Le hackathon Gaïa : 150 jeunes explorent un chemin vers la transition les 18 et 19 mars

Questionner la transition avec Gaïa les 18 et 19 mars 2025 au campus Théodore Monod (Le Rheu 35) !

Le Lycée Théodore Monod, l’Institut Agro Rennes Angers, l’Ifip, la Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire, la Draaf/Srfd de Bretagne, et la Dger, dans un large partenariat émanant du RMT Maele, organisent le Hackathon Gaia. Après le succès des éditions précédentes concernant le défi Gaïa, ce hackathon regroupera prés de 150 jeunes de classes de Bac Pro au BTS, de 5 établissements différentes pour construire les scénarios d’avenir pour Aldaron :

  • Les BTSA ACSE du Lycée agricole de Dol de Bretagne (35)
  • Les première Bac Pro CGEA du Lycée de St hilaire du Harcouët (50)
  • Les premières Bac Pro CGEA de la MFR de Loudéac (22)
  • Première et terminales STAV, Première et terminales Bac Pro CGEA et BTS Acse du Lycée de Rennes le Rheu (35)
  • Les écodélégués du L’EPL Hector Serres (40).

Elles et ils seront accompagnés de leurs enseignants, mais également d’experts ayant à cœur d’échanger avec eux et de les aider dans leur démarche au service d’Aldaron.

Un 4ème défi Gaïa boosté sous la forme d’un Hackathon !

Gaïa est une planète dont les caractéristiques sont celles de la France (en matière d’habitants, de SAU et de contextes pédoclimatiques). Le défi Gaïa est un temps fort lors duquel des apprenants présentent à Aldaron, roi des elfes de la planète Gaïa, une solution pour nourrir sa planète de façon équilibrée, durable et autonome en énergie. Pour gagner le défi, une seule consigne, proposer une vision d’avenir la plus conforme et robuste pour répondre aux attentes du roi des Elfes. Pour convaincre le jury, tous les supports sont autorisés ! (pour en savoir plus la vidéo de lancement).

Au delà d’une solution, proposer un chemin de transition !

Cette année 9 classes de 5 établissements vont aller plus loin que le défi, en réfléchissant à la mise en place des transitions vers les systèmes agri-alimentaires efficaces de Gaïa. Pour cela, les équipes grandissent et associent des jeunes et des adultes

Des ateliers thématiques et des experts en renfort

Les apprenants se verront proposer 2 scénarios de systèmes agri-alimentaires durables : soit basé sur du landsharing (systèmes bio, plein air avec bocage), soit basé sur du landsparing (systèmes intensifs mais condensés et reforestation massive), charge à eux d’explorer une entrée thématique particulière parmi 5 :

Nous allons donc jouer avec 10 collectifs d’une vingtaine de jeunes et d’adultes. Celles et ceux qui veulent aider et échanger avec les jeunes pour les aider à réussir sont bienvenus !

Des étapes pour aider à construire son chemin de transition

Chaque collectif est accompagné par un binôme accompagnateur qui pousse à faire réfléchir et à produire, à se poser des questions

Le programme du Hackathon Gaia

  • Mardi 18 mars, 9h30 le défi Gaia : Les classes participantes s’affrontent pour faire la proposition la plus cohérente, la plus argumentée et pourquoi pas, la plus originale à Aldaron, prince des Elfes de la planète Gaïa devant un jury,
  • Mardi 18 mars, 14h à 18h Chemin de transition : Réflexions sur 5 thématiques, en 10 collectifs issus d’un mélange de toutes les classes ; chaque collectif est conduit par un enseignant et un animateur.
    • 14h-15h en atelier : chaque collectif s’approprie une thématique sur un des 2 scénarios de Gaïa proposé par
      le jury,
    • 15h-16h : interventions d’experts thématiques en amphithéâtre, réponses aux questions,
    • 16h30-18h : en atelier, chaque collectif s’interroge sur les freins, les leviers et les échelles des transitions de la
      France d’aujourd’hui vers les systèmes agri-alimentaires sur Gaïa,
    • 18h : visite de l’exploitation du lycée pour les élèves extérieurs intéressés,
    • Soirée débat.
  • Mercredi 19 mars, 9h à 13h Étapes de transitions :
    • 9h-10h : interventions d’experts thématiques, réponses au question, débat,
    • 10h30-11h30 : en atelier, chaque collectif propose des solutions pour réussir les transitions dans sa
      thématique,
    • 11h45-13h : en atelier, chaque collectif travaille à une restitution pour tous.
  • Mercredi 19 mars, 14h à 15h30 Comparer les propositions :
    • 14h : restitution des travaux des ateliers,
    • 15h : bilan du hackathon.

