Votez pour le concours des « Stories d’Aqua » pour la promotion de l’aqua-écologie !

Une storie, c’est un film réalisé à l’aide d’une tablette ou d’un smartphone ; C’est un format court (3 minutes) qui permet aux participants d’exprimer librement et dynamiquement ce que leur inspire le thème proposé, dans le genre de leur choix : reportage, fiction, interview, sketch… Une occasion d’explorer d’autres possibilités d’expression et d’exercer sa créativité.

Là, le principe est de valoriser les connaissances et compétences « aqua-écologiques » des futurs professionnel-les engagé-es dans les formations et transitions en aquaculture.

Actuellement 6 stories d’aqua sont en lice jusqu’au 6 mai pour remporter des prix allant de 200 à 400€ ! Pour voter, c’est simple ! Rendez-vous sur la playlist des stories d’aqua en suivant le lien https://www.youtube.com/playlist?list=PLZMM4JlkHWG2eh-omZ8gXExSQMl0769u7 et votez pour le(s) film(s) de votre choix.

A vous de jouer, et merci aux étudiants et à leurs encadrants pour leur participation !

Emmanuelle Zanchi, Dominique Dalbin (Réso’Them), François Guerrier (L’institut Agro Rennes-Angers), avril 2022.

 

En savoir plus sur l’initiative du concours stories d’aqua…

A l’origine ?

Ce concours prend sa source dans le cadre de l’animation du « réseau aqua », reprise par Dominique Daldin (Réso’ Them eau) et Emmanuelle Zanchi (Réso’Them-Elevage), avec l’appui d’IA Rennes, de l’ESNFEA et de l’inspection. La volonté est d’engager les établissements à travers la production de contenus informatifs, à la manière d’une « chaine aqua-écologie » pour apprendre, valoriser et mutualiser au sein du réseau. Puis, l’idée a cheminé entre les acteurs du réseau pour expérimenter un format « pertinent, utile et réaliste » : les stories d’aqua. Et, pour lancer la dynamique, l’idée d’un défi et d’un concours est venue compléter ce dispositif.

Qui peut participer ?

Ce concours est proposé par Réso’them ; Il est ouvert aux élèves, apprentis, étudiants et stagiaires des établissements de formation en aquaculture et cultures marines, publics ou privés sous contrat avec un ministère.

Comment participer ?

Pour participer, il suffit d’inscrire votre/vos groupe.s d’apprenants à partir du 2 septembre 2021 et de leur faire réaliser et monter un film, d’une durée maximum de 3mn, sur le thème imposé : il devra aborder la problématique de l’aquaculture durable dans le contexte territorial, sur l’établissement et au niveau des apprentissages.  Un même établissement peut envoyer au maximum trois vidéos (de trois groupes d’apprenants : bac, BTSA, BPREA…)

Quel cahier des charges ?

Proposer un contenu tout public, et sur une durée maximale de 3 minutes, générique compris.

Comment se fait la décision ?

Elle se prend à partir

  • de l’appréciation d’un jury composé par Réso’Them, le système national d’appui et des professionnels du secteur. Il appréciera les productions à partir de 3 domaines d’égale importance (Qualité technique (image, son, cadrage, montage, durée), Qualité du scénario (enchainement des séquences, originalité du traitement), Qualité du contenu (sujet, lien à la durabilité, problématiques et informations délivrées). Avec la possibilité d’accorder 2 points supplémentaires à une vidéo « coup de cœur »,
  • de la prise en compte du vote du public qui est libre de son appréciation !

 

 




Un entretien pour évaluer des capacités à partir de situations professionnelles vécues : un nouveau défi pour l’enseignement agricole français

Le dernier numéro de la revue Education et socialisation coordonné par Laurent Filliettaz et Souâd Zaouani-Denoux porte sur le thème de l’apprentissage en situation de travail. Très heureuse d’y avoir contribué avec mes collègues Françoise Héraut, Eliane Depalle, Émeline Roquelle et Estelle Veuillerot-Dubois (Eduter Ingénierie). Notre article s’intéresse aux mutations à l’œuvre dans l’enseignement agricole, en particulier dans le domaine de l’évaluation. Citons les coordonnateurs de ce numéro : « Selon les nouvelles directives, les pratiques évaluatives doivent se fonder dorénavant sur le rapport au travail et non plus seulement sur l’atteinte des objectifs d’apprentissage. Dans ce contexte, les auteures proposent d’expérimenter une technique d’entretien, fondée simultanément sur les principes du courant de l’explicitation et de la didactique professionnelle. L’article montre comment ce nouveau genre d’entretien peut être pensé pour servir de moyen d’évaluation dans l’enseignement agricole. Il montre aussi comment un dispositif d’analyse de l’activité basé sur la méthodologie des autoconfrontations en clinique de l’activité est susceptible de mettre en évidence les controverses qui émergent à l’occasion de la mise en œuvre de ces nouveaux types d’entretiens en évaluation. »
Ce numéro d' »Education et Socialisation » accueille également des contributions des collègues de l’UR FoAP Dijon : Jean-François Metral, Laurent Veillard et Claire Masson

