Le guide de l’accompagnement social en région des Pays de la Loire : guide pour l’action et objet de professionnalisation !

Depuis 2013, en lien avec le cahier des charges de l’offre de formation qualifiante soutenue par le Conseil Régional des Pays de la Loire, les CFPPA ont pour consigne d’assurer un accompagnement sanitaire et social pour favoriser la réussite des parcours de formation des stagiaires accueillis.

Pour assurer cette nouvelle mission, le réseau régional des CFA-CFPPA de la région Pays de la Loire a décidé de professionnaliser des référents thématiques (formateurs, accompagnateurs…) à la fois dans le but d’améliorer leurs pratiques professionnelles en matière d’accompagnement sanitaire et social, mais aussi d’être en capacité d’ouvrir cette mission à leurs collègues.

Chemin faisant, pour mieux faire connaître nos missions tout en se professionnalisant, nous avons décidé de produire une ressource, un guide simple et attractif pour donner à voir mais aussi pour servir de référence à l’accompagnement social tel que nous l’entendons dans le réseau des CFA et CFPPA de la région des Pays de la Loire.

Vous trouverez le témoignage de cette action ainsi que le pdf de notre guide de l’accompagnement social en suivant le lien : http://pollen.chlorofil.fr/toutes-les-innovations/monparam/368/

Frédérique Dubourdieu, chargée de mission du Réseau CFA-CFPPA Pays de la Loire




Enseigner le sol autrement à l’EPLEFPA de la Baie de Mont Saint Michel

Une convention de partenariat a été signée entre AgroCampus Ouest, la DRAAF Normandie et l’EPLEFPA de la Baie du Mont St Michel dans le cadre de la mise en place du Programme Régional « enseigner à produire autrement ». Ce partenariat porte sur la prise en compte du sol dans sa st_hilaire_epa_7dimension « écosystémique ».

Cela permet de rassembler des étudiants et enseignants d’école d’ingénieurs et  de l’enseignement technique sur des mêmes temps d’analyse et d’échanges.

Une pratique ouverte et responsabilisante qui bouscule les postures tout en gardant une exigence scientifique et agronomique.

 

Voir la description complète de cette action.

 

 

 

 




A Brive Voutezac, le choix du tiers temps pour accompagner les « dys »

L’EPLEFPA de Brive Voutezac, lycée Henri Bassale, a développé un ensemble de pratiques en direction des élèves « Dys ».

Cette action a été coordonnée par une  professeur documentaliste, Sophie Deyrac, dans le cadre d’un tiers temps.

Ce travail collectif a été accompagné par l’ENSFEA et Sup Agro Florac.

Un exemple intéressant de prise en charge globale de la problématique des Dys dans un établissement.

 

Voir la description complète et la vidéo de présentation.

 

 

 




La Normandie innove et c’est à découvrir dans la lettre « Enseigner à produire autrement en Normandie »

La région Normandie crée une nouvelle publication dans le cadre du programme régional « Enseigner à produire autrement », la lettre  « Enseigner à produire autrement en Normandie ».

Cette parution trimestrielle vise à informer des innovations techniques, pédagogiques et partenariales pour produire et enseigner autrement en Normandie.

 

Au sommaire de ce N° :

  • Enseigner le sol autrement
  • Mise en place du plan d’action CARBON DAIRY de l’exploitation
  • L’approche stratégique de l’exploitation agricole
  • Un voyage d’étude agro-environnemental
  • Le comptage des carabes.
  • Essais de semis direct sous couvert permanent
  • Pôle de compétences pédagogiques et de références en Normandie
  • et d’autres surprises…

 

La lettre est à télécharger sur le site de la DRAAF Normandie : draaf.normandie.agriculture.gouv.fr

 

 

 

 

 

 




Le référentiel professionnel de l’intervenant sur une mission d’appui à l’enseignement agricole

Accompagner les innovations pédagogiques revient souvent à se situer dans l’accompagnement d’un processus qui implique de multiples dimensions : individuelles, collectives, institutionnelles, organisationnelles, managériales, techniques, didactiques… Cela nécessite de pouvoir mobiliser dans l’action, le plus souvent dans des dynamiques de projets pour améliorer une situation jugée insatisfaisante, de nombreuses expertises et références issues des sciences humaines et sociales, des sciences de l’éducation, etc…

Cet accompagnement s’apparente également à un processus d’apprentissage dans la mesure où les personnes accompagnées doivent construire de nouveaux repères et de nouvelles connaissances pour agir en situation.