Participer et accompagner les étudiant.es ?

Vous souhaitez tenter l’aventure du défi Gaïa avec nous et aider à l’animation du Hackathon ? N’hésitez pas à nous contacter !. Un temps de préparation/information est prévu en amont du défi  Lise.emeraud@educagri.fr

Sitographie Gaïa

https://pollen.chlorofil.fr/le-defi-de-gaia-un-jeu-serieux-pour-reflechir-a-la-resilience-des-systemes-delevage-de-demain/

Le défi de Gaia : un jeu sérieux pour réfléchir à la résilience des systèmes d’élevage de demain :

https://pollen.chlorofil.fr/toutes-les-innovations/monparam/4936/

Défi Gaïa : un challenge inter-classes pour nourrir une population de façon durable https://www.ensfea.fr/wp-content/uploads/2023/09/E23_Com_EMERAUD_Lise.pdf, et le diaporama https://www.ensfea.fr/wp-content/uploads/2023/10/M01_Lise_EMERAUD.pdf  à retrouver sur le site de l’événement : https://www.ensfea.fr/appui/seminaires-de-lappui/les-rencontres-experiences-collectives-pour-former-aux-transitions-et-a-lagroecologie/




L’égalité des chances : un défi partagé ! Campus Théodore Monod – le Rheu (35)

Les lycées agricoles accueillent prés de 50% de filles, une parité qui masque des ségrégations de genre en fonction des spécialités choisies, où l’on observe la masculinisation des métiers agricoles. Trouver et prendre sa place comme « femme » dans les métiers agricole n’est pas une évidence., Il apparaît encore très actuel de lutter contre les stéréotypes de genre dans le milieu agricole, tout autant que contre toutes formes de discriminations (handicap, d’origine sociale, culturelle et géographique, …). Au-delà des relations et de la reproduction de ces discriminations, il est également question des assignations que les jeunes filles et garçon s’attribuent dans leurs choix d’orientation, par exemple de choix de filière et de poursuite d’études supérieures longues.

Le sujet de l’égalité des chances rejoint celui de la lutte contre le décrochage scolaire, et s’inscrit pleinement dans les politiques publiques des Ministères de l’Agriculture et de l’Éducation nationale, dont dépend le Campus Monod situé au Rheu, en proximité de Rennes.

Mais en pratique, dans un établissement qui accueille plus de 1000 apprenants ainsi qu’une large communauté éducative, comment faire vivre concrètement ces missions éducatives ? Comment rendre opérant et efficace les démarches inscrites dans les activités ce chacun.e (pratiques artistiques, vécu en entreprise, poursuite d’études, ouverture aux métiers,…) ?

Ciné-débats, pratiques artistiques, démarches d’enquête, partenariats, cordées de la réussite et préparation aux concours, rencontres professionnelles, etc…., dans le témoignage ci-après, Véronique Specht (ESC) et Corinne Fablet (SESG) témoignent des différentes actions qu’elles mettent en œuvre et accompagnent au service de l’égalité des chances de toutes et tous au sein du Campus Monod.

L’égalité des chances : un défi partagé ! Campus Théodore Monod – le Rheu (35)

Janvier 2025




Save the date : Participez à l’école chercheur sur les jeux sérieux pour l’action en agriculture environnement et territoire 16 au 20 juin 2025 à Clermont-Ferrand

Cliquez ici pour vous pré-inscrire

Vous pourrez ainsi :
• Comprendre l’ensemble des étapes d’un jeu sérieux : de l’idéation à la diffusion, en passant par la conception, l’ingénierie, les aspects juridiques ou encore la valorisation.
• Mettre en œuvre concrètement un jeu sérieux pour l’action en équipe et bénéficier du partage d’expériences.
• Élargir vos réseaux de partenariats

Vous êtes intéressé.e par les jeux sérieux pour l’action ?
Vous êtes chercheur.e, enseignant.e ou actrice.eur du développement ?
Participez à la première formation consacrée aux jeux sérieux pour l’action, dans les champs de l’agriculture, du territoire et de l’environnement ! : Concevoir, mobiliser, diffuser des jeux sérieux pour l’action en agriculture environnement et territoire, du 16 au 20 juin 2025 à Clermont-Ferrand

