Les témoignages des étudiants et de l’équipe pédagogique engagés dans l’AMI évaluation sans note au lycée de l’Orne

Évaluer sans note ? La parole des acteurs !

Dans le cadre de son expérimentation pédagogique en réponse à l’appel à manifestation d’intérêt « ESN », les étudiant.es et l’équipe pédagogique de BTS GPN du Lycée de Sées et leurs accompagnateurs ont pris l’initiative de laisser une trace « sensible » et directe de leur(s) expérience(s).

Selon leurs points de vue, et leurs approches de l’évaluation sans note, ils nous livrent leurs témoignages subjectifs. Leurs réflexions sont tantôt individuelles, tantôt collectives, toujours sincères.

Cette série d’environ 20 podcasts de durées variables, a été réalisée à partir d’entretiens conduits par Myriam Gaujoux (IEA Biologie-Ecologie) et François Guerrier (L’institut Agro Rennes-Angers), avec comme ambition :

  • de laisser une trace, à partir de la parole des acteurs (elles et ils ont donné leur accord),
  • permettre à chacun-e une écoute la plus libre possible, propice aux questionnements, idées, et interprétations personnelles,
  • et pourquoi pas, donner l’envie de contacter ces collègues qui possèdent une expérience sérieuse sur le thème de l’évaluation sans note !

Vous y retrouverez leurs découvertes, tâtonnements, réussites, objectifs, conseils, et les effets qu’ils en observent, et des explications sur leur choix collectif… car ils ne souhaitent pas revenir aux notes !

Bonne écoute

Les témoignages en podcasts des étudiant.es et de  l’équipe pédagogique !

 

François Guerrier et Myriam Gaujoux, juillet2023




Construire collectivement -étudiants/enseignants- un open badge sur la coopération au lycée de Sées

Dans le cadre de sa réponse à l’appel d’offre « évaluation sans note », l’équipe du BTS GPN de l’EPLEFPA de l’Orne à voulu investir plus en avant la question de l’engagement des apprenants (et des adultes), tout en maintenant et améliorant la qualité relationnel et les apprentissages. Pour cela, ils ont souhaité orienter leur action sur plusieurs éléments clés:

=> s’appuyer sur « une production tangible », palpable, un horizon perceptible : l’attribution d’un open badge sur un sujet primordial et consensuel pour apprendre et avoir une attitude professionnelle : la coopération

=> prendre en compte et considérer les apprenants dans la démarche pour donner de la valeur à la démarche : construire un espace de dialogue et de régulation, pour apprendre à coopérer et encourager la coopération pour mieux apprendre, le brain trust.

Pour en savoir plus sur la démarche et écouter la perception des apprenants, nous vous invitons à consulter le témoignage complet :

Construire collectivement -étudiants/enseignants- un open badge sur la coopération au lycée de Sées

La parole des étudiant.es en vidéo :

Les étudiant.es témoignent de leur expérience en groupe de travail coopératif (brain trust) avec leurs enseignants à l’occasion du premier « brain trust », qui a permis de construire ensemble une micro certification sur la coopération, compétence clés pour maîtriser les situations professionnelles et sociales. Cette journée a été accompagnée par Myriam Gaujoux et François Guerrier pour le Dispositif Nationale D’appui (DNA).

Cela fait désormais un an que le groupe de travail coopératif qui réunit étudiant.es et enseignant.es fonctionne en BTS GPN au lycée de Sées. Enola et Léa nous donnent leurs impressions de façon spontanées, et les raisons pour lesquelles elles se sont peu à peu engagés dans ce groupe de travail, ce qu’elles en retirent, ce qui serait encore améliorable…

 

François Guerrier, L’institut Agro Rennes Angers

Myriam Gaujoux, Inspection de l’enseignement agricole,

Renaud Jégat, professeur espaces naturels, coordonnateur du BTS GPA et chef de projet

février 2023

 




Les partenaires Erasmus géorgiens découvrent les jeux sérieux en biodiversité et en viticulture animés par les éco-ambassadeurs du Lycée Viticole d’Orange

Tout a commencé en 2016 avec le mémoire de titularisation sur les jeux pédagogiques d’une enseignante en viticulture et le besoin de renouveler notre pédagogie en langues et en matières professionnelles pour la rendre plus ludique et individualisée.

Nous cherchions également à redonner confiance pour faire accéder plus d’apprenants à des stages à l’étranger ou concours européens en anglais au niveau viticole.

