Faire apprendre à partir « des centres d’intérêts » des élèves à la Ville Davy

L’établissement de la Ville Davy est situé près de Saint-Brieuc, dans les Côtes d’Armor. Il compte 518 élèves, de la 4ème au BTSA. Parmi ces élèves, ceux de CAPa MA (métiers de l’agriculture) se préparent à leur diplôme selon la voie scolaire. Il s’agit d’un public très majoritairement masculin, pas toujours très motivé par l’idée d’apprendre selon forme scolaire « classique ». Ils ont besoin de repères concrets et pratiques, mais aussi de se dépenser physiquement autant qu’intellectuellement. C’est pourquoi, profitant de la rénovation de la formation CAPa, l’équipe pédagogique a fait le choix de proposer des créneaux horaires dédiés à l’animation de projets pédagogiques pour répondre à leurs attentes, afin de créer les conditions pour les amener à trouver du sens dans leurs apprentissages, pour ensuite leur donner envie d’en savoir plus en matière de connaissances dites « générales ». Comme nous le rapportent Yves Robert et Françoise Rouxel, cette approche qui s’appuie sur les « centres d’intérêts » des élèves fait également le lien avec les apprentissages « professionnels et académiques ». C’est à travers le témoignage d’un exemple de réalisation (une vitrine pour identifier les matières premières utilisées dans l’alimentation des animaux d’élevage) qu’ils nous présentent leur pratique pédagogique de projet qui rappelle a de nombreux égards les démarches proposées par le pédagogue Ovide Decroly.

Le témoignage de l’action prenez de la graine.

Yves Robert, enseignant de zootechnie à la ville Davy

Françoise Rouxel, enseignante de mathématique

François Guerrier et Jean-François Le-Clanche, Agrocampus-Ouest




Un diagnostic sur la démarche « éducation au développement durable » au lycée de Nantes

L’EPLEFPA de Nantes Terre Atlantique, dans le cadre de son projet d’établissement, a réalisé en février 2016 un positionnement (diagnostic) sur la démarche de développement durable / éducation au développement durable qu’il a mis en place.
Pour cela il a mobilisé un outil construit par le Réseau national EDD de l’Enseignement agricole (RNEDD-EA) pour la DGER.
Il s’agit ici de donner de la valeur à la démarche DD/EDD mise en œuvre par l’établissement et de reconnaître l’engagement des acteurs qui la font vivre.

La visée de ce positionnement est à la fois formative (professionnalisation des acteurs, prise de recul) et émancipatrice car des voies d’amélioration possibles sont identifiées.

Plus d’informations sur l’outil de positionnement : chlorofil.fr
Plus d’informations sur la démarche DD/EDD de l’établissement de Nantes Terre Atlantique : nantes-terre-atlantique.fr

 

 

 

 

 

 

 

 




Au LPA de Voiron, Insectophagia, un jeu sérieux à découvrir en vidéo !

Une équipe du LPA La Martelière de Voiron s’est donné 4 objectifs

  • Amener les élèves à résoudre des problèmes complexes et à développer des compétences en recherche documentaire, en conduite de projet et autour des problématiques de développement durable.
  • Remotiver les élèves en développant l’attractivité pour l’acte d’apprendre et pour la formation en général (cf Renadoc Infos).
  • Développer des compétences numériques chez les élèves, le jeu intégrant une composante numérique.
  • Développer des compétences de collaboration chez les élèves.

Avec l’aide du laboratoire d’innovation pédagogique et numérique de l’équipe EducTice et un collectif (des enseignants de lycée général et d’enseignement agricole, des élèves et des chercheurs du projet JEN.lab) ils se sont engagés dans la conception d’un jeu sérieux : Insectophagia.

L’objet du jeu sérieux est la création d’une coopérative éco-responsable sur un thème original : La consommation d’insectes comme nouvelle source de protéine.

