Le hackathon Gaïa : 150 jeunes explorent un chemin vers la transition les 18 et 19 mars

Questionner la transition avec Gaïa les 18 et 19 mars 2025 au campus Théodore Monod (Le Rheu 35) !

Le Lycée Théodore Monod, l’Institut Agro Rennes Angers, l’Ifip, la Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire, la Draaf/Srfd de Bretagne, et la Dger, dans un large partenariat émanant du RMT Maele, organisent le Hackathon Gaia. Après le succès des éditions précédentes concernant le défi Gaïa, ce hackathon regroupera prés de 150 jeunes de classes de Bac Pro au BTS, de 5 établissements différentes pour construire les scénarios d’avenir pour Aldaron :

  • Les BTSA ACSE du Lycée agricole de Dol de Bretagne (35)
  • Les première Bac Pro CGEA du Lycée de St hilaire du Harcouët (50)
  • Les premières Bac Pro CGEA de la MFR de Loudéac (22)
  • Première et terminales STAV, Première et terminales Bac Pro CGEA et BTS Acse du Lycée de Rennes le Rheu (35)
  • Les écodélégués du L’EPL Hector Serres (40).

Elles et ils seront accompagnés de leurs enseignants, mais également d’experts ayant à cœur d’échanger avec eux et de les aider dans leur démarche au service d’Aldaron.

Un 4ème défi Gaïa boosté sous la forme d’un Hackathon !

Gaïa est une planète dont les caractéristiques sont celles de la France (en matière d’habitants, de SAU et de contextes pédoclimatiques). Le défi Gaïa est un temps fort lors duquel des apprenants présentent à Aldaron, roi des elfes de la planète Gaïa, une solution pour nourrir sa planète de façon équilibrée, durable et autonome en énergie. Pour gagner le défi, une seule consigne, proposer une vision d’avenir la plus conforme et robuste pour répondre aux attentes du roi des Elfes. Pour convaincre le jury, tous les supports sont autorisés ! (pour en savoir plus la vidéo de lancement).

Au delà d’une solution, proposer un chemin de transition !

Cette année 9 classes de 5 établissements vont aller plus loin que le défi, en réfléchissant à la mise en place des transitions vers les systèmes agri-alimentaires efficaces de Gaïa. Pour cela, les équipes grandissent et associent des jeunes et des adultes

Des ateliers thématiques et des experts en renfort

Les apprenants se verront proposer 2 scénarios de systèmes agri-alimentaires durables : soit basé sur du landsharing (systèmes bio, plein air avec bocage), soit basé sur du landsparing (systèmes intensifs mais condensés et reforestation massive), charge à eux d’explorer une entrée thématique particulière parmi 5 :

Nous allons donc jouer avec 10 collectifs d’une vingtaine de jeunes et d’adultes. Celles et ceux qui veulent aider et échanger avec les jeunes pour les aider à réussir sont bienvenus !

Des étapes pour aider à construire son chemin de transition

Chaque collectif est accompagné par un binôme accompagnateur qui pousse à faire réfléchir et à produire, à se poser des questions

Le programme du Hackathon Gaia

  • Mardi 18 mars, 9h30 le défi Gaia : Les classes participantes s’affrontent pour faire la proposition la plus cohérente, la plus argumentée et pourquoi pas, la plus originale à Aldaron, prince des Elfes de la planète Gaïa devant un jury,
  • Mardi 18 mars, 14h à 18h Chemin de transition : Réflexions sur 5 thématiques, en 10 collectifs issus d’un mélange de toutes les classes ; chaque collectif est conduit par un enseignant et un animateur.
    • 14h-15h en atelier : chaque collectif s’approprie une thématique sur un des 2 scénarios de Gaïa proposé par
      le jury,
    • 15h-16h : interventions d’experts thématiques en amphithéâtre, réponses aux questions,
    • 16h30-18h : en atelier, chaque collectif s’interroge sur les freins, les leviers et les échelles des transitions de la
      France d’aujourd’hui vers les systèmes agri-alimentaires sur Gaïa,
    • 18h : visite de l’exploitation du lycée pour les élèves extérieurs intéressés,
    • Soirée débat.
  • Mercredi 19 mars, 9h à 13h Étapes de transitions :
    • 9h-10h : interventions d’experts thématiques, réponses au question, débat,
    • 10h30-11h30 : en atelier, chaque collectif propose des solutions pour réussir les transitions dans sa
      thématique,
    • 11h45-13h : en atelier, chaque collectif travaille à une restitution pour tous.
  • Mercredi 19 mars, 14h à 15h30 Comparer les propositions :
    • 14h : restitution des travaux des ateliers,
    • 15h : bilan du hackathon.