De réunions informelles en cafés pédagogiques, nous avons mutualisé des ressources numériques, et un projet national en innovation 2017-2020 a été déposé, auquel s‘est rajouté un financement régional.

Découvrez ce projet de création de jeux sérieux,
avec les apprenants et
dans le cadre d’un projet local
et européen !

 

 

 




L’intelligence collective, au service de l’éducation, de l’innovation et de la classe.

François Taddei propose un nouvel ouvrage : Apprendre au XXIe siècle, chez Calmann Levy hachette.fr

François Taddei plaide pour une (r)évolution de  nos savoirs. Il nous entraîne dans les méandres du  cerveau, meilleur ami et parfois pire ennemi des  apprentissages. Il se penche également sur comment  apprendre avec les autres, en coopération,  à l’image de ce que font tous les organismes vivants  depuis les origines de la vie, et explore les meilleures  manières de commencer à se poser de bonnes questions.

Il présente son livre dans cette vidéo.


 

 

Cela nous amène à la notion d’intelligence collective, portée au devant de l’actualité par l’ouvrage d’Émile Servan-Schreiber : Supercollectif. La nouvelle puissance de nos intelligences, fayard.fr

Docteur en psychologie cognitive, Émile Servan-Schreiber a été journaliste et ingénieur en intelligence artificielle. Depuis vingt ans, à la tête de Lumenogic et d’Hypermind, il partage son temps entre la recherche sur l’intelligence collective et ses applications pratiques au service d’entreprises et de gouvernements. Cette vidéo montre la puissance d’une intelligence collective « organisée ».

 

Un podcast de France Culture
Brice Couturier, Les foules sont-elles irrationnelles et stupides ? A contrario, existe-t-il une intelligence collective capable de résoudre des problèmes trop compliqués pour les experts eux-mêmes ? Intéressant pour repérer les conditions à remplir pour déboucher sur des actions concrètes.


 

En complément, cet article de owni.fr montre plusieurs exemples de la petite révolution de l’intelligence collective. 

 

 
Appliquée au niveau local,
l’intelligence collective se traduit en méthodes d’animation des collectifs locaux, au service des bonnes idées et de l’innovation.

 

Pour voir ce que cela peut donner concrètement dans un établissement, découvrez l’article de Monique Royer dans « Les portraits du jeudi » : Éloge de l’intelligence collective, sur cahiers-pedagogiques.com

 

  

Et l’intelligence collective peut être mobilisée en classe, la preuve avec cette exemple : La classe mutuelle, l’intelligence collective à l’œuvre ! présenté sur lewebpedagogique.com

Avec cette vidéo qui présente bien le fonctionnement de cette classe « mutuelle » qui stimule de façon collective toutes les intelligences.

 

 

 

 

 

 

 

 




Interview de Sylvain Connac sur la coopération et l’innovation

En prolongement de la journée académique de l’innovation qui s’est déroulée à Besançon le mercredi 30 mai 2018 sur le thème de la coopération, nous vous proposons de découvrir une interview de Sylvain Connac, docteur en Sciences de l’Éducation, enseignant chercheur à l’Université Paul Valéry de Montpellier, réalisée par Canopé.

Il place de l’innovation pédagogique à trois niveaux : de nouvelles pratiques, un travail au niveau de l’établissement et un niveau individuel.
 

A retrouver sur le site du cardie

 

Ouvrage : La coopération entre élève

PDF : Apprendre avec les pédagogies coopératives

 

 




Construire une dynamique collective positive qui donne sens aux apprentissages au Lycée de Périgueux La Peyrouse

De nombreux élèves arrivent en secondes professionnelles Nature-Jardin-Paysage-Forêt et Alimentation-BioIndustries-Laboratoire avec des difficultés multifactorielles, terreau du décrochage scolaire. Ces problèmes se traduisent par une montée des d’incivilités et des postures d’évitement face à l’effort et aux apprentissages.

Pour éviter ces situations, l’équipe pédagogique de 2de pro Nature a mené une réflexion pour développer des outils efficients. Grâce au concours de SupAgro Florac, une professionnalisation des personnels a été menée en 2015 en vue de responsabiliser le jeune dans son parcours de formation. En parallèle, l’équipe d’Aménagement participe à une réorganisation de l’architecture du Bac Pro Aménagements Paysagers.