Lien vers l’article : https://journals.openedition.org/edso/17254 
Lien vers le numéro complet : https://lnkd.in/ewrbeCYB

Christèle Roux, L’institut Agro Dijon, janvier 2022




Venez participer, échanger, communiquer sur les jeux sérieux de l’agriculture-alimentation-environnement aux journées GAMAE les 9 et 10 juin 2022 à Clermont-Ferrand !

Enseignants, formateurs, ingénieurs pédagogiques, animateurs de réseau, … Venez participer, échanger, jouer, communiquer sur vos travaux lors des journées GAMAE sur les jeux sérieux dans les domaines de l’agriculture-alimentation-environnement ! GAMAE vous invite également à proposer une communication sur vos expériences intégrant les jeux sérieux !

La plateforme GAMAE (Game for Agriculture, Alimentation and Environment)

C’est une nouveauté dans le paysage, dédiée aux jeux sérieux. Comprenons ici qu’un « jeu sérieux » est un jeu qui a une utilité/but qui est autre que le divertissement, même si ce dernier peut (doit!) y être présent. Le jeu sérieux sert un objectif (apprentissage notamment), et peut s’appuyer pour cela sur une dimension ludique.

Porté par l’UMR Territoire de INRAE, GAMAE concilie trois 3 dispositifs complémentaires :

  • une ludothèque,
  • un fab lab pour l’accompagnement des concepteurs,
  • et un gaming lab (actions de recherche et réseau scientifique).

Lors d’une enquête réalisée en 2021, l’équipe projet a déjà recensé plus d’une centaine de jeux existant en France sur ces thématiques dont une quarantaine à INRAE, mais également plusieurs jeux développés en tout ou partie par des acteurs de l’enseignement agricole technique et supérieur. Pour en savoir plus voir GAMAE

Des journées GAMAE les 9 et 10 juin 2022 à Clermont-Ferrand, largement ouvertes à la communauté éducative (enseignants, formateur, animateurs…) !

L’objectif de ces journées est de rassembler autour de cet événement GAMAE la large communauté des acteurs du jeu en agriculture, alimentation, environnement et développement des territoires (AAEDT), usagers potentiels de la future plateforme. Le programme, en cours de construction, déclinera les différentes dimensions de GAMAE.

Ces journées se dérouleront dans les locaux d’INRAE sur le campus universitaire des Cézeaux de l’Université Clermont Auvergne.

L’événement est construit autour de plusieurs temps :
  • Un séminaire scientifique-Appel à communication. Le thème « l’évaluation de l’impact des jeux » est déjà identifié. C’est une question vive, peu documentée scientifiquement à ce jour en AAEDT. Il s’agit d’explorer l’état des connaissances sur l’impact que peuvent avoir les jeux dans la sphère réelle (éducation, action, développement local) au-delà du discours classique et moderne autour de la ludification de la société. ENSEIGNANTS, INGÉNIEURS PÉDAGOGIQUES, ANIMATEURS DU MAA, N’HÉSITEZ PAS À PARTICIPER EN PROPOSANT VOS TRAVAUX ! => Télécharger l’appel à communication : Journees GAMAE – 9 et 10 juin 2022.
  • Un retour sur le recensement des jeux sérieux AAEDT réalisé en 2021.
  • Une gaming room regroupant des jeux INRAE mais aussi des jeux d’éditeurs (Gamabilis, éditeur de Roots of Tomorrow ; Giants Software éditeur de Farming Simulator, Bioviva…) pour jouer et tester des jeux afin de se rendre compte de leur potentiel d’utilisation.
  • Des ateliers thématiques où des intervenants aborderont des questions « opérationnelles » : propriété intellectuelle, valorisation, game design / game play, etc.
  • Un challenge de gaming autour du jeu « Roots of Tomorrow » à destination des étudiants des établissements partenaires (VAS, UCA, APT, lycées agricoles…).
En savoir plus :