Ce jeu comporte trois étapes :
– la création de la coopérative (trouver un nom, un slogan …) ;
– le choix de l’insecte, de l’énergie et de l’emplacement ;
– la réalisation concrète du produit et d’une publicité.

Les résultats sont encourageants : des élèves motivés et dynamiques en cours, des parents informés du projet et des enseignants nouveaux qui s’engagent dans ce jeu l’an prochain !

Découvrir la présentation complète du jeu Insectophagia

et la vidéo en bas de page qui donne la parole aux acteurs de cet établissement

 

 

 

 

 

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Au Lycée du Valentin, des élèves et des enseignants associés à l’évolution de l’exploitation, pour une pédagogie collaborative.

Le point de départ est la recherche de solutions face à une situation de crise au niveau de la ferme de l’établissement.

Ainsi, depuis 2008, le directeur de la ferme du Valentin collabore avec une équipe pédagogique pour co-construire le projet de reconception du système de production. Cette équipe interdisciplinaire a mis en place des démarches et pratiques innovantes et variées.

En 2009, l’opportunité est saisie de s’engager dans l’action 16 du plan Ecophyto. Des partenaires professionnels et scientifiques sont associés au projet.

Au final, des pratiques pédagogiques co-construites, des enseignants qui changent de posture et des élèves engagés et responsables, curieux de l’agroécologie.

Voir le détail de ce projet pédagogique, en lien fort avec l’exploitation

 

 

 

 

 




A Lomme, une reconnaissance des végétaux numérique, sensorielle et poétique.

Les documentalistes du CDI du site de Lomme de l’EPLEFPA des Flandres ont travaillé en séances pluridisciplinaires avec des enseignants techniques dans le but d’initier les élèves de première année de CAPa à l’identification des végétaux en mobilisant leur sens, grâce à une approche sensorielle.
L’objectif était également de les former à l’utilisation des outils numériques, plus particulièrement aux fonctionnalités et aux applications des tablettes pour améliorer leurs compétences numériques, conformément au nouveau référentiel du diplôme.

Un livret numérique interactif a été réalisé pour collecter et valoriser les travaux des élèves : fiches de reconnaissance, monotypes et poèmes sur les végétaux.

 

Découvrir la description complète de cette action très originale avec une première vidéo de l’approche « dessin » des végétaux.

 

 

 

 

 

 




L’analyse documentaire partagée de 350 périodiques professionnels ou généralistes

Le réseau national documentaire de l’enseignement agricole Rénadoc, met aujourd’hui à la disposition de la communauté éducative de l’enseignement agricole une base nationale informatisée de 200.000 notices catalographiques rédigées à partir de l’analyse documentaire partagée de 350 périodiques professionnels ou généralistes.

Cette base est consultable localement dans chaque établissement membre du réseau et sur le portail documentaire esidoc.fr

 

 

 

 

 

 

 




La FOAD du CFPPA de Coutances : une pédagogie individualisée, autonome, tutorée et accessible.

Le CFPPA de Coutances pratique depuis plus de 10 ans une pédagogie individualisée, autonome, tutorée et accessible en différents lieux. Cette FOAD (Formation Ouverte et/ou A Distance) concerne notamment des formations au maraîchage biologique et à l’obtention du Certiphyto.

 

Découvrez sur la fiche témoignage le fonctionnement de ces formations, les organisations pédagogiques spécifiques et la présentation vidéo du directeur du CFPPA de Coutances.

 

 




A Thuré, le CADI : centre d’accompagnement, de documentation et d’information

Le lycée professionnel agricole de Thuré, près de Chatellerault dans la vienne (86) a développé un Centre d’Accompagnement, de Documentation et d’Information, le CADI.

Le CADI (centre d’accompagnement, de documentation et d’information) est né de la fusion entre le centre d’accompagnement (CdR) et le CDI.

Il a pour objectif de répondre au plus près aux besoins des apprenants (lycée, CFA, formation adultes) et des personnels de l’établissement.