C’est dans ce contexte particulier que notre projet s’inscrit avec la volonté marquée de poursuivre et d’approfondir le travail initié avec l’équipe de 2de pro Nature ; Ce dernier a produit des effets bénéfiques qu’il semble indispensable de le poursuivre.

Notre projet « une dynamique collective positive qui donne sens aux apprentissages » vise à créer une dynamique permettant de vivre et travailler ensemble au lycée. Pour relégitimer les savoirs et donner du sens aux apprentissages, il s’agit de penser le climat scolaire comme critère essentiel à la réussite dans une école bientraitante. Le témoignage que nous présentons est un point d’étape et vise à illustrer cette dynamique que nous cherchons à développer au quotidien.

Accéder à la fiche témoignage de l’équipe pédagogique




De l’utilisation de l’exploitation en formations nature et services à Neuvic

Dans le territoire des gorges de Haute Dordogne, où une partie importante des paysages ouverts et de la qualité de l’eau dépendent des activités d’élevage, les équipes pédagogiques de Neuvic ont su se rapprocher de l’exploitation et prouver qu’elle était une pièce maîtresse des apprentissages pour les formations nature emblématiques de l’établissement, de même que pour les formations services. Une illustration à partir du témoignage portant sur cinq modules d’initiatives locales et de chantier écoles.

Rédacteurs :

  • Marie-Laure Petit, enseignante au Lycée Henri Queille à Neuvic (19),
  • Dominique Dalbin, animateur du réseau thématique gestion et protection de l’eau.



Mieux se connaître pour se reconnaître : Développer les coopérations entre voies de formation

Depuis janvier 2015, le CFA de saint Aubin du Cormier est engagé au côté de 14 établissements dans l’action « Initiative CAPa » qui propose un accompagnement spécifique par les équipes du dispositif national d’appui dans le cadre de la rénovation du CAP agricole. Pour cette action, le CFA, qui propose le CAPa Métiers de l’agriculture s’inscrit dans une triple volonté :

  1. renforcer le partenariat et la reconnaissance de ce diplôme auprès de la profession,
  2. garantir une réconciliation des apprentis avec les apprentissages « hors l’entreprise », tout en assurant une (re) construction personnelle,
  3. créer les conditions pour permettre une insertion professionnelle ET sociale durable.

Le public accueilli au CFA est un public de proximité qui a généralement connu des échecs scolaires. C’est un public qui n’est pas facile -il est parfois nécessaire de prendre de la distance et de se ressourcer entre collègues-, mais qui est également très attachant. Ils apprécient le travail de groupe en petits effectifs (plus efficace pour la concentration selon eux) et aiment les cours basés sur la participation (avec du dialogue, du respect, et de la considération). Surtout, ils se sentent « déjà professionnels, ils adorent leur métier et ont du mal à rester enfermés pour les matières générales ». La plupart a choisi son orientation, et une partie d’entre-eux souhaite continuer en bac professionnel.

Néanmoins, et malgré de bonnes relations au sein de leur groupe et avec leurs formateurs, les apprentis de CAPa peinent à trouver leur place au sein de l’établissement. De nombreuses tensions peuvent pointer entre lycéens et apprentis, entre « ceux qui ont un travail » et « ceux qui vivent en continu sur l’établissement », etc…  

C’est pourquoi en premier lieu nous visons à les réconcilier avec l’école de façon progressive ; les aider à restaurer une estime et une confiance en soi, mais aussi envers l’institution scolaire. Et cela passe par une meilleure intégration au sein de l’établissement, en prenant en compte les différences afin de les comprendre et de les accepter.

Dans le cadre de la rénovation du CAPa, nous avons fait en sorte de multiplier les occasions de faire travailler ensemble lycéens et apprentis. Dans la fiche témoignage que nous avons rédigée, nous vous présentons quelques-unes des initiatives qui se sont révélées efficaces pour stopper « l’indifférence aux différences » et créer les conditions d’une meilleure connaissance et compréhension mutuelle entre apprentis et lycéens. 

Voir la fiche témoignage

 

Rédacteurs

Laurence Parres, Cheffe de projet Initiative CAPa au CFA de Saint Aubin du Cormier

François Guerrier, Mission d’appui à l’enseignement agricole, AGROCAMPUS-OUEST

Magali Pichot, Mission d’appui à l’enseignement agricole, Agrosup Dijon Eduter