Le site des journées : https://gamae2022.journees.inrae.fr/

Compte twitter :  @Gamae_agri

Contact : Sylvain Dernat, UMR Territoires

Adresse contact : gamae@inrae.fr

 

 




Encourager les étudiants de BTS à se projeter dans la poursuite d’études ? Une illustration du projet « Devenir ingénieur avec un BTS » au CFA de Merdrignac (22) »

Le CFA de Merdrignac est engagé au côté de l’Institut Agro AGROCAMPUS-OUEST qui porte le projet d’expérimentation « Devenir ingénieur avec un BTS » pour accompagner les apprentis de BTS dans leurs envies s’engager dans une poursuite d’études longues. Une façon très concrète de créer les conditions pour contribuer à l’égalité des chances au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

D’une durée de 3 ans, ce projet regroupe 11 EPLEFPA et les 2 DRAAF/SRFD des régions Bretagne et Pays de la Loire. (voir : https://btsa-ingenieur.agrocampus-ouest.fr/ ).

Dés le départ, l’établissement de Merdrignac a souhaité s’inscrire pleinement dans cette action en associant tous les apprentis, pour que les jeunes, comme les adultes (y compris maîtres d’apprentissage), ne considèrent plus le BTS comme la fin d’un parcours, mais comme une étape dans la poursuite de ses ambitions. Et, pour cela, penser l’après BTS le plus tôt possible.

Une des hypothèses fortes de l’équipe éducative est d’amener les étudiants là où ils ne se seraient pas spontanément vu, et de les accompagner à gagner en estime et confiance en eux  afin qu’elles et ils se considèrent capables (avec du travail bien sûr) de réussir au-delà du BTS. C’est également une piste pour les amener à valoriser leurs potentiels et à encourager les coopérations au sein de la promotion.

L’an passé, et malgré la situation liée à pandémie plus de 120 élèves de BTS ont pu participer:

  •  à deux tables rondes, l’une orienté orientées professionnel-les (anciens étudiants) et une autre « vie de campus (avec des élèves ingénieurs en formation), soit au total 8 tables rondes organisées simultanément pour répondre à la diversité des filières (paysage, horticulture, agroalimentaire et agronome),
  • à des ateliers de développement personnel et professionnel ont été proposé aux élèves pour les encourager à se projeter ; en distance pour certaines étudiants et en classe entière et en présence pour d’autres.

Une expérimentation qui se poursuit en seconde année avec de nombreuses actions (préparation à l’oral du concoures, à l’épreuve d’anglais, à l’intérêt de résoudre des problèmes scientifiques et techniques…).

Pour en savoir plus vous pouvez consulter le témoignage en ligne et prendre connaissances des vidéos de témoignages des acteurs !

Marion Diaz – Chargée de mission d’appui pédagogique à l’enseignement agricole et aux coopérations sup/technique, L’institut Agro AGROCAMPUS-OUEST

François Guerrier – Chargé de mission d’appui pédagogique à l’enseignement agricole, , L’institut Agro AGROCAMPUS-OUEST

Bénédicte Gohard – Adjointe à la direction de la formation et de la vie étudiante, pilote du projet « devenir ingénieur »

 

 




Comment rendre utilisables de manière écologique et durable les boues d’élevage aquacoles ? Casdar TAE Medusa

Un exemple de coopération « sup/technique » dans le cadre du Casdar Medusa porté par l’EPLEFPA de Fouesnant Brehoulou pour concevoir ensemble l’aquaécologie…

Dans la suite d’un Module d’Initiative Locale conduit par les étudiants de BTS du Lycée de Bréhoulou, ces derniers ont questionné les élèves ingénieurs d’AGROCAMPUS-OUEST pour les aider à comprendre et documenter un problème professionnel et scientifique complexe. En groupe de 8, ces élèves ingénieurs réalisent alors une étude et des expérimentations dans le cadre de leur module de conduite de projet innovant. Ils témoignent de leur expérience de coopération « sup-technique » dans la vidéo ci-dessous.