Participer et accompagner les étudiant.es ?

Vous souhaitez tenter l’aventure du défi Gaïa avec nous et aider à l’animation du Hackathon ? N’hésitez pas à nous contacter !. Un temps de préparation/information est prévu en amont du défi  Lise.emeraud@educagri.fr

Sitographie Gaïa

https://pollen.chlorofil.fr/le-defi-de-gaia-un-jeu-serieux-pour-reflechir-a-la-resilience-des-systemes-delevage-de-demain/

Le défi de Gaia : un jeu sérieux pour réfléchir à la résilience des systèmes d’élevage de demain :

https://pollen.chlorofil.fr/toutes-les-innovations/monparam/4936/

Défi Gaïa : un challenge inter-classes pour nourrir une population de façon durable https://www.ensfea.fr/wp-content/uploads/2023/09/E23_Com_EMERAUD_Lise.pdf, et le diaporama https://www.ensfea.fr/wp-content/uploads/2023/10/M01_Lise_EMERAUD.pdf  à retrouver sur le site de l’événement : https://www.ensfea.fr/appui/seminaires-de-lappui/les-rencontres-experiences-collectives-pour-former-aux-transitions-et-a-lagroecologie/




La coopération Groupe Dephy et BTS Acse pour expérimenter l’intérêt de différents couverts végétaux (M57-M58) Témoignage d’équipe Webinaire Replay

Échanges autour de pratiques apprenant.es

Ouvert à toutes et tous, le troisième webinaire de témoignage et d’échanges avec les acteurs du projet CASDAR TANGGO a eu lieu le 4 février 2025 de 14 à 15h.

Lors de ce webinaire, vous pourrez échanger avec :

  • Zeineb Bessaidi, enseignante d’agronomie au lycée agricole de la Ville Davy (Quessoy 22)
  • Frédérique Canno, Conseillère de la Chambre d’agriculture de Bretagne, animatrice du groupe DEPHY 22

Elles témoignent du dispositif qu’elles ont mis en place avec les BTS ACSE 1 dans le cadre du projet TANGGO. Il s’agit d’un dispositif d’expérimentation qui s’appuie sur une commande réelle, qui concerne l’intérêt des couverts végétaux pour la rétention des nitrates. Après s’être approprié la problématique du groupe d’agriculteurs et avoir testé les outils et le protocole proposé par la conseillère, les étudiants ont réalisé des pesées de biomasse, traité les données, interprété les résultats, et restitué au groupe en participant au temps d’échanges. Ce dispositif est intégré aux modules contribuant à entraîner la capacité professionnelle « Conduire des systèmes biotechniques dans une perspective de durabilité » du BTS ACSE. Cette année la coopération se poursuit avec la perspective de la rénovation du BTS Acse’Agri…

Revoir le webinaire : https://youtu.be/Elavl6K6INo

N’hésitez pas à parler de ce webinaire autour de vous : ce temps est ouvert à tous (y compris hors du réseau TANGGO!).

Pour retrouver les autres épisodes d’un Tanggo les Pieds Sur Terre :

Carole Wandewalle, formatrice à la MFR de la Ferté Macé,, présente une situation d’apprentissage intermédiaire pour apprendre à caractériser un système de culture, mesurer sa durabilité et appréhender la complémentarité entre les productions (MFR Ferté-Macé)

Marina Pizzala, coordinatrice du BTS ACSE au CAMPUS METIERS NATURE de Coutances présente le dispositif mis en place avec les BTS ACSE 2 et le GIEE Autonomie de la Manche (et ses collègues) autour du module M59 « Conception d’un système biotechnique innovant » .

 

Le point de vue des jeunes sur cette action :

 

 

 

 

 




Nouveau monde : Une expérimentation pédagogique mobilisant la pratique théâtrale pour reconstruire du « commun » jeunes et adultes en filière service.

