6 démarches d’investigation présentées par le GAP Physique – Chimie de l’ENSFEA.

Les « Groupes d’Animation et de Professionnalisation » (GAP) sont des dispositifs innovants d’accompagnement à la professionnalisation des enseignants de l’enseignement agricole, animés par l’ENSFEA.

Le rôle des GAP est :

  • d’élaborer et de mettre en œuvre des actions de formation en région
  • de produire des ressources pédagogiques
  • d’animer des outils et/ou supports favorisant la diffusion de ces ressources (sites pédagogiques, lettres, …)
    Plus d’infos ci-dessous pour accéder à la liste des sites pédagogiques.

Le GAP Physique – Chimie est animé par Christine Ducamp, christine.ducamp@educagri.fr et Nicolas Hervé, nicolas.herve@educagri.fr. Vous pouvez retrouver toute leur actualité à l’adresse http://physiquechimie-ea.ensfea.fr


Le GAP a exploré la « démarche d’investigation », et fait témoigner cinq enseignants,
avec à chaque fois la description de la situation et deux vidéos ! :

Alexis Dumont, enseignant physique-chimie au Legta de Bourges Le Subday. Exemple d’une DI Démarche d’Investigation sur l’optique géométrique en classe de 1° bac S. Voir en détail.

 

 

 Thierry Soliméo (GAP Physique-Chimie), enseignant physique-chimie au Legta de Macôn Davaye. Démarche d’investigation expérimentée en bac STAV, “que la force (de l’acide) soit avec toi ». Voir en détail.

 

 

 Karine Le-Toux, enseignante en physique-chimie au legta G.Desclaude à Saintes. Démarche d’investigation en première S. Dosage d’une solution colorée par étalonnage. Voir en détail.

 

 

 Christine COMMARIEU, enseignante de mathématiques-physique-chimie au lycée des métiers de la Montagne (Oloron Ste Marie). Démarche d’investigation en bac pro GMNF sur la notion de la pression. Voir en détail.

 

 

 Laurence LAMBERT, enseignante de physique-chimie au Legta Edgard Pisani (Chaumont). Démarche d’investigation en 2° GT, synthèse d’un polymère biodégradable d’amidon. Voir en détail.

 

 

Sidoine YAMAKI, enseignant de physique-chimie au LEGTA du Gros Chêne à Pontivy. Démarche d’investigation sur la spectrophotométrie en 1° S. Voir en détail.

 

 

Pour toute question n’hésitez pas à contacter les animateurs du GAP Physique Chimie

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Organiser des barcamps pour partager nos initiatives pédagogiques à l’EPLEFPA du Périgord.

Et si, pour mieux travailler avec les élèves, nous trouvions des modalités de mieux travailler ensemble ? De mieux connaître les pratiques des un-es et des autres ? De nous apprendre mutuellement et d’échanger sur nos pratiques respectives ?

L’idée de proposer des temps de rencontre et d’exposition des pratiques pédagogiques entre collègues au Lycée de la Peyrouse vient de Muriel Galmiche (mission de 1/3 temps « lutte contre le décrochage scolaire », et de Véronique Carbonnière (mission de 1/3 temps animation autour des usages des outils numériques.

Mais quelle modalité adopter ? A quel moment se rencontrer ?  Comment s’y prendre pour engager les collègues, leur faire de la place, donner envie de participer ?

L’idée retenue est d’exposer une pratique, une ressource, une préoccupation, sans obligation de  préparer, pour entamer un processus de dialogue et d’échanges, tout en diffusant les initiatives de chacun-nes…

Suivez le lien pour en savoir plus sur le témoignage de l’équipe de la Peyrouse !

Témoignage les barcamps de la Peyrouse  




La démarche d’investigation en physique-chimie (GAP PC) en classe de 1erS au Legta de Bourges

Depuis 2013, le travail collectif du GAP (Groupe d’Animation et de Professionnalisation) de Physique-Chimie porte sur la démarche d’investigation (DI). Ses membres ont progressivement construit une culture commune issue des expériences de terrain, de leurs analyses et des apports de la recherche en didactique des sciences. Ainsi, leurs points de vue sur la démarche, ses fondements et les problématiques liées à sa mise en œuvre, ont été progressivement affinés et continuent d’être questionnés.