L’intention de départ, c’est de permettre au travers de cette coopération autour d’un problème professionnel concret de faire en sorte de rapprocher enseignement supérieur long et enseignement technique pour apporter du concret aux travaux de recherche pour les uns, et de mettre en valeur les aspects scientifiques pour résoudre des problèmes complexes pour les autres : chacun apportant son regard et sa connaissance au service de la résolution du problème en commun. Au final, les élèves ingénieurs ont pu livrer une étude et faire des propositions opérationnelles et étayées aux BTS commanditaires.

Du fait du contexte, les activités de coopérations ont été limitées en cette première année d’expérimentation. Toutefois,  de ce qu’en dise les étudiants, la modalité est à reconduire dans la mesure où les productions du « MIL de BTS » comme du module « CPI »  apportent un champ d’exploration pour des coopérations, mais confère également de la valeur aux projets pédagogiques menés par les équipes enseignantes, car adossés à des enjeux réels.

Nous espérons aller plus loin dans les apprentissages coopératifs en 2022 pour mieux évaluer ce que produisent et permettent ces coopérations concrètes “sup et technique”, dans la perspective de prendre plaisir à faire de la recherche expérimentale, voire de se projeter dans l’idée de la poursuite d’études longues.

François Guerrier L’institut Agro AGROCAMPUS-OUEST Septembre 2021




Valoriser les jeux sérieux sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement ! Participez à l’enquête de l’Inrae !

Depuis mercredi 09 juin 2021 et jusqu’au 07 juillet 2021, une enquête conduite par l’INRAE recense les jeux sérieux dans les champs de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement en France. Cette enquête est destinée aux concepteurs de jeux sérieux afin de faciliter l’accès et l’usage de ces derniers à travers le projet GAMAE, et promouvoir les pédagogies actives et ludiques au services d’apprentissages complexes. 

 

Qu’est-ce que GAMAE ?

GAMAE sera une plateforme sur les jeux sérieux dans les champs de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (AAE), dont la conception est en cours à INRAE. GAMAE sera composée de trois éléments :

  1. Un gaming lab, à visée scientifique, avec notamment l’organisation de webinaires
  2. Une ludothèque nationale rassemblant les jeux sérieux de France dans les domaines de l’AAE
  3. Un ensemble de ressources d’aide à la conception et à la valorisation destiné aux concepteurs de jeux sérieux.

GAMAE se veut une vitrine qui donnera une visibilité aux jeux sérieux AAE et permettra une recherche de ces derniers suivant différents critères comme la thématique, les objectifs de jeu, l’âge ou encore le nombre de joueurs.

Une enquête au service de GAMAE

Le étudiantes d’Agrocampus-Ouest travaille leur représentation d’un territoire à l’INRAE (63) avec le jeu La Grange

Vous avez créé un ou plusieurs jeux sur ces thématiques ? Votre jeu est en cours d’élaboration ? Vous n’êtes pas tout à fait sûr que votre dispositif entre dans la catégorie « jeu sérieux » ? N’hésitez pas à renseigner le questionnaire d’enquête.

Répondre à cette enquête vous prendra entre 30 et 40 minutes. Cela peut paraitre long mais elle nous permettra de mieux connaitre les jeux français et de les faire connaitre via la ludothèque notamment pour l’enseignement que ce soit pour des élèves ou des étudiants !

 

 

 

Si vous connaissez des créateurs de jeux sérieux n’hésitez donc pas à leur partager cette enquête ainsi qu’à toutes personnes susceptible d’être intéressées par le projet.

Pour  accéder à l’enquête, c’est ici : https://sondages.inrae.fr/index.php/558136?lang=fr

En savoir plus

Les élèves de BTSA PA  apprennent avec le simulateur pédagogique ENGELE au  lycée Théodore Monod (Le Rheu-35)

Astrid REVALO a conçu cette enquête. Stagiaire à l’INRAE, elle est encadrée par les porteurs de ce projet et membres d’INRAE : Sylvain DERNAT, Gilles MARTEL et Medulline TERRIER GESBERT. Pour toutes questions relatives à l’enquête, vous pouvez contacter Astrid REVALO à l’adresse suivante : astrid.revalo@inrae.fr

Pour toutes questions relatives à la plateforme GAMAE, vous pouvez contacter Sylvain DERNAT à l’adresse suivante : sylvain.dernat@inrae.fr

Pour l’équipe GAMAE, Astrid Revalo, le 09 06 2021

INRAE est un institut public de recherche dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement (https://www.inrae.fr/).