Comment créer un espace de coopération et d’apprentissages entre les adultes et les jeunes permettant à la fois l’expression, la compréhension et la reconnaissance mutuelle, qui puisse faire sens avec les attendus du diplôme professionnel délivré dans le parcours SAPAT ?

Cliquez pour la version Pdf du témoignage Nouveau_monde

Depuis plusieurs années l’équipe pédagogique du lycée Jean Moulin à Saint Brieuc note des difficultés croissantes pour amener les jeunes à rester et réussir en filière service. Dans les constats, il ressort principalement la difficulté, tant entre adultes que chez les jeunes, d’avoir à gérer l’hétérogénéité : des niveaux, des attentes, des conceptions pédagogiques, des souhaits d’orientation, des parcours … ce qui occasionnerait de plus en plus de difficultés pour se comprendre, se parler, se respecter, se sentir en sécurité, apprendre, etc… De nombreuses différences entre jeunes, entre jeunes et adultes, mais également au sein de l’équipe pédagogique, qui amènent incompréhensions et conflictualités. Aussi, plusieurs questions se posent : Comment faire pour engager et mobiliser les élèves dans la durée ? Comment considérer ou prendre en compte la différence et l’hétérogénéité ? Comment allouer nos moyens (temps et compétences) pour ne pas s’épuiser ? Comment améliorer le sentiment d’efficacité personnel des élèves dans les classes entrantes ?

Pour certains membres de l’équipe pédagogique, cela renforce l’enjeu de “construire un commun” avec les jeunes, mais aussi avec et entre les adultes.

En réponse à ces questionnements, ce témoignage présente quelques résultats d’une expérimentation pédagogique qui s’est déroulé sur l’année 2020-2021, et dont l’objet était de vivre et faire vivre une expérience d’initiation à la pratique théâtrale associant dans l’action les adultes et les jeunes, afin de recréer un espace de partage et de dialogue propice à apprendre et enseigner en filière SAPAT. Il s’agit entre autre chose d’essayer de faire se rencontrer jeunes et adultes sur un terrain « d’ignorance mutuelle » car elles et ils ne sont pas des praticiens confirmés, mais également de le faire dans un « espace vide », dont nous faisons l’hypothèse qu’il ne le restera pas très longtemps, tellement les un.es et les autres sont porteurs et apporteurs de diversités et de richesses !

Prévue sur sur 3 ans, cette expérimentation n’a pas pu aller à son terme du fait d’un ensemble de difficultés, notamment en rapport avec le contexte du Covid-19. Pour autant les acteurs ont observé de premiers résultats très encourageants, mais également questionner l’intérêt (et la nécessité peut-être ?) de construire dans la durée une culture de l’expérimentation en établissement pour améliorer ses pratiques. Autrement dit, le témoignage d’une expérimentation qui n’est ni parfaite ni idéale, et cherche à reflèter le réel d’un établissement qui cherche à faire de l’innovation pédagogique !

Accéder au témoignage complet et à la vidéo illustrative : Nouveau monde et EPA : La pratique théâtrale pour reconstruire du « commun » entre étudiants et enseignants en filière service

Pour en savoir plus sur l’action, n’hésitez pas à nous contacter. François Guerrier, Corinne Covez, l’Institut Agro Eduter, Diane Giorgis et Ali Khelil de La Compagnie Après le Mur

#Theatrelycée, #Compagnieapreslemur, #Sapat, #Institut_Agro, #Ancrochage, #Luttecontreledécrochage, #Aventure_du_vivant




« Quoi planter en 2050 ? » : Séminaire à l’initiative de l’EFPLEFPA de Merdrignac le 09/11/2023 pour prendre en compte les changements climatiques

Notre territoire connaît des sécheresses qui s’accentuent et qui changent radicalement nos paysages.

Devant ce constat, l’exploitation des serres du Mené souhaite s’engager auprès des acteurs locaux. Elle a ainsi un rôle pivot, tant dans son ingénierie auprès des apprenants que dans sa capacité à apporter des solutions techniques (notamment sur les substrats et sur les palettes végétales produites). L’exploitation joue ainsi pleinement son rôle, relayé ensuite dans la pédagogie située dans le territoire. Une offre structurée autour du projet « du milieu sec à la pépinière engagée ».