Ce témoignage présente la démarche d’investigation proposée par Alexis DUMONT, enseignant au lycée agricole de Bourges, qui est une activité expérimentale sur l’optique, plus précisément sur les lentilles en 1ère scientifique.

Découvrir en détail cette démarche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




E-FRAN, une culture partagée autour des enjeux de l’éducation à la société numérique.

ESPACES DE FORMATION, DE RECHERCHE ET D’ANIMATION NUMÉRIQUES (E-FRAN)

L’appel à projets e-FRAN  a été lancé dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) afin de mobiliser les acteurs de terrain dans le développement d’une culture partagée autour des enjeux de l’éducation à la société numérique. Il s’agit non seulement de qualifier et de valider des pratiques d’enseignement et d’apprentissage avec le numérique, mais aussi de poser les problèmes que pose la transition numérique de l’École, dans des termes tels qu’ils puissent être scientifiquement traités. La Caisse des Dépôts est opérateur de cette action. (Source caissedesdepots.fr).

La liste des projets E-FRAN (pdf)

 

Le projet Silva numerica est le seul projet E-FRAN porté par l’enseignement agricole.

Il vise le développement d’une plateforme de réalité virtuelle pour des apprentissages à un environnement forestier.

 

Ce projet a déja fait l’objet de deux témoignages dans Pollen :
L’EPLEFPA de Besançon porteur du projet e-Fran « Silva numerica »
et
Conception collective d’un environnement virtuel éducatif pour l’apprentissage de la forêt dans une perspective de développement durable

Vous pouvez découvrir également le site Silva Numérica, avec ses différentes rubriques.

L’Unité Propre Développement professionnel et formation /Eduter-Recherche,  est partenaire du projet Silva numerica Apprendre la forêt par simulation.

 

Qu’est-ce que e-FRAN from CGI on Vimeo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Le Q-Sort “Bien être animal”: travailler sur les idées reçues et les préjugés, au pôle d’enseignement agricole public de Chaumont.

Dans le cadre d’un travail en réseau, plusieurs établissements du Grand Est se sont engagés à utiliser un outil qui fait émerger les représentations des apprenants sur le thème du bien-être animal en élevage.

Le Q-Sort est une méthode pédagogique qui permet aux apprenants de s’interroger, mais aussi de mettre en avant les préjugés et les idées reçues. Il permet aussi d’introduire la notion de bien être animal et ouvre à la mise en place d’autres séances sur ce thème.

Une démarche originale qui permet de développer des controverses, d’aider les apprenants à argumenter et à aborder sereinement les questions de la transition agroécologique.

Suite à leur expérimentation, Delphine Briand et Amandine André (référentes régionales Epa région grand est) et Emmanuelle Zanchi (animatrice du réseau national « élevages », Résothem) ont produit un témoignage sur la méthode du Q-sort appliqué au bien-être animal.

Pour aller plus loin, vous pouvez télécharger le Q-sort à travailler avec vos élèves, et faire appel à Delphine, Amandine et Emmanuelle pour vous aider à vous lancer !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Développement de la classe inversée en BTSA Gestion Forestière au CEFA de Montélimar.

Une expérimentation de cours en classe inversée a été initiée en 2014-15 au CEFA de Montélimar en BTS Gestion Forestière. Les objectifs étaient d’accroître l’efficacité des cours, l’implication des étudiants et l’acquisition de compétences pour accroître leur professionnalisation.

Cette action est menée dans le cadre des « Expérimentations pédagogiques », dispositif qui permet de demander à sa DRAAF SRFD un accompagnement à essayer de nouvelles pratiques pédagogiques. Ainsi une expérimentation pédagogique en établissement  peut faire l’objet d’un accompagnement du DNA, dispositif National D’appui (voir la note de service sur Pollen Témoigner d’une expérimentation). Dans ce cas c’est Aurélie Javelle, de Montpellier Sup Agro Florac, qui aide le CEFA de Montélimar dans sa démarche.

Il est intéressant de voir comment une initiative individuelle, dans un projet soutenu par la direction, soutenu institutionnellement, s’étend progressivement à l’ensemble d’une équipeAller au descriptif détaillé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




« Become a Global Organic Farmer » à Kalø, une comparaison des systèmes d’enseignement agricole français et danois.