Les jeux sérieux pour l’action se distinguent des jeux visant une acquisition stricte de connaissances. Ils visent à construire des situations pour agir et transformer le réel d’une situation. Ils amènent à faire des choix, prendre des décisions en situation complexe, organiser la concertation…. A ce titre ils ont une dimension capacitance. Ils permettent donc d’aider à réfléchir à des situations complexes, amener à se poser des questions, créer des liens entre apprenants, donner du sens aux enseignements, améliorer le climat de travail, développer des capacités d’analyse systémique, prendre plaisir à débattre, justifier, argumenter, expérimenter, …

Les jeux sérieux sont une source d’inspiration pour la pratique pédagogique. Ils permettent également de proposer en peu de temps une situation qui ancre les apprentissages dans une dynamique pragmatique de résolution de problème qui fait sens, le but du jeu étant liée aux buts d’apprentissages. Pour en savoir plus, nous vous indiquons ci-dessous quelques exemples de réalisation dans l’enseignement agricole en partenariat avec les acteurs de la recherche ou du développement.

Cette action de formation est inscrite au plan national des formations pour l’enseignement agricole public en accompagnement des actions d’innovation pédagogiques . L’offre de stage est actuellement en cours d’enregistrement sur la plate-forme Renoirh. Renseignement : francois.guerrier@agrocampus-ouest.fr




Revoir le Webinaire TANGGO : Coopération BTS et GIEE pour la conception d’un système biotechnique innovant

Le premier webinaire de témoignage et d’échanges entre les acteurs du projet TANGGO a eu lieu le 8 octobre de 14h00 à 15h.  A cette occasion nous avons pu entendre le témoignage de Marina Pizzala, coordinatrice du BTS ACSE à Coutances qui présente le dispositif qu’elle a mis en place avec les BTS ACSE 2 et le GIEE Autonomie de la Manche (et ses collègues) autour du module M59 « Conception d’un système biotechnique innovant« .

Vous pouvez également retrouver l’intégralité du témoignage de Marine avec les vidéos des jeunes en suivant le lien : Apprendre à concevoir un système biotechnique innovant en travaillant avec des agriculteurs d’un GIEE : L’expérience des BTS ACSE 2 du Campus Métier Nature de Coutances

Accès au webinaire

Chapitrage :

00:00 Présentation des séminaires TANGGO
02:08 Présentation de Marine Pizzala, enseignante d’agronomie en BTS au Campus métiers Nature de Coutances
02:32 Origine de la coopération avec le GIEE
03:31 La conception du dispositif
04:12 Les finalités et objectifs pour les enseignants
04:53 Les étapes du dispositif 09:36 Évaluation du dispositif CCF et M59
10:29 Partenariat avec SESG
11:23 La restitution aux éleveurs
12:36 Ce que cela produit
16:03 Les effets pour les étudiants
17:04 Intérêt du collectif et objectif de TANGGO
19:25 Quelles perspectives avec la réformes du BTS Acs-Agri
20:31 Points d’amélioration
23:04 Faire le CCF lors de la restitution ?
26:27 Autre exemple d’organisation de restitution
27:55 Des conditions pour une restitution réussie
28:31 Dans la réforme, garder le partenariat avec le GIEE
29:04 Accompagner les jeunes sur le terrain ? Ou pas ?
31:33 Lien autonomie et engagement des jeunes
32:01 Une situation de coopération qui donne du sens (but) aux sorties scolaires (autres situations)
32:50 Ajuster ambitions et attendus selon les publics
38:03 Une situation capacitance… sous conditions !
41:21 Une situation qui crédibilise les enseignants
42:43 Une situation professionnelle intégrative et potentiellement ouverte aux autres enseignements
46:10 L’enjeu de bien placer le CCF
48:41 Comment les agriculteurs évoluent ?

Le projet TANGGO (Transmettre l’Agroécologie aux Nouvelles Générations par les GrOupes) vise à favoriser la circulation des connaissances produites dans les collectifs agricoles en transition vers l’agroécologie, à concevoir et valoriser des séquences pédagogiques apprenantes (approche capacitaire) et engageantes (ancrochage ), et renforcer l’intérêt des jeunes pour apprendre de et en collectifs pour la résolution de problèmes dans une perspective de transition agro-socio écologique.