Un observatoire participatif pour concevoir et diffuser des stratégies de lutte alternatives contre les ravageurs des cultures

L’observatoire participatif des taupins est un partenariat entre l’INRAE et la MFR de Fougères. Il prend racine dans le projet Ecophyto STARTAUP, pour STratégies Alternatives aux néonicotinoïdes dans la maîtrise de la nuisibilité des TAUPins sur culture de maïs.

Ce projet s’inscrit dans une démarche de sciences participatives associant acteurs de la recherche et acteurs de l’enseignement dans l’objectif commun de produire la connaissance nécessaire à la compréhension et à la prévision du risque de dégâts causés par les larves de taupins. Du point de vue de l’établissement d’enseignement, l’enjeu est de proposer une pédagogie de projet, qui s’appuie sur une expérience de recherche réelle, susceptible d’engager et d’intéresser les élèves à s’approprier des matières un peu nouvelles pour eux, comme l’agronomie, mais aussi pour servir de support à de nombreuses applications dans différentes disciplines : biologie écologie, mathématiques, communication, informatique, etc.

Le partenariat est gagnant-gagnant. Cela apporte une plus-value pour les élèves dans leurs apprentissages, et à travers eux, pour leur maître de stage qui sont aussi des agriculteurs du territoire. Cela apporte aussi une plus-value pour le projet puisque ça permet d’augmenter le nombre de données collectées.

A la rentrée 2020, l’observatoire participatif entre dans sa deuxième année d’expérimentation. Le témoignage ci-après s’appuie sur les propos recueillis lors de la journée de lancement de la campagne d’échantillonnage 2020/2021. Il présente le déroulement de l’action et les principales réalisations des enseignants et des élèves.

Nous remercions particulièrement l’équipe projet de l’action :

  • Jean-Bernard Fretay et Floriane Bonnard, formateurs à la MFR de Fougères,
  • Estelle Meslin, enseignante dans l’enseignement agricole, et consultante au côté de l’INRAE et de la MFR pour organiser et co-animer les temps forts du dispositif pédagogique adossé à l’observatoire participatif,
  • Ronan Le Cointe, Centre INRAE Bretagne-Normandie, UMR IGEPP, Rennes / Le Rheu,
  • Ainsi que Théo et Paul élèves en seconde pro à la MFR de Fougères, Magali Piederriere enseignante en biologie-écologie au Lycée du gros chêne à Pontivy et référente régionale « EPA », ainsi que Eric Plaze, chargé de missions innovations expérimentations à la Draaf-Srfd Bretagne.

Lien vers le témoignage complet : https://pollen.chlorofil.fr/toutes-les-innovations/monparam/3811/

 

Rédaction : François Guerrier, L’Institut agro, Agrocampus-ouest, mars 2021




Préparer son PLEPA au Lycée de la Baie du Mont Saint Michel

Le projet d’établissement est actuellement en refonte au lycée de la Baie du Mont Saint Michel. De premières propositions d’orientation existent de la part de l’équipe de direction. Par ailleurs, l’établissement est engagé dans la mise en œuvre d’une action « CASDAR TAE+ » pour réfléchir avec l’ensemble de la communauté apprenante et les partenaires du territoire, à la résilience de l’élevage laitier.

Dans ce contexte général, l’établissement doit réfléchir à animer sa dynamique autour du Plan Local Enseigner à Produire Autrement  (nom de code : « PLEPA Epa2 »).

Une des pistes était de s’inscrire dans les prémisses des axes déjà imaginées par l’équipe de direction dans le cadre de la refonte du projet d’établissement. Toutefois, pour l’équipe d’animation du PLEPA Epa2, partir des 4 axes de l’ancien projet d’établissement risquait fort d’orienter les débats et devenir le cadre des discussions, et non d’en faire une proposition à discuter.  Il faut donc essayer de trouver un autre angle d’attaque qui soit la moins enfermante possible, mais qui permette pourtant d’aboutir à une production tangible et opérationnelle : les personnels ayant à cœur -en particulier avec le contexte de Covid-19- de ne pas s’enliser sur des réunions sans décisions, où chacun prend du plaisir à parler mais où les acteurs ont le sentiment que rien n’avance réellement.