Au sein du ministère de l’agriculture, plusieurs personnes interviennent auprès des équipes éducatives et à différents niveaux pour réaliser un appui, dans ce qui est défini comme le Dispositif National d’Appui.

Pour apporter plus de connaissances sur les contours de leur métier, les intervenants sur une mission d’appui dans l’enseignement agricole viennent de formaliser leur référentiel professionnel. Nous proposons de le partager ici comme une ressource pour tous les acteurs qui ont actuellement des missions proches de ces intervenants, comme les référents régionaux « innovation, ancrochage et numérique éducatif », mais également les référents « enseigner à produire autrement », les cadres en charge de l’animation pédagogique, et plus largement toutes les personnes investies dans l’accompagnement de processus de changements dans les établissements.

Ce document, d’une trentaine de pages présente le contexte et les conditions d’exercice des missions, le processus de travail, ainsi que la description des 9 classes de situations qu’ils ont identifiées comme significatives du métier.

Il est présent en libre accès à l’adresse suivante :  https://indd.adobe.com/view/ccecee55-c023-4659-86eb-ba4830c56192

Pour rappel, ce travail a été conduit par un groupe d’intervenants issus de 5  établissements (ENSFEA, AGROCAMPUS-OUEST , EDUTER, SupAgro Montpellier, CEZ de Rambouillet ). Il a été coordonné par François Guerrier, Christèle Roux, et Martine David, et a bénéficié du suivi scientifique de Françoise Cros (Professeur émérite au CNAM). Ce collectif a fait le choix d’une démarche participative permettant à tous les intervenants qui l’ont souhaité (51 personnes) de contribuer à son élaboration.

C’est un document important qui s’inscrit à la fois dans une recherche de sens pour les personnes engagées dans cette mission et une recherche de lisibilité rendue nécessaire face aux évolutions du pilotage institutionnel et de l’organisation du dispositif d’appui. 

– Il constitue  une opportunité de mise  en lumière de leurs compétences pour accompagner les évolutions et les transitions pour les collectifs professionnels et organisations de l’enseignement agricole,

– C’est également une mise en lumière de leur identité professionnelle. Il permet d’afficher et de communiquer sur cette professionnalité vis à vis des partenaires  et commanditaires,

– Il contribue à alimenter une réflexion interne au sein des structures sur la gestion, l’animation et la coordination des compétences individuelles et collectives,

– Il peut être utilisé comme un outil individuel de pilotage de l’évolution et de la mobilité professionnelle de l’intervenant,

– Il aidera à la conception des profils de poste pour des recrutements ouverts en interne ou en externe,

– Enfin, il est une voie d’entrée pour la conception de dispositifs de professionnalisation

 

Ce travail s’inscrit dans la suite de deux séminaires qui se sont tenus en 2011 et 2012 :

Contacts : francois.guerrier@educagri.fr, martine.david@educagri.fr, christele.roux@educagri.fr

 




L’utilisation de ePortfolio au lycée Bel air de Fontenay le Comte

L’utilisation du portfolio numérique Mahara vient en appui pour répondre à la demande du module M11.  Dans le but de  valider le c2i, les étudiants doivent présenter un portfolio numérique. Pour cela, l’enseignant leur fait utiliser Mahara qui est une plate-forme web libre installée sur le serveur de l’établissement.

 

Voir la description détaillée de cette pratique, ainsi que des informations complémentaires sur l’usage pédagogique d’un ePortfolio et les fonctionnalités de la plateforme Mahara.

 

 

 




Journée citoyenneté et bien vivre ensemble au Lycée Louis Pasteur de Marmilhat

Dans le cadre du projet d’établissement et projet vie scolaire, une journée d’information et d’échanges est proposée aux élèves entrants à partir des constats suivants : phénomènes récurrents de groupes et de harcèlement entraînant des situations de mal-être profond, difficultés dans l’acceptation de la différence et intolérance, difficultés d’intégration, forme de sexisme et de violence verbale, pratiques addictives (jeux en ligne, consommations…) pouvant mettre en péril le bon déroulement de la scolarité, et plus généralement la santé physique et psychologique des jeunes, difficultés à gérer ses émotions, son stress  et méconnaissance par les étudiants des structures et des dispositifs qui leur sont dédiés.

 

Pour découvrir la description détaillée de cette action

 

 

 




L’innovation n’est plus une option : Vive la créativité pédagogique !