Pour en savoir plus vous pouvez contacter :

  • Marion Diaz, François Guerrier, l’Institut Agro Rennes-Angers
  • Manon Hardelay, Chambre d’Agriculture de Normandie
  • Emmanuel Bon, DRAAF de Normandie
  • Emmanuelle Zanchi, DRAAF de Bretagne

Crédits Photos : Gabriele Fortino




Les webinaires Crisalide : pour renforcer vos compétences à enseigner les transitions (agro) écologiques

L’équipe Crisalide organise 4 webinaires (cf. PDF ci joint) qui s’adressent à nous tous, membres de la communauté pédagogique et éducative et acteurs du DNA . N’hésitez pas d’ailleurs à diffuser ce message !

Nous vous invitons tous au 1er webinaire « Crisalide » qui aura lieu le 23 septembre, de 16h00-17h15 : « Des ressources pour enseigner et apprendre les transitions avec le territoire » animé par Christian Peltier (Bergerie Nationale) et Anne Pujos (Ensfea)

(Lien de connexion : https://framaforms.org/webinaire-crisalide-enseigner-et-apprendre-les-transitions-avec-le-territoire-23-septembre-2024)

Vous retrouverez tous les détails de ces RDV sur cette plaquette Webinaire Crisalide_ref_EPA_2024-2025.pdf




TANGGO : Favoriser les coopérations entre enseignement agricole et collectifs d’agriculteurs en transition vers l’agroécologie

TANGGO : Transmettre l’Agroécologie aux Nouvelles Générations par les GrOupes (TANGGO)

Le projet CASDAR TANGGO est issu d’un double constat. Côté développement agricole, les collectifs d’agriculteurs sont considérés comme un des « leviers » favorisant les transitions agro-écologiques. Ces collectifs, bien que soutenus par différents dispositifs (groupes DEPHY, Ecophyto, GIEE…) peinent à mobiliser au-delà d’un cercle de convaincus. Côté enseignement agricole, la généralisation de l’approche capacitaire nécessite de mettre au cœur de la formation les situations professionnelles emblématiques des métiers visés, mais adaptées pour la formation. A cela vient s’ajouter la nécessité d’adapter les formations aux enjeux de la transition agroécologique d’une part, mais également aux évolutions des publics en formation (rapport au savoir, à l’apprendre, coopération avec les adultes et entre pairs…).

Dans un cas comme dans l’autre la coopération entre un groupe d’agriculteurs réfléchissant à des pratiques agroécologiques et une classe d’apprenants est une opportunité pour faire face à ces défis. C’est pourquoi 13 établissements de l’enseignement agricole (9 en Normandie, 4 en Bretagne) et 20 collectifs agricoles animés par les Chambres d’agriculture, des CIVAM ou des CUMA se sont engagés dans le projet CASDAR TANGGO. Le projet, piloté par la Chambre d’agriculture de Normandie, se déploie en Normandie et en Bretagne entre septembre 2023 et septembre 2027.

Il doit permettre d’atteindre les objectifs suivants :

  • Favoriser la circulation des connaissances produites dans les collectifs agricoles en transition vers l’agroécologie via la coopération entre apprenant et agriculteurs de ces collectifs,
  • Concevoir et valoriser des dispositifs pédagogiques avec le double objectif d’apprentissage (approche capacitaire) et d’ancrochage des apprenants,
  • Susciter l’intérêt des jeunes pour ces collectifs en particulier en matière d’apprentissage et de résolution de problèmes pratiques dans une perspective de transition agroécologique.

De nombreux témoignages seront réalisés prochainement pour analyser les dispositifs pédagogiques mis en œuvre dans ce cadre.

Pour en savoir plus vous pouvez contacter :

  • Marion Diaz, François Guerrier, l’Institut Agro Rennes-Angers
  • Manon Hardelay, Chambre d’Agriculture de Normandie
  • Emmanuel Bon, DRAAF de Normandie
  • Emmanuelle Zanchi, DRAAF de Bretgane

Crédits Photos : Aurélie Lajoye, Gabriele Fortino

Marion Diaz, l’Institut Agro Rennes Angers, juillet 2024




Dessinez le verger de demain ? un jeu sérieux pour concevoir des systèmes agroécologiques

Comment concevoir des systèmes arboricoles agroécologiques pour réduire l’usage d’intrants ? Quels choix pertinents réaliser pour maximiser les processus naturels de régulation en tenant compte de différents leviers à combiner ? Comment appréhender et comprendre de façon opérationnelle et efficace les interactions complexes entre ces leviers, tout en tenant compte du contexte pédo-climatique, des impératifs de production, mais également de considérations économiques (investissements) ?