Aussi, et pour répondre à ces dynamiques, dans le Centre Bretagne, l’EPLEFPA de Merdrignac coordonne un événement autour de la question suivante : « quoi planter en 2050 ? » en partenariat avec des collectivités territoriales, services techniques et administratifs, le Syndicat Mixte du Grand Bassin de l’Oust, des entreprises d’aménagements paysagers, des associations d’habitants, d’équipes pédagogiques et d’apprenants.

  • Au regard des ressources à manquer (sol, eau et foncier disponible) et des contraintes économiques, quelle évolution des pratiques pour aménager les paysages de demain ?
  • Quelles expérimentations, tant techniques que pédagogiques, sont à prévoir ?
  • Où pouvons-nous envisager d’agir, notamment dans nos aménagements de bourgs et/ou dans nos chemins creux ?

Pour ce faire, une journée d’information est prévue le 09 novembre afin de recenser les besoins d’acteurs engagés dans ces problématiques. Chaque invité participe à un atelier, notamment afin de co-construire un planning d’une journée attendue dans le cadre de l’événement « quoi planter en 2050 ? ».

5 ateliers de travail sont proposés :

  • Quelles règles de l’art pour la préservation de nos sols et quelle palette végétale est adaptée ? Quelles pratiques sont à mettre en œuvre ?
  • Comment adapter l’entretien, tant dans les moyens humains que techniques, aux aménagements créés ? Quels changements sont à prévoir ?
  • Comment pouvons-nous partager des expérimentations à l’échelle de notre territoire ? Entre initiatives privées et/ou publiques, comment recenser les projets paysagers originaux ?
  • Quels sont les besoins en termes de stratégie et de conception pour valoriser nos paysages ? Quelle offre pédagogique est attendue et pour quelle finalité (cadre de vie, tourisme, économique…) ?
  • Au regard des enjeux soulevés, quels sont les programmes et les aides financières que les acteurs peuvent solliciter ? Quelle ingénierie est requise ?

L’après-midi est consacrée à la visite de jardins expérimentaux menés sur la commune de Saint-Vran, en partenariat avec la DREAL Bretagne.

Pour plus d’informations, contactez David Jousselin david.jousselin@educagri.fr, Benoît Bertrand benoit.bertrand@educagri.fr, et Maxime Pailler maxime@pailler.fr

Crédits Photos Léo Charrier




Les témoignages des étudiants et de l’équipe pédagogique engagés dans l’AMI évaluation sans note au lycée de l’Orne

Évaluer sans note ? La parole des acteurs !

Dans le cadre de son expérimentation pédagogique en réponse à l’appel à manifestation d’intérêt « ESN », les étudiant.es et l’équipe pédagogique de BTS GPN du Lycée de Sées et leurs accompagnateurs ont pris l’initiative de laisser une trace « sensible » et directe de leur(s) expérience(s).

Selon leurs points de vue, et leurs approches de l’évaluation sans note, ils nous livrent leurs témoignages subjectifs. Leurs réflexions sont tantôt individuelles, tantôt collectives, toujours sincères.

Cette série d’environ 20 podcasts de durées variables, a été réalisée à partir d’entretiens conduits par Myriam Gaujoux (IEA Biologie-Ecologie) et François Guerrier (L’institut Agro Rennes-Angers), avec comme ambition :

  • de laisser une trace, à partir de la parole des acteurs (elles et ils ont donné leur accord),
  • permettre à chacun-e une écoute la plus libre possible, propice aux questionnements, idées, et interprétations personnelles,
  • et pourquoi pas, donner l’envie de contacter ces collègues qui possèdent une expérience sérieuse sur le thème de l’évaluation sans note !

Vous y retrouverez leurs découvertes, tâtonnements, réussites, objectifs, conseils, et les effets qu’ils en observent, et des explications sur leur choix collectif… car ils ne souhaitent pas revenir aux notes !

Bonne écoute

Les témoignages en podcasts des étudiant.es et de  l’équipe pédagogique !

