action est présentée lors des deuxièmes rencontres nationales de l’innovation pédagogique de l’enseignement agricole.