Pour tenir l’équation complexe, l’équipe d’animation composée de Thierry Cherel (directeur adjoint en charge du Lycée), Amandine Bedin (Cheffe du projet Casdar TAE+) et Frédérique Lecarpentier (Responsable de l’animation des écodélégués), l’équipe d’animation a posé quelques principes d’action au regard de leur situation d’établissement :

  • Une recherche de valorisation et de reconnaissance de ce qui se fait déjà dans l’esprit d’EPA2
  • L’envie de partager les moments d’échange autour de l’EPA2 avec les apprenants de l’EPL (lycéens, étudiants, adultes et apprentis),
  • Un besoin de mieux comprendre ce que porte/fait chacun (personnels lycée et CFA) pour renforcer les coopérations et les possibles mutualisations,
  • Définir des critères pour aider à définir et orienter et prioriser les actions « EPA2 » de l’EPL,
  • La nécessité de produire un cadre qui puisse apporter de la cohérence et un confort au travail : porteur de sens et de cohérence, dans la durée (repères, sécurisation, confiance),
  • Un cadre de travail pour animer la démarche.

 

Pour accéder aux retours écrits et  en vidéos, nous vous invitons à consulter le témoignage de l’EPLEFPA de la Baie du Mont Saint Michel ici : https://pollen.chlorofil.fr/toutes-les-innovations/monparam/3758/

Rédaction : Thierry Cherel, Amandine Bedin, Frédérique Lecarpentier (EPLEFPA de la Baie du Mont Saint Michel) et François Guerrier (L’institut Agro, Agrocampus-Ouest, référent CASDAR TAE+)

Remerciements : Emmanuel Bon, Marion Diaz et toutes et tous les participant-es !

Les élèves :

 

Les animatrices :

 

Le chef de projet :

 

Le référent régional :

 

François Guerrier, L’institut Agro, Agrocampus-Ouest, février 2021




PayZZage ! le jeu du puzzle paysager développé par l’UMR BAGAP et le centre Inrae de Bretagne-Normandie, au service de l’agriculture, de la biodiversité et du paysage

PayZZage est développé par l’UMR BAGAP et le centre Inrae de Bretagne-Normandie (Gilles Martel, Estelle Meslin, Audrey Alignier). Son but est de réfléchir au rôle des agriculteurs dans la construction d’un paysage qui favorise la biodiversité et la présence d’auxiliaires de cultures, tout en réduisant la présence d’adventices. Il s’appuie sur les travaux de recherches de l’UMR BAGAP.  

 

Une description rapide ?

PayZZage, c’est un jeu de plateau invitant les apprenants (Bac Pro et post-bac) à mener une réflexion collective pour élaborer un paysage agricole selon les principes de l’agroécologie.  Le plateau de jeu représente un paysage contenant des parcelles appartenant à 2 exploitations et des éléments paysagers (rivière, haies, bois, route). Les apprenants forment 2 groupes et se voient remettre une fiche « exploitation » présentant les objectifs et les contraintes de l’exploitation dont ils doivent assurer l’assolement. Après la réalisation de l’assolement, les apprenants se voient expliquer les conditions favorisant les espèces auxiliaires et doivent repenser l’organisation spatiale des couverts pour favoriser la biodiversité du paysage.

PayZZage offre l’opportunité d’aborder de façon ludique et active des savoirs (connaissances sur l’agroécologie, la biodiversité fonctionnelle, …) de mettre en pratique des savoir-faire (raisonner l’allocation de parcelles en fonction d’objectifs de production et de contraintes, prendre des décisions) et de développer des savoir-être (communiquer, négocier, coopérer, …).

Si vous êtes intéressé et souhaitez participer à la diffusion de ce jeu, l’équipe des concepteurs du jeu conduit actuellement une enquête pour aider à définir la meilleure solution de mise à disposition du jeu : https://enquetes.inra.fr/index.php/352366?lang=fr

L’origine du jeu

Dans le travail de recherches, l’UMR BAGAP a fait des simulations à partir de 8 fermes en faisant varier les systèmes de production, avec des systèmes bovins lait et des systèmes porcins, et toutes les compositions possibles pour voir quels effets cela pouvait avoir sur le paysage. Et c’est ce qui a donné l’idée de faire ce jeu, pour rendre accessible les résultats de ces travaux qui sont des simulations plus complètes mais sur ordinateur.