 

François Guerrier et Myriam Gaujoux, juillet2023




Les vidéos des participant.es et les résultats de l’expérimentation « Devenir Ingénieur.e avec un BTS en Pays de la Loire et Bretagne »

L’expérimentation Devenir ingénieur avec un BTS a été mise en place entre 2020 et 2023 en Bretagne et Pays de la Loire. Elle repose sur un réseau de 2 établissements publics de l’enseignement supérieur et de 9 établissements publics de l’enseignement technique sur les régions Bretagne et Pays de la Loire. Elle s’adresse aux apprenants de BTS agricole pour :

  • Lutter contre les phénomènes autocensure ;
  • Encourager la réflexion des jeunes sur la connaissance de soi et donc les aider à prendre conscience de leurs potentialités ;
  • Faire évoluer le regard des adultes sur ces jeunes en les invitant à considérer le BTS comme une étape et non comme une fin en soi ;
  • Faire évoluer les représentations des jeunes de l’enseignement technique sur les jeunes de l’enseignement supérieur long et réciproquement.

Accédez au témoignage complet (descriptif du projet, du dispositif, les effets, résultats, conditions de réussites, témoignages vidéos : Devenir ingénieur·e avec un BTS » en Bretagne et Pays de la Loire : une expérimentation pour encourager la réflexion sur les poursuites d’études post-BTS)

Retrouvez toutes les vidéos !

Emilien Cohier, étudiant en BTS PA

  • L’accompagnement par le lycée T.Monod (35) :

  • DIBTS : Un bon plan B !

  • Les effets du point de vue étudiant :

  • Les ateliers PPP :

  • Les oraux blancs

Corinne Fablet, référente DIBTS au lycée T.Monod (35)

  • Le projet du point de vue du lycée :

  • Les effets de l’action DIBTS:

  • Les points d’appuis :

  • Perspective 2024 :

Géraldine Moulin-Guiheneuf, référente DIBTS au lycée Nantes-Terre-Atlantique (44)

  • Le projet du point de vue du lycée :

  • Les effets de l’action DIBTS :

  • Les conditions de réussite :

François Guerrier, Marion Diaz, mission d’appui pédagogique à l’enseignement agricole, L’institut AGro Rennes-Angers, juillet 2023




Construire collectivement -étudiants/enseignants- un open badge sur la coopération au lycée de Sées

Dans le cadre de sa réponse à l’appel d’offre « évaluation sans note », l’équipe du BTS GPN de l’EPLEFPA de l’Orne à voulu investir plus en avant la question de l’engagement des apprenants (et des adultes), tout en maintenant et améliorant la qualité relationnel et les apprentissages. Pour cela, ils ont souhaité orienter leur action sur plusieurs éléments clés:

=> s’appuyer sur « une production tangible », palpable, un horizon perceptible : l’attribution d’un open badge sur un sujet primordial et consensuel pour apprendre et avoir une attitude professionnelle : la coopération

=> prendre en compte et considérer les apprenants dans la démarche pour donner de la valeur à la démarche : construire un espace de dialogue et de régulation, pour apprendre à coopérer et encourager la coopération pour mieux apprendre, le brain trust.

Pour en savoir plus sur la démarche et écouter la perception des apprenants, nous vous invitons à consulter le témoignage complet :

Construire collectivement -étudiants/enseignants- un open badge sur la coopération au lycée de Sées

La parole des étudiant.es en vidéo :

Les étudiant.es témoignent de leur expérience en groupe de travail coopératif (brain trust) avec leurs enseignants à l’occasion du premier « brain trust », qui a permis de construire ensemble une micro certification sur la coopération, compétence clés pour maîtriser les situations professionnelles et sociales. Cette journée a été accompagnée par Myriam Gaujoux et François Guerrier pour le Dispositif Nationale D’appui (DNA).

Cela fait désormais un an que le groupe de travail coopératif qui réunit étudiant.es et enseignant.es fonctionne en BTS GPN au lycée de Sées. Enola et Léa nous donnent leurs impressions de façon spontanées, et les raisons pour lesquelles elles se sont peu à peu engagés dans ce groupe de travail, ce qu’elles en retirent, ce qui serait encore améliorable…

 

François Guerrier, L’institut Agro Rennes Angers

Myriam Gaujoux, Inspection de l’enseignement agricole,

Renaud Jégat, professeur espaces naturels, coordonnateur du BTS GPA et chef de projet

février 2023

 




Initier des rencontres entre acteurs de la recherche, du développement et professionnels avec les apprenants : exemple du Casdar TAE+ Medusa

Dans le cadre du Casdar TAE + Medusa, un des points fort de la démarche est de créer des conditions pour encourager les apprenants à s’intéresser et à s’engager dans une perspective de transitions « aquaécologiques », mieux prendre en compte les questions énergétiques des systèmes aquacoles, mais également de veiller aux questions de quantité et qualité d’eau.