C’est le défi que propose de relever le jeu sérieux « dessinez le verger de demain » conçu par Arnaud Dufils et Servane Penvern de l’unité écodéveloppement d’INRAE et Armelle Favery du service communication d’INRAE PACA. Les thématiques de jeu retenues comme la diversification des productions et les régulations naturelles s’appuient sur les travaux du groupe de réflexion « Verger Durable » où arboriculteurs, expérimentateurs, conseillers et scientifiques ont explorés certaines pistes pour améliorer la durabilité des productions fruitières1 .

Le jeu « dessinez le verger de demain »

La finalité de cet outil participatif est de sensibiliser les participants au fonctionnement des systèmes agroécologiques et en particulier pour la production de fruits, à la complexité biologique, agronomique, écologique, technique et économique d’une agriculture durable.

Concrètement, il se présente sous la forme d’un jeu de plateau qui se joue en 3 équipes, chacune des équipes devant définir ses choix d’orientation de système et implanter leur verger sur une parcelle représentée sur le plateau de jeu. Chaque parcelle a des caractéristiques similaires et différentes des autres. Le principe est alors d’aborder la complexité de l’aménagement des parcelles en testant différents leviers, certains encore au stade de l’expérimentation, et étudier les interactions entre ces leviers.

Pour cela, les participants endossent le rôle d’un arboriculteur désireux de planter un verger respectant les principes de l’agroécologie pour réduire l’usage d’intrants. En fonction du niveau de maîtrise des joueurs (néophyte, intermédiaire, avancé), la séance de jeu va permettre de découvrir, de comprendre ou bien d’optimiser des systèmes arboricoles à l’échelle de la parcelle et de son environnement, voire d’ouvrir aux dimensions socio-économiques de la production.

Déroulement

Le but du jeu

La partie se déroule avec 3 équipes qui doivent définir des choix d’orientation de système, puis en fonction choisir une parcelle parmi trois. Les joueurs ont la possibilité d’activer jusqu’à 5 leviers parmi 7 qui sont proposés (diversifier les espèces fruitières, implanter des espèces non fruitières hautes,…). A l’issue du jeu, un temps d’évaluation et d’institutionnalisation est animé par le maître du jeu avec les participants pour discuter des solutions envisagées et les évaluer autour de 6 critères : production, charge de travail, biodiversité, intrants, investissements, régulation naturelle. A l’issue de la partie les joueuses et joueurs se voient attribuer des points en fonction de leurs choix.

Durée

En fonction des intentions pédagogiques de l’équipe éducative, il convient de compter entre 2 et 4h, soit 2h pour la séance de découverte du jeu et 2h supplémentaires pour une phase d’approfondissement et d’amélioration.

Intérêt pédagogique

L’intérêt porte à la fois sur la dimension collaborative entre joueuses et joueurs comme sur la dimension des apports qui peuvent être réalisés lors du lancement du jeu, en réponse à des questions, et surtout lors du temps évaluatif final ! Là le but n’est pas tant d’apporter un avis expert sur chaque solution que de permettre la mise en dialogue pour faciliter la compréhension des interactions entre les leviers et la mise en questionnements des apprenants. Mais, le jeu permet également un travail de conception et de créativité dans la mesure où il ouvre sur une pluralité de possibles, chaque solution étant différente d’une équipe à l’autre, une façon d’éduquer également à la diversité. Pour aider à la mise en œuvre, un livret pédagogique est disponible auprès des concepteurs du jeu (Arnaud Dufils), et un exemplaire du jeu a été mis à disposition de la plateforme GAMAE https://gamae.fr/ (contact Pierre Chalier)

Pour en savoir plus : contact arnaud.dufils@inrae.fr

D’autres ressources sont également disponibles sur le site de l’UMT SI Bio

Le teaser du jeu 

La présentation du jeu en vidéo

François Guerrier L’Institut Agro Rennes-Angers, Arnaud Dufils Inrae, juillet 2024




Un dispositif de médiation animale pour accompagner la réussite de toutes et tous à l’EPLEFPA de la Roche/Yon

Quand les outils « ordinaires » ne suffisent pas, ne suffisent plus, ou ne sont tout simplement pas adaptés, comment recréer le lien éducatif et pédagogique avec certains jeunes pour les amener à construire des capacités pour réussir ? Comment aider ces jeunes pour qui les montées en tension qui amènent parfois conflictualité et l’insolence, mais démobilisation, sont « plus fortes que [nous]  » ?