Les différents temps du jeu :

  • Chaque équipe compose son assolement en tenant compte des contraintes proposées dans la fiche de description sélectionnée par le maître de jeu
  • Ceci amène un premier temps de discussion sur le paysage créé, à partir des choix réalisés et de ce qui les ont motivés,
  • Puis, l’on observe ce que cela donne d’un point de vue écologique sur la flore adventice, les carabes inféodés au milieu boisé et les carabes inféodés aux cultures. Les règles présidant aux effets du paysage sur la biodiversité sont expliquées par le maître de jeu en même temps que celui-ci indique la présence de chaque espèce.
  • A l’issue de ce premier positionnement, il y a un autre temps qui va viser à reconfigurer le paysage, afin de créer un paysage qui va diminuer les adventices et développer les deux types de carabes, considérés comme des auxiliaires de culture,
  • Chaque temps est l’occasion d’un temps d’échange, et des points sont attribués aux équipes ont fonction de l’état écologique et de la prise en considération des attentes de l’éleveur. La double évaluation permet d’aborder les questions de compromis.

Comment se déroule une partie en classe ?

Le principe général est de commencer assez vite par jouer. Le jeu se présente par un plateau qui accueille 2 exploitations qui disposent chacune de 13 parcelles de 5 hectares. Une route sépare les deux exploitations, et 6 des 13 parcelles se situent de l’autre côté de cette route. Un ruisseau et un bois complète le paysage.

Par souci de simplification du jeu, seulement 4 couverts sont proposés :

  • Des prairies temporaires, fauchées et qui le resteront dans du cadre du jeu,
  • Des prairies permanentes qui ne servent qu’au pâturage,
  • Des parcelles de maïs représentent les cultures de printemps,
  • et des parcelles de blé qui représentent les cultures d’hiver (et à paille),

Il est possible d’associer des productions différentes (par exemple faire jouer une exploitation laitière et une exploitation porcine, ou 2 exploitations laitières ou 2 exploitations porcines). Chaque exploitation a des caractéristiques qui lui sont propres. Ces caractéristiques sont données par une « fiche descriptive », le jeu compte actuellement 4 systèmes de production.

C’est à partir de cette description que chaque équipe devra déterminer ses choix de cultures en fonction de ses besoins et de son système de production (maïs, prairies, céréales, etc…).

Une partie pour tester ?

Dans l’exemple que nous avons pu tester, nous avions une exploitation porcine et une exploitation laitière :

 « L’exploitation porcine, se compose d’un élevage « naisseur engraisseur » de 150 truies. Elle a besoin de 500 tonnes de maïs grain et de 350 tonnes de blé ou d’orge. L’exploitant dispose de son matériel de récolte, qui est coûteux, et il a peur de la casse, liée par exemple aux branches d’arbres… (il apprécie assez peu les haies arborées…). 

Pour l’exploitation laitière nous avons 45 vaches laitières. L’exploitant recherche l’autonomie fourragère du troupeau. Pour cela il a besoin de 75 ares d’herbe par vache laitière et de 250 tonnes de maïs, mais également de 30 tonnes de paille pour le logement des animaux. Sachant que ses voisins aiment particulièrement bien voir les vaches laitières à l’ombre des arbres… ».  

Outre le choix des cultures pour alimenter les troupeaux, les apprenants sont amenés à se questionner sur la gestion de la main d’œuvre (différente pour chaque culture), de la distance au siège de l’exploitation et de l’accessibilité des parcelles, de la gestion des éléments fixes du paysage…

En plus des parcelles (tuiles), le maître de jeu propose des bordures de champ (haies et bandes enherbées) que les joueurs pourront ou non implanter.

Ainsi à partir de l’énoncé et du matériel de jeu, les étudiants se concertent et réalisent les calculs, ce qui permet de revenir sur les niveaux de production locale, mais aussi de prendre en compte qu’il y a toujours une parcelle au moins considérée comme moins productive, et que l’on conduit en prairie permanente (par expérience).

Le décompte des points et le temps de la négociation et des échanges !

« Moi je veux une grande parcelle pour optimiser au niveau du travail » « Oui attention, la monoculture ce n’est pas bon pour les adventices ! » « Mais il faut faire attention aux choix de l’autre exploitation ? » « Oui ben pour l’instant on fait pour nous hein ! » « Oui mais là, on est bien obligé de mettre des bandes enherbées à côté des cours d’eau, sinon on va se faire taper sur les doigts… »… effectivement, s’il n’y en a pas cela fait perdre des points sur la partie environnementale !