Dans ce contexte, une attention est portée -entre autre- aux systèmes aquacoles recirculés et purifiés « SARP ». A l’occasion de deux webinaires, plusieurs acteurs du monde de la recherche, de l’enseignement et du développement ont peu partager et échanger sur la faisabilité, les limites, les intérêts de ces systèmes.

Crise du covid oblige, ces rencontres se sont tenues en distanciel. Bien que l’ensemble des acteurs nous indique que la modalité distancielle est de loin moins performante d’un point de vue de l’engagement des jeunes, des apprentissages, de la convivialité, de l’incarnation et de la projection professionnelle, il demeure que ces journées n’auraient pu avoir lieu sans cette modalité et qu’elles ont été très apprécié des apprenants et des participants.

Un intérêt notable réside dans le fait d’avoir pu capter les interventions, ce qui permet d’y revenir le cas échéant (mais à la marge, soyons honnête). Retenons que les interventions sont restées très descendantes, avec peu d’interactions, et ce pour tenir la contingence logistique. C’est elle en effet qui fini toujours  par prendre le pas sur les aspects pédagogiques et didactiques dans ce type de format. D’autant que dans un cadre où les jeunes sont mis « à distances » et ne connaissent ni les participants ni les intervenants, la prise de parole est très limitée. Cela ne favorise pas l’engagement cognitif dans la durée et nous avons observé du décrochage malgré la qualité des interventions (qui a joué un effet limitateur sur le décrochage au regard d’un cours classique).

Ainsi, 18 vidéos ont pu être produites en partenariat entre les établissements du Casdar TAE+ (Lycée de Bréhoulou et Lycée de Guérande, mais également l’Institut AGro Rennes-Angers) et avec l’accompagnement du Dispositif National D’appui (Institut Agro Rennes Angers).

Notons que dans le cadre de cette actions, les coopérations directes entre étudiants ont pu être particulièrement fructueuses (voir Comment rendre utilisables de manière écologique et durable les boues d’élevage aquacoles ? et Tester les propriétés organoleptiques des productions en aquaponie ).

Pour en savoir un peu plus dans le détail sur ces webinaires, l’intention des auteurs et l’intérêt pour les apprenants, nous vous invitons à écouter Amélie qui nous propose un débrief sur ce qui conduit à la réussite de ce type de manifestation.

Vous pourrez également visionner les différentes ressources créées à cette occasion et disponible dans les témoignages complets des webinaire de 2021 et de 2022.

Comprendre les Systèmes Aquacoles Recirculés et Purifiés

Témoignages professionnels de SARP

 

François Guerrier, Marie Lesueur, l’Institut AGro Rennes Angers

Benoit Berlizot, Lycée de Fouesnant-Bréhoulou

Pierre Garsi, Lycée de Guérande

Février 2023




Se former au théâtre documentaire au service de la transition agroécologique

Comment appréhender et communiquer sur les enjeux de transitions agroécologiques ? La mobilisation des pratiques artistiques est-elle un outil de formation pour amener du décalage et ouvrir la possibilité d’un dialogue et d’une co-construction (intergénérationnels, interculturels, interprofessionnels etc…) propice à s’engager dans -et créer ensemble- la transition agroécologie ?

C’est le défi que nous avons voulu relever en associant jeunes et adultes dans le cadre du fonds incitatif de l’Institut Agro qui vise à expérimenter des projets d’innovation pédagogique et à créer des espaces de coopération inter-école au sein de l’Institut Agro.

L’initiative vient de Corinne Covez, ingénieure d’études au sein de la mission d’appui pédagogique à l’enseignement agricole. Elle souhaite amener un regard différent sur la façon dont il est possible d’engager les jeunes avec les adultes de la communauté éducative afin de mettre en dialogue ce que l’on a apprendre, construire, échanger. En d’autres termes, à vivre pour se mettre en mouvement dans le contexte de transition agroécologique.