Pour ces différentes voies de formation, le lycée Nature de la Roche sur Yon propose  un dispositif de médiation animale complémentaire à ses différentes actions visant l’accompagnement social des jeunes.

L’action s’est mise en place il y a 6-7 ans, à l’initiative d’une formatrice du CFPPA (formation pour adulte) qui a proposé ses services à l’établissement pour travailler sur des situations complexes, qui ne pouvaient se dénouer dans un contexte ordinaire de confrontation et de face à face. Alors directeur du lycée Nature, Daniel Greiner a tout de suite soutenu cette approche innovante en créant les conditions pour débusquer quelques moyens et expérimenter l’action. Initiée dans un premier temps au CFA, l’action a été diffusée à l’ensemble de l’EPL comme étant une volonté de l’établissement de proposer un élément pour accompagner les apprenants de façon un petit peu différente des activités déjà pratiquées dans l’établissement.

L’idée générale pour les acteurs éducatifs impliqués est de considérer qu’il convient d’aider les jeunes à se doter des capacités dont elles et ils ont besoin pour réussir : gérer son stress pour les examens, essayer de comprendre d’où vient son état de tension et d’énervement pour le réguler, se construire des routines pour s’apaiser, etc…

Aussi, quand les dispositifs et leviers d’actions traditionnels (entretiens, sanctions, cours, parents, amis, patron,) ne sont pas ou plus opportuns, les acteurs éducatifs proposent cette option aux jeunes et à leurs familles ou maîtres d’apprentissage. Et cela fonctionne. Tant pour « s’apaiser », que de prendre de la distance sur le « pourquoi j’ai besoin de faire l’intéressant », mais aussi au-delà de mettre des mots sur le bien-être que procure le fait d’être avec l’animal.

Le témoignage ci-après vous propose de mieux comprendre comment fonctionne cette action de médiation animale, avec une opérationnalisation un peu différente entre le lycée et le CFA. Des vidéos des principaux intéressés illustrent ce témoignage.

Contact Maud Rabu

François Guerrier Nathalie Bletterie, L’institut Agro Eduter Juillet 2024

François Guerrier, Nathalie Bletterie, Juillet 2024

Merci à Frédérique Dubourdieu, Xavier Bonniez, Rodolphe Lambert, Maud Rabu, Antoine, Curil, Ilona et Salomé !




Référent EPA, enseignant et formateur, coordonnateur,directeur adjoint… Inscrivez-vous aux Webinaires Crisalide 2024 -2025

L’équipe Crisalide organise 4 webinaires qui s’adressent à nous tous, membres de la communauté pédagogique et éducative et acteurs du DNA .

Nous vous invitons tous au 1er webinaire « Crisalide » qui aura lieu le 23 septembre, de 16h00-17h15 : 

Il aura pour thème« Des ressources pour enseigner et apprendre les transitions avec le territoire »  et sera animé par Christian Peltier (Bergerie Nationale) et Anne Pujos (Ensfea)

Le lien de connexion :
 https://framaforms.org/webinaire-crisalide-enseigner-et-apprendre-les-transitions-avec-le-territoire-23-septembre-2024

.

Vous retrouverez tous les détails de ces webinaires sur cette plaquette au format PDF




Rencontres nationales de l’innovation pédagogique 2024 : Transitions : diversité des lieux et diversité des ressources pour apprendre

L’enseignement agricole s’est engagé dans la transition agroécologique en 2014 avec le plan « enseigner à produire autrement » (EPA), puis plus largement dans « les transitions » avec le second plan EPA (EPA2). Ces deux plans se sont traduits par des évolutions importantes dans les référentiels de diplômes et les recommandations pédagogiques et didactiques qui les accompagnent. Pour répondre à ces prescriptions, les enseignants et formateurs, accompagnés par le dispositif national d’appui, ont expérimenté de nouvelles pratiques : démarche d’enquête, didactiques des questions socialement vives, cartographie de la controverse, élaboration de scénarios du futur, explicitation du vécu en entreprise…

Ces Rencontres se proposent, par la mise en discussion de ces expériences, de questionner la diversité des lieux et des ressources pour apprendre à s’adapter aux changements déjà en cours, mais aussi, et peut-être surtout, pour apprendre à devenir auteur, individuellement et collectivement, des transitions à engager.

La présentation de ces journées ainsi que les modalités d’inscription sont précisées dans la Note de Service DGER/SDPFE/2024-321 12/06/2024.

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