Se mettre à table pour co-construire en équipe ?

Le LPA de Chambray-lès-Tours est un établissement situé en zone péri-urbaine. Il compte 166 élèves, répartis sur 3 formations (CAPa SAPVER, Bac Pro TCVA et SAPAT). Fort d’une grande diversité culturelle puisque l’on dénombre jusqu’à 15 nationalité différentes, dont des primo-arrivants, les différentes profils des élèves présentent une forte hétérogénéité sur les plans scolaires, sociaux, personnels et orientation professionnelle. Cette diversité est également une richesse du côté de l’équipe éducative et pédagogique qui compte des trajectoires et des profils variés.

Comme pour de nombreux établissements, le temps est une ressource rare pour chaque acteur, ce qui contraint les possibilités de travailler ensemble et de réaliser des économies d’apprentissage.

Engagés dans l’action « initiative CAPa », l’équipe projet et leurs accompagnateurs ont proposé un exercice visant à faciliter le travail en équipe pour permettre l’appropriation du dispositif par tous et une meilleur visibilité du travail de chacun au service du dispositif CAPa. Ainsi, c’est sous la forme d’une frise réalisée lors d’un temps commun organisé par l’équipe de direction, que chacun a pu se positionner en contribuant à l’élaboration du dispositif CAPa SAPVER de Chambray.

Pour en savoir plus sur la méthode de travail utilisée, nous vous invitons à consulter leur témoignage.




Concevoir et implanter un verger maraîcher au sein du territoire, à Lomme.

Comment mobiliser des apprentis ? Comment créer une situation pédagogique avec un potentiel problématique ? Comment aborder l’agroécologie ? Comment penser l’évolution des productions horticoles, arboricoles et maraîchères sur un territoire ?

Autant de questions abordées avec audace et professionnalisme par le lycée agricole de Lomme, dans le cadre d’un projet CASDAR, avec le soutien d’un référent Enseigner à produire autrement, des partenaires locaux et le réseau EDD.

Explications complètes et pièces jointes à découvrir sur cette page

Sans oublier la vidéo…

 

 

 

 

 

 

 

 

  




Un rallye régional écophyto en région Grand Est : compétition et engagement au service de l’agroécologie.


rethel2017_rallye_ecophyto par eau-ea
 

Le 11 mai dernier, le lycée agricole de Rethel (Ardennes) recevait les équipes finalistes de cinq
autres établissements champardennais pour un rallye écophyto régional où la compétition
faisait la part belle à la convivialité. Retour sur une belle journée…

C’est sous un beau soleil presque estival que les minibus des équipes invitées arrivent le matin, les
uns après les autres, au lycée agricole de Rethel, pour la finale régionale des rallyes écophyto.
Chacun des cinq autres établissements (Chaumont, Fayl-Billot, Saint Laurent, Saint Pouange,
Somme-Vesle) amène huit élèves, qui ont remporté il y a quelques semaines leur propre rallye local.

Alors que les maîtres de cérémonie Margaux Cuvier (animatrice du réseau régional des
exploitations d’EPLEFPA), Yann Hologne (DRAAF Grand Est) et Jessica Michaut (réseau
Terraptitude des lycées agricoles de Champagne-Ardenne) peaufinent les derniers détails de
l’organisation de la journée, c’est l’effervescence dans les groupes concurrents, qui récupèrent leurs
tee-shirts (une couleur de l’arc-en-ciel par équipe) et se motivent par un « cri de guerre »… parfois
timide. Il est vrai que les enseignants se sont arrangés pour que les équipes soient constituées
d’élèves de classes différentes (bac pro, bac STAV, BTS,…), un autre objectif en interne pour faire
du lien inter-filières.


Les six équipes finalistes (Chaumont, Fayl-Billot, Rethel, Saint Laurent, Saint
Pouange, Somme-Vesle)

Neuf ateliers de sensibilisation pour réduire les phytos
Après la pose pour une photo du grand groupe, c’est parti pour un parcours très contraint en temps
sur le site de l’exploitation. Il y a neuf ateliers d’une vingtaine de minutes à suivre, sur trois pôles
thématiques : santé (les risques liés aux pesticides et la prévention), environnement (l’interaction
avec l’eau, la biodiversité et l’apiculture) et technique (systèmes de culture, surveillance et lutte
alternative).