Il s’agit notamment de travailler sur la réussite des apprenants en développant des méthodes d’apprentissage, l’acquisition de l’autonomie, l’insertion professionnelle, l’ouverture culturelle et le bien-être.

 

Pour découvrir en détail le fonctionnement du CADI, avec les témoignages vidéos des animatrices, des élèves, de la CPE et d’une enseignante, aller sur la page témoignage.

 

 

 

 

 

 




De l’utilisation de l’exploitation en formations nature et services à Neuvic

Dans le territoire des gorges de Haute Dordogne, où une partie importante des paysages ouverts et de la qualité de l’eau dépendent des activités d’élevage, les équipes pédagogiques de Neuvic ont su se rapprocher de l’exploitation et prouver qu’elle était une pièce maîtresse des apprentissages pour les formations nature emblématiques de l’établissement, de même que pour les formations services. Une illustration à partir du témoignage portant sur cinq modules d’initiatives locales et de chantier écoles.

Rédacteurs :

  • Marie-Laure Petit, enseignante au Lycée Henri Queille à Neuvic (19),
  • Dominique Dalbin, animateur du réseau thématique gestion et protection de l’eau.



Mieux se connaître pour se reconnaître : Développer les coopérations entre voies de formation

Depuis janvier 2015, le CFA de saint Aubin du Cormier est engagé au côté de 14 établissements dans l’action « Initiative CAPa » qui propose un accompagnement spécifique par les équipes du dispositif national d’appui dans le cadre de la rénovation du CAP agricole. Pour cette action, le CFA, qui propose le CAPa Métiers de l’agriculture s’inscrit dans une triple volonté :

  1. renforcer le partenariat et la reconnaissance de ce diplôme auprès de la profession,
  2. garantir une réconciliation des apprentis avec les apprentissages « hors l’entreprise », tout en assurant une (re) construction personnelle,
  3. créer les conditions pour permettre une insertion professionnelle ET sociale durable.

Le public accueilli au CFA est un public de proximité qui a généralement connu des échecs scolaires. C’est un public qui n’est pas facile -il est parfois nécessaire de prendre de la distance et de se ressourcer entre collègues-, mais qui est également très attachant. Ils apprécient le travail de groupe en petits effectifs (plus efficace pour la concentration selon eux) et aiment les cours basés sur la participation (avec du dialogue, du respect, et de la considération). Surtout, ils se sentent « déjà professionnels, ils adorent leur métier et ont du mal à rester enfermés pour les matières générales ». La plupart a choisi son orientation, et une partie d’entre-eux souhaite continuer en bac professionnel.

Néanmoins, et malgré de bonnes relations au sein de leur groupe et avec leurs formateurs, les apprentis de CAPa peinent à trouver leur place au sein de l’établissement. De nombreuses tensions peuvent pointer entre lycéens et apprentis, entre « ceux qui ont un travail » et « ceux qui vivent en continu sur l’établissement », etc…  

C’est pourquoi en premier lieu nous visons à les réconcilier avec l’école de façon progressive ; les aider à restaurer une estime et une confiance en soi, mais aussi envers l’institution scolaire. Et cela passe par une meilleure intégration au sein de l’établissement, en prenant en compte les différences afin de les comprendre et de les accepter.

Dans le cadre de la rénovation du CAPa, nous avons fait en sorte de multiplier les occasions de faire travailler ensemble lycéens et apprentis. Dans la fiche témoignage que nous avons rédigée, nous vous présentons quelques-unes des initiatives qui se sont révélées efficaces pour stopper « l’indifférence aux différences » et créer les conditions d’une meilleure connaissance et compréhension mutuelle entre apprentis et lycéens. 

Voir la fiche témoignage

 

Rédacteurs

Laurence Parres, Cheffe de projet Initiative CAPa au CFA de Saint Aubin du Cormier

François Guerrier, Mission d’appui à l’enseignement agricole, AGROCAMPUS-OUEST

Magali Pichot, Mission d’appui à l’enseignement agricole, Agrosup Dijon Eduter