Opaline Lysiak, enseignante en agronomie au lycée agro-environnemental d’Arras est partie de septembre 2017 à septembre 2018 à la rencontre des agriculteurs et des enseignants de 12 pays pour étudier leurs systèmes d’enseignement agricole et leur approche de l’agroécologie. Voici le récit de son étape au Danemark. Vous pouvez retrouver l’ensemble de ses reportages sur Pollen à la page Tour du monde Agro-écologie.

 

Déjà novembre 2018: il m’aura fallu 4 mois pour prendre du recul par rapport aux spécificités et aux belles rencontres de l’école « Global Organic Farmer » située à Kalø au Danemark. En juillet 2017, j’ai eu la chance d’entrer en contact avec Florence, enseignante en zootechnie à Kalø et aussi chargée de l’appui aux stages et à la coopération internationale. Elle m’invite à venir m’immerger une semaine dans l’atmosphère de son école, en juin 2018. Je réalise aujourd’hui à quel point l’internationalité et les origines des étudiants rend les échanges et donc l’expérience dans cette école, très riches.

« La diversité des motivations et des origines des étudiants fait la richesse de notre école »

C’est l’avis de Laura, étudiante en première année. « 30% des étudiants viennent du monde agricole et leurs parents font de l’agriculture conventionnelle et ne veulent pas répéter les même erreurs. C’est super intéressant car cela nous permet de connaitre ce que l’on NE SOUHAITE PAS FAIRE, le système que l’on est en train d’essayer de changer, avant de savoir ce que l’on veut faire vraiment ».
Pour Charlie, c’est l’honnêteté et l’humilité des enseignants qui fait la particularité de cette école. Ils expliquent dès le départ qu’ils n’ont pas beaucoup de temps pour présenter un sujet, et que ce sont aux étudiants d’approfondir ce qui les passionne.

 

« Ce que je sais, c’est que je ne sais rien » l’humilité selon Jeppe

Le premier témoignage sur lequel je souhaite revenir est celui de Jeppe, qui termine sa formation en agriculture biologique à Kalø.
Pour lui, les étudiants de lycées agricoles doivent être curieux et comprendre qu’en fait, ils ne connaissent rien. Plus on étudie, plus on est « intelligent » mais on se sent un peu bête parce qu’on réalise à quel point on ne connaît rien. Il questionne aussi l’autorité des enseignants, qui aujourd’hui ne doivent pas être en posture de détenir les savoirs mais plutôt d’encourager la curiosité.

 

L’agroécologie: copier la nature en étant créatif !

« Les symbioses c’est ce qui nous permet de vivre et les cycles se répètent partout dans la Nature, y compris en nous, et on doit en faire partie. Quand on fait de l’agriculture on doit produire beaucoup et ça fait appel à notre intelligence d’être humain … pour répéter les schémas de la nature! »

 

L’agrécologie, intense en connaissances

« C’est une manière de faire l’agriculture très dense en informations. J’aime l’idée de combiner des connaissances traditionnelles et des résultats de recherches récentes dans une logique de tester, faire des erreurs et réussir » explique Maya. Elle est en 1ère année du cours principal, et met le doigt sur un défi de taille: comment conserver les connaissances traditionnelles à l’heure où au Danemark les agriculteurs – ceux qui pratiquent pour de vrai – sont presque moins nombreux que les chercheurs qui ont une grande quantité de connaissances à partager?


 

Devenir agriculteur au Danemark

Allez, amusons nous à comparer les systèmes d’enseignement agricole français et danois! Si l’importance donnée à l’expérience nous laisse rêveurs, les 2 systèmes ont leur histoire et peuvent apprendre l’un de l’autre.

> Le diplôme n’est plus obligatoire pour s’installer en tant qu’agriculteur au Danemark.

> Toutes les écoles d’agriculture fonctionnent par apprentissage. « Le maître de stage paye l’étudiant par un contrat d’apprentissage. Il peut appeler l’élève pour qu’il travaille les week-end. L’élève est payé aussi quand il est en cours pour compenser cette veille les week end, m’explique Florence. Une caisse collecte un impôt auprès des entreprises qui font des formations professionnelles. Ainsi les agriculteurs sont remboursés à 85% du salaire de l’apprenti pendant qu’il est à l’école. Ils ne payent que 15% du salaire total ».