M. Hervé Savy, doyen de l’inspection de l’enseignement agricole, a prononcé ce texte lors d’une table ronde, dans le cadre du séminaire régional Auvergne – Rhône – Alpes « Oser, partager, construire l’innovation pédagogique » qui se tenait dans les locaux de l’Institut français de l’Education, à Lyon, le 28 septembre 2016.

 

Vive la créativité pédagogique !

La conviction profonde que reflète ce titre est étayée par : une alerte inquiétante, la liberté comme principe organisateur, le rappel de « fondamentaux ».

Une alerte inquiétante
La récente publication du CNESCO  relative aux inégalités sociales dans les systèmes éducatifs, qui rassemble les résultats d’une vingtaine d’études, laisse pantois : le système français serait un des plus inégalitaires au monde, selon l’échantillon des pays étudiés (OCDE ; PISA). De plus, la situation continuerait à se dégrader. Les raisons principales seraient de deux ordres, d’une part l’échec des ZEP, d’autre part le fait que tous les dispositifs d’aide personnalisée, d’individualisation, etc. mis en place depuis trente ans auraient été conçus comme marginaux dans le système. Ils ne seraient pas « entrés dans la classe ».

Du côté de l’enseignement agricole, on peut penser – probablement à raison – que ce système particulier est moins concerné ; encore qu’aucune étude spécifique ne permette de le dire. Oui, les questions de zonage ne concernent pas l’enseignement agricole dans les   mêmes   termes   que   le   système   éducatif   dans   son   ensemble.   Oui,   les   pratiques pédagogiques diversifiées sont (sans doute ?) assez présentes au quotidien dans les établissements. « Sans doute »  signifie aucunement que l’on en est sûr !

En tous cas, on peut affirmer que ces pratiques ne sont pas aujourd’hui, de manière généralisée,   au   cœur   de   l’organisation   pédagogique   dans   les   établissements.   C’est d’ailleurs une des conclusions récurrentes des études de l’Inspection de l’enseignement agricole ces dernières années, notamment celles qui concernent le rénovation de la voie professionnelle, autrement dénommée « bac pro en trois ans ».

Prenant sa part dans le paysage de ce constat inquiétant, l’enseignement agricole doit accélérer :   il   est   nécessaire   que   les   transformations   de   pratiques   pédagogiques connaissent un essor significatif. L’heure est à « l’industrialisation » (la massification ?) de l’innovation pédagogique.
Pour les jeunes et pour le pays, l’évolution tendancielle décrite par les études du CNESCO est insupportable.

 

La liberté comme principe organisateur
Diversifier   les   situations   et   méthodes   d’apprentissage,   afin   de   proposer   à   chaque apprenant celles qui correspondent d’une part aux capacités qu’il doit atteindre, et d’autre part à ses acquis et ses caractéristiques sociocognitives, tout en tenant compte – bien entendu – des conditions matérielles concrètes de ces apprentissages, n’est-ce pas ce qui devrait   guider   l’action   de   tout   enseignant,   de   tout   formateur,   de   toute   équipe pédagogique ?

Mettre cette diversité potentielle au centre de l’organisation signifie un changement radical de conception : que l’on arrête de parler des « marges » de liberté ou d’autonomie ! Il s’agit « d’espaces », qui doivent être centraux et non pas marginaux. C’est avec cette possibilité d’initiative, ouverte et variée, que doit s’exprimer le plus largement possible le créativité pédagogique, au coeur du système.

Ceci a une conséquence : que l’on arrête également de réclamer encore et toujours plus de   « cadrage »,   avec   des   textes   réglementaires   de   plus   en   plus   longs   et   coercitifs. Historiquement, les premières notes de service relatives au contrôle en cours de formation tenaient sur deux ou trois pages. Aujourd’hui, elles dépassent largement le nombre de vingt.   Inverser   ce   processus   relève   d’une   nécessaire   prise   de   conscience   et   d’une démarche   collective   impliquant   tous   les   acteurs :   administration,   organisations d’enseignants, organisations de professionnels, parents, inspecteurs.

Il est incontournable que l’on assume dorénavant, en France, et particulièrement dans l’enseignement et la formation professionnelle agricoles, une grande liberté de création pédagogique.   Si   le   but   visé   est   prescrit   (les   capacités   à   finalités   professionnelle   et scolaire,   ainsi   que   les   intentions   éducatives),   la   palette   des   méthodes   et   de   leur conception doit être la plus large, dans le champ des possibles.