Les premiers enseignements semblent valider nos hypothèses : sur ce qui est appris et travaillé sur les contenus que sur l’expérience vécue plus globalement. Autant de compétences et connaissances mises en jeu au sens propre et comme au figuré, et les premiers résultats et retours sont très positifs. Les témoignages des jeunes le montrent. Comme ce travail s’inscrit dans un processus expérimental et de recherche, d’autres retours et travaux viendront étayer ce dispositif et ses effets, où par exemple décalage pourrait bien rimer avec recentrage ! Il suffit d’écouter le merveilleux podcast audio des étudiants, accessible ici.

Le projet n’en est pas encore à son terme. Loin de là ! Nous envisageons, en particulier les étudiants, la possibilité de participer au JACES (https://www.journees-arts-culture-sup.fr/) et de valoriser ce travail, tant les retours sont positifs. Ils est notamment question d’explorer les possibilités de coopérations enseignement supérieur et enseignement  technique sur le sujet, sachant que les enseignants de l’enseignement  technique sont de fait partie prenante de la démarche de formation-action.

Mais, avant de vous en dire plus, nous vous proposons de visionner le témoignage des jeunes de l’Institut Agro Rennes Angers qui ont pu participer à cette formation. Ils y abordent les compétences développées grâce et au travers de leur travail de théâtre documentaire avec Théo Guilhem Guéry de la compagnie Cortège de tête.

Pour en savoir plus : Corinne.covez@supagro.fr et la compagnie : cortege.de.tete@gmail.com

« Se former au théâtre documentaire au service de la transition agroécologique » est une recherche-action-formation qui s’est tenue à Florac en décembre 2022 avec 2 enseignantes de l’enseignement technique et 2 intervenantes du dispositif national d’appui de l’enseignement agricole. Merci à Giliane Granjean pour les images. Un grand merci également à Lila, Emmanuelle, Marine, Basile et Alexia pour leur disponibilité et engagement, enfin merci à Céline et Estelle pour la qualité du podcast réalisé ! »

Accéder au témoignage complet (qui a vocation à s’étoffer) : https://pollen.chlorofil.fr/toutes-les-innovations/monparam/5366/

L’information en ligne sur le site de l’Institut Agro Rennes Angers : https://intranet.institut-agro-rennes-angers.fr/toutes-les-actualites/le-theatre-documentaire-une-methode-dapprentissage-et-denseignement

Le podcast réalisé par Céline Martel et Estelle Jacquemin Institut Agro Rennes Angers

Retrouver :

Le témoignage des étudiant.es en version intégrale :

Le témoignage des étudiant.es en version courte 6m30 :

 

Corinne Covez, François Guerrier, L’institut Agro, janvier 2023




Comment s’entraîner à évaluer ses compétences ? Exemple d’activité dans le cadre de l’expérimentation évaluation sans note au lycée de Fouesnant (29)

A l’occasion du projet d’expérimentation sans note mené par l’équipe du Bac Pro CGEA (Virginie Doyen, Frédéric Mouchy et Anne Bouilly), l’une des idées fortes est de construire un outil pour aider les jeunes à s’approprier le référentiel d’évaluation par capacités et à s’entraîner à développer ces capacités en partenariat avec leur maître de stage et leurs enseignants.

Pour cela, l’équipe vise à créer des conditions encourageant les jeunes à s’autoévaluer (et co-évaluer) leurs activités en situation professionnelle, dans le but de renforcer leur engagement et de renforcer image, confiance et estime de soi. Ainsi, l’outil mis à disposition doit être une aide pour piloter ses apprentissages. Il s’inspire en partie des travaux issus de la recherche-action sur l’ancrochage, la théorie de l’apprentissage social (Bandura, 1976), et de l’autodétermination (Deci et Ryan, 1985)…

Le présent témoignage vise à présenter une séance ayant pour objectif de préparer les jeunes à leur stage professionnel, afin de percevoir le sens et l’intérêt de mobiliser l’outil de positionnement et d’auto et co-évaluation mis à leur disposition, mais également à leur montrer l’intérêt et le plaisir que l’on peut retirer de l’analyse de son activité (réflexivité) pour se valoriser, apprendre, et être en capacité de montrer à un tiers les raisonnements qu’ils mobilisent en situation de travail.

Pour en savoir plus : Comment s’entraîner à évaluer ses compétences ? Exemple d’activité dans le cadre de l’expérimentation évaluation sans note au lycée de Fouesnant (29)

Septembre 2022