L’atelier « équipements de protection individuels » (pôle santé) : M. Eric Perrin
(MSA) avec le groupe du lycée de Chaumont

Pour accueillir les groupes sur chaque atelier, un enseignant, un directeur d’exploitation ou encore
un représentant d’une structure partenaire (mutualité sociale agricole, chambre d’agriculture,
association d’agriculteurs, coopérative, syndicat de bassin-versant), l’occasion de renforcer les liens
existants sur le territoire avec les acteurs professionnels ou institutionnels.

Le groupe du lycée de Fayl-Billot répond au quizz de l’atelier « eau » (pôle
environnement) : quelle est la norme par pesticide pour l’eau potable ? (0,1
microgramme/litre) 


  
Visiblement, les jeunes apprécient le rythme « enlevé », les échanges avec les animateurs d’ateliers
et la forme ludique que revêt l’évaluation à la fin de chaque séquence : répondre à un quizz, repérer
des erreurs sur un bulletin de santé du végétal, relever des risques sur la santé à partir d’images
illustrant des pratiques de traitement (sur papier ou sur ordinateur), analyser des listes de produits
pesticides pour écarter les perturbateurs endocriniens dans un plan de traitement…et ce dans un
temps chronométré !
Les enseignants font une première analyse à chaud : « les jeunes avaient plutôt de bonnes
connaissances sur la question », note Jérôme Joubert du lycée de Chaumont, « et en fin de journée
je trouve qu’ils en ont encore plus, c’est bien ». « En prime, c’est du ludique sur du règlementaire ! »
rajoute Pascal Dubourg, directeur de l’exploitation de Somme-Vesle.
Richard Gratton, enseignant à Saint Pouange, approuve également : « en bac technologique il n’y
pas assez d’heures sur le certiphyto 1 , et cette journée permet d’apporter plus de contenus sous une
forme qui les motive vraiment, avec des intervenants extérieurs qui plus est ».

Une compétition avant tout conviviale
Milieu d’après midi, le marathon se termine avec le regroupement des équipes pour la pause goûter,
ce qui permet aux organisateurs de faire les comptes finaux des notes attribuées.
Max Louette, chef du service régional de la formation et du développement à la DRAAF Grand Est,
félicite l’assemblée du bon déroulement ce cette première édition régionale, de l’implication des
encadrants et de la réussite du brassage des filières professionnelles, technologiques ou générales
mobilisées, puis remet les prix gourmands (terrines, rillettes, confitures produits des exploitations) à
tous les participants et des livres (Le tour du monde des moissons) aux gagnants, sous des
applaudissements chaleureux. L’ambiance est avant tout conviviale pour cette journée, et la
compétition bon enfant.
En fond de salle, les encadrants discutent déjà des suites à donner. Maryse Snauwaert, enseignante à
Chaumont et référente régionale enseigner à produire autrement, a apprécié le pilotage interactif
entre les journées d’établissements et la finale régionale, ainsi que la diversité des acteurs impliqués.
« L’année prochaine, il faudrait maintenir des groupes restreints. Et mobiliser des étudiants de BTS
dans la construction des journées, dans le cadre de PIC  2  ou du module M11 3  par exemple ».

Alors que les étudiants retournent dans leurs lycées respectifs, les consciences semblent avoir
évolué davantage encore chez ces futurs agriculteurs. Les discussions s’enchainent vers les
nécessaires adaptations ou changements de pratiques : il en va du bien-être de tous…
 

 Lancé en 2008 et piloté par le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, il vise à
réduire progressivement l’utilisation des produits phytosanitaires (communément appelés
pesticides) en France tout en maintenant une agriculture économiquement performante.
La deuxième version de ce plan, lancé en 2015, a pour objectif une réduction de 25%
d’ici à 2020 reposant sur l’optimisation des systèmes de production et une de 25%  supplémentaires à l’horizon 2025 qui sera atteinte grâce à des mutations plus profondes. Participant du projet agro-écologique pour la France, ce plan prévoit bien sûr un renforcement des enseignements et de la formation
professionnelle continue pour sécuriser et réduire l’utilisation, les risques et les impacts des produits phytosanitaires, ainsi que l’intégration de toutes les exploitations des établissements d’enseignement agricole dans le réseau des fermes DEPHY pour concevoir, tester et évaluer des systèmes de culture visant une forte réduction de l’usage de ces produits.

Télécharger cette présentation au format PDF.

 

 

 

 




Déclaration finale des jeunes éco-responsables de l’enseignement agricole – 2e rencontre nationale.