Lorsque l’on travaille avec des apprenants de lycées agricoles, les premiers paysages qui sortent sont en général organisés en grands ilots, les haies sont limitées pour tenir compte du matériel fragile aboutissant à des paysages avec des adventices et peu de carabes. Ce qui amène à la discussion sur les tensions entre temps de travail / gestion du matériel / équilibre biologique au sein de la parcelle pour moins traiter. Pour se protéger de « l’autre exploitation », les étudiants peuvent mettre des haies, mais cela augmente le travail.

Puis vient le temps du décompte des points, sachant qu’une exploitation a un parcellaire plus groupé que l’autre et peut réaliser des continuités plus facilement.

Les points sont attribués en fonction d’un barème basé sur des observations réalisées par l’équipe de chercheurs. Mais l’enseignant peut faire évoluer le barème si les étudiants proposent une justification particulièrement pertinente.

Il est également possible d’introduire des éléments comme « il y a un vent dominant dans le sens de la route, est-ce que les haies sont positionnées de façon à protéger les parcelles ? », ou « il y a une grande pente, est-ce que les choix sont cohérents avec les risques d’érosion ? ».

Dans un second temps des échanges de parcelles entre exploitants sont possibles…

Configuration de jeu en classe

Pour une partie, il faut compter une séance de 2h, avec une taille de groupe de 6-10 personnes maximum (6 étant un idéal). Dans les 2h, les temps d’échanges et de debriefing sont intégré, ainsi que des apports de connaissances sur les habitats, les règles de décisions des assolements etc. Il est possible de multiplier (à condition d’avoir les plateaux) les groupes : même si cette configuration n’a pas encore pu être testée, les concepteurs du jeu sont en train d’adapter le fonctionnement pour que la séance reste fluide.

De nombreux scénarios d’usages sont à encore à inventer avec les concepteurs (modalité, type d’animation, etc…) qui sont prêts à échanger avec les enseignants.

Contacts 

Pour en savoir plus, et/ou si vous êtes intéressés pour mobiliser ou expérimenter PayZZage, vous pouvez contacter :

Pour l’équipe de PayZZage, Gilles Martel, Chargé de Recherches, UMR BAGAP (Biodiversité, AGroécologie et Aménagement du Paysage), gilles.martel@inrae.fr

Pour l’institut Agro, Agrocampus-Ouest, François Guerrier, Mission d’appui à l’enseignement, francois.guerrier@agrocampus-ouest.fr

 




MEDUSA : un cadre expérimental pour enseigner à apprendre autrement en aquaécologie

MEDUSA [Modèle Expérimental sur le DUrabilité des Systèmes Aquacoles] vise à répondre aux besoins des professionnels aquacoles d’eau douce du Grand Ouest en expérimentant -avec les apprenants- des systèmes éco-responsables valorisant les services écosystémiques de l’aquaculture, et prenant en compte les enjeux sur les ressources communes.

Porté par l’établissement de Quimper-Bréhoulou, il associe l’établissement Olivier Guichard de Guérande, mais également l’Institut Agro, école d’AGROCAMPUS-OUEST, pour encourager et dynamiser les coopérations entre l’enseignement technique et supérieur.

L’action se décline en 3 objectifs :

  1. Innover dans l’apprentissage de l’aqua-écologie et au diagnostic de durabilité des entreprises aquacoles,
  2. Entretenir et diversifier les partenariats professionnels au travers des expérimentations développées par les apprenants de l’enseignement technique et supérieur,
  3. Créer une dynamique de recherche expérimentale impliquant les apprenants pour comprendre et intégrer les transitions vers l’aquaécologie.

Dans le cadre de l’action, les étudiants de l’enseignement supérieur et de l’enseignement technique des différents établissement auront des actions à conduire en partenariat. Le point fort de la démarche est de développer de nombreuses situations pédagogiques, riches et variées, s’appuyant sur des expériences concrètes – expérimentations techniques, jeux sérieux, enquêtes-diagnostiques- pour amener les étudiants à apprendre tout en développant leurs aptitudes à expérimenter avec rigueur et plaisir, dans un cadre de partenariat et de coopération. Et donc entrainer et à valoriser tout à la fois leurs compétences techniques et professionnelles, mais également à apprendre tout au long de la vie, et à coopérer ensemble (compétences psychosociales).

Pour en savoir plus : le témoignage complet, et la vidéo des partenaires lors du comité de pilotage inaugural.

Amélie Tagliaferro, EPLEFPA de Quimper Brehoulou

François Guerrier, L’institut Agro, AGROCAMPUS-OUEST