 

Le rappel de « fondamentaux »
Ce terme à consonance sportive est dorénavant entré dans le vocabulaire courant. Il ne s’agit pas ici de contenu, mais de méthode.

Repartons   du   prescrit,   évoqué   plus   haut :   ce   qu’il   définit,   ce   sont   les   résultats   de l’apprentissage, et non ses modalités. C’est ainsi que sont conçus les référentiels de l’enseignement agricole. L’important réside dans le référentiel professionnel (qui décrit le métier visé, de manière prospective) pour les diplômes de cette nature, et le référentiel de certification (les capacités à atteindre), dans tous les cas. Le référentiel de formation (les prescriptions de formation) est accessoire. Il n’existe pas dans les diplômes préparés exclusivement par la formation professionnelle continue et l’apprentissage. Il pourrait fort bien être supprimé de manière générale.

En revanche, que l’on développe des documents suggestifs et non prescriptifs, conçus selon des principes curriculaires, qui indiquent des pistes, est une voie à promouvoir. Au delà du contenu proprement dit, ce changement serait significatif d’une évolution des postures. Celle de l’accompagnement, qui n’exclut en rien l’apport magistral (répondons préventivement à cette critique !) mais symbolise la diversité des modes d’intervention possibles, avec un objectif simple, la réussite de l’apprenant, et non prioritairement le respect d’une norme externe. Innover dans cette perspective de réussite signifie parfois que l’on s’affranchisse de la norme, si celle-ci est prescriptive en « bien » ou « mal ». Si les règles du jeu sont définies différemment, cela ouvre d’autres champs du possible.

L’innovation   pédagogique   n’est   plus   une   option.   Elle   est   dorénavant   constitutive   des métiers d’enseignants et de formateurs. Il s’agit d’inventer au quotidien des solutions originales et diversifiées adaptées à la variété des apprenants.

Il y a urgence à faire en sorte que la créativité pédagogique soit aujourd’hui la norme.

 

Pour télécharger ce texte au format pdf

 

 




L’EPLEFPA de Besançon porteur du projet e-Fran « Silva numerica »

L’EPLEFPA de Besançon est le seul établissement de l’enseignement agricole à porter un projet e-Fran.

Ce projet nommé « Silva Numerica », d’une durée de 4 ans, vise tout d’abord à concevoir un environnement de réalité virtuelle (EVE) simulant un environnement forestier (essences, topographies…) et à étudier sa plus-value pédagogique pour enseigner-apprendre à des collégiens, lycéens et étudiants de la filière forêt-bois, les savoirs liés à la compréhension et la gestion d’un écosystème vivant (gestion des peuplements forestiers et des chantiers forestiers…). En effet, l’utilisation d’un EVE pourrait les aider à construire des représentations systémiques et dynamiques de ces espaces forestiers et des conséquences des choix et des interventions de l’homme sur ces écosystèmes vivants et complexes.

Il vise ensuite à modéliser la conception d’un EVE intégrant la collaboration des acteurs finaux (enseignants et apprenants) en vue d’une pertinence accrue des outils numériques pour les apprentissages et d’une utilisation efficiente en formation.

Il regroupe un grand nombre de partenaires du système éducatif (Etablissements d’enseignement agricole, Collège, Ecole forestière, Espé), de la recherche (Eduter recherche, Arts et Métiers / Institut Image ; Université de Bourgogne – Laboratoire d’Etude de l’Apprentissage et du Développement (LEAD) et Institut de Recherche sur l’Education (IREDU) ; AgroParisTech ; INRA Science & Impact) et des concepteurs et développeurs de systèmes numériques. Il a reçu le soutien de partenaires institutionnels de la région Bourgogne-Franche-Comté (Conseil régional ; Rectorat régional ; Académies de Besançon et de Dijon ; DRAAF…) et des partenaires professionnels régionaux de la filière Forêt-Bois.

 

Informations complémentaires :

La description du projet en pdf

eduter.fr : Le rôle d’Eduter Recherche dans ce projet

Les 22 lauréats de projets e-Fran

 

 




Anglais : la baladodiffusion pour travailler la compréhension et l’expression orale

Une enseignante d’anglais, Mme Valérie Renoux, du lycée agricole du Bourbonnais, à Moulins, a trouvé par l’usage de balladeur un moyen de faire travailler et s’exprimer chaque élève !

 

Découvrir la description complète de cette pratique.