La seconde rencontre nationale des éco-responsables de l’enseignement agricole a eu lieu les 28-29 novembre 2015 au Lycée agricole de Bourg-en-Bresse (Les Sardières) sur le thème du changement climatique.
Le ministre Stéphane Le Foll est venu encourager la centaine de jeunes réunis pour l’occasion.

Moment fort des 2 jours, la déclaration finale des jeunes diffusée ensuite lors de la COP21 des jeunes (COY11) début décembre à Paris. Ils y affirment leur engagement et développent leurs propositions sur les différentes thématiques auxquelles ils sont sensibles, aussi bien au sein de leur établissement qu’à l’extérieur.

Découvrez le journal qu’ils ont réalisé pendant la rencontre (http://edd.educagri.fr/wakka.php?wiki=Globules)

Déclaration finale des éco-responsables – RNE2 – Reportages EDD – URL: https://www.youtube.com/watch?v=NuUw4g3G9X8

Voir aussi, la page dédiée sur la plateforme de ressources en EDD de l’enseignement agricole : http://edd.educagri.fr/wakka.php?wiki=DeuxRenc

et la WebTV des éco-responsables http://edd.educagri.fr/wakka.php?wiki=WebTv

 

Contacts

Sofie AUBLIN – animatrice réseau national EDD par la pédagogie – sofie.aublin@educagri.fr  

Christian PELTIER – animateur réseau national EDD établissement – christian.peltier@educagri.fr

Orane BISCHOFF – chargée de mission Montpellier Supagro Florac – orane.bischoff@educagri.fr

 

 

 

 




Séminaire final du projet européen « QUAKE  » Qualification Knowledge ECVET

Mercredi 7 juin 2017 au Ministère de l’agriculture aura lieu le séminaire final du projet européen « QUAKE  » Qualification Knowledge ECVET  » : de la conception pour les apprenants, à la professionnalisation pour les enseignants ».

Les objectifs du projet

Ce projet de partenariat entre 5 pays européens : Belgique, Bulgarie, Espagne, France et Irlande vise à expérimenter la mise en place des ECVET (European Credit system for Vocational Education and Training), la mobilité académique et en milieu professionnel des apprenants, au travers d’un dispositif de formation de 25 enseignants européens en tant que « référent mobilité ».
Le projet qui a débuté en septembre 2014 et prendra fin en juin 2017.
Durant ces trois années, 8 séminaires transnationaux ont été organisés dans les cinq pays du partenariat.

 

L’ECVET (European Credit system for Vocational Education and Training) est un système européen de crédit d’apprentissages pour l’enseignement et la formation professionnels.
ECVET est un dispositif européen qui permet de :

  • reconnaître les acquis d’apprentissage dans le cadre d’une mobilité nationale ou européenne,
  • promouvoir l’éducation et la formation tout au long de la vie.

Le dispositif ECVET est centré sur l’individu et basé sur l’approche par acquis d’apprentissage, qui sont définis en termes de savoirs, aptitudes et compétences nécessaires en vue d’obtenir une certification donnée.
Informations complémentaires : http://www.agence-erasmus.fr/page/ecvet

 

Plus de détails sur http://draaf.centre-val-de-loire.agriculture.gouv.fr

 

 

 

 

 

 

  

 




A Avize, la création d’un portfolio numérique pour organiser des ressources documentaires

Suite à la participation à une réunion d’échanges portant sur l’expérimentation d’un portfolio numérique, Christelle MOUY, enseignante en français au Lycée d’Avize, décide de se lancer dans l’expérience en testant cette pratique avec ses élèves de BTS LMD (Licence Maîtrise Doctorat). Son objectif : Remplacer le dossier documentaire de français version papier par un portfolio numérique pour mettre en commun et analyser des ressources.

Voir la description complète.

 

 

 

 

 

 

 

 

 




« Les mots qui font mal » : un projet artistique au service de la socialisation des apprentis de CAPa au CFA de Seine-Maritime

Au CFA de Seine Maritime, tout particulièrement sur le site d’Yvetot, depuis plusieurs années, la vie scolaire s’appuie sur des projets artistiques pour développer la socialisation, la curiosité, l’ouverture d’esprit des apprentis, avec le concours de la DRAC et de la Région. Avec la rénovation du CAPa, toutes ces dimensions sont intégrées dans la logique capacitaire ; la « résidence d’artiste » n’est plus un projet « à côté » du