> Peu d’écoles d’agriculture danoises ont une ferme sur place. Les périodes de stage sont si importantes – 2 ans sur toute la formation – que les écoles d’agriculture ne sont pas censées créer ces situations de pratique mais plutôt valoriser ces expériences pour travailler sur la théorie.

Les spécificités de l’école de Kalø

> Les étudiants font un premier mois de stage après seulement 10 semaines de cours. « L’idée c’est de leur montrer qu’ils sont capables de partir. Une partie des étudiants a déjà voyagé, mais pas aussi loin et pas dans de vrais fermes. C’est la politique nationale au Danemark: on les encourage à aller voir ce qui se passe ailleurs » ajoute Florence. C’est la même caisse qui soutient les stages à l’étranger: billet d’avion et visa sont ainsi pris en charge.

> Quand on part en stage on ne va pas forcément retrouver la même classe au retour. On reprend un autre train en marche. C’est flexible. « Les étudiants sont autorisés à diviser leur année de stage en plusieurs petits stages. Ils peuvent faire une pause dans les études et revenir. » Ils ont 8 ans en tout pour obtenir leur diplôme.

Pour aller plus loin:

Découvrez les interviews d’autres étudiants de Kalø:

Suivez @GlobalOrganicFarmer sur Instagram et Facebook!

 

Pour suivre Opaline :

Sur Pollen, l’ensemble des reportages (Pologne, Inde, Japon, Québec, Danemark) à la page Tour du monde Agro-écologie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 




L’arbre… une approche pédagogique au service d’une culture commune au Lycée Lucien Quélet de Valdoie.

La co-construction d’un outil de diagnostic et de suivi numérique réalisé par des étudiants de BTSA AP du Lycée Quélet de Valdoie est mis en œuvre dans le cadre de la Gestion Intégrée des Espaces et dans le respect du label Ecojardin obtenu en 2016.

Cela permettra à court terme à l’équipe éducative impliquée dans la gestion des espaces verts du lycée de mettre en place un plan de gestion du patrimoine arboré opérationnel, à l’instar de ceux mis en œuvre dans les services EV en zones urbaines.

A découvrir en détail !

 

Voir en complément : Conduire une démarche de gestion intégrée du site de l’EPL de Valdoie dans une perspective agro-écologique

 

 

 

 




Un module Drone dans le cadre du MIL Nouvelles technologies au service de l’agroécologie en BTSA ACSE et APV, au LEGTA de Dax.

Le Legta de Dax a mis en place un module drone dans le cadre de son MIL . Ce module est composé de 2 parties, le brevet de télépilote de loisirs pour tous les étudiants(es) et le brevet de télépilote de drone professionnel pour les étudiants(es) volontaires.

Depuis le mois de juin 2018 l’EPLEFPA des Landes est déclaré Exploitant de drones à la DGAC.

Cela concerne des missions comme la surveillance de parcelles, de pivots d’irrigations,  des prises de vues multispectrales de cultures,  des images pour la communication des établissements de l’EPLEFPA) et la formation au brevet de télépilote de drone professionnel.

Découvrez en détail comment ce lycée intègre cette compétence dans ses formations.

 

 

 

 

 

 




Conduire une démarche de gestion intégrée du site de l’EPL de Valdoie dans une perspective agro-écologique.

A Valdoie, la démarche de Gestion intégrée de l’espace (GIE) a permis de mettre en cohérence les exigences des référentiels pédagogiques avec la gestion du parc de l’établissement : le parc est devenu un outil de transmission opérationnel pour les pratiques agroécologiques en paysage.

Cette cohérence a été possible grâce à la mise en place d’une méthode collaborative et co-constructive de la conduite du projet. En effet cette méthode a permis à chacun d’exposer ses positions dans un contexte pluridisciplinaire ce qui a dédramatisé les changements attendus par les référentiels de formation. Encadrés par ce dispositif co-constructif, les idées et propositions ont émergé et une cohérence pédagogique collective a pu se construire pour l’approche agro-écologique de la gestion du parc paysager de l’établissement et les projets qui y sont menés.

 

Voir le descriptif détaillé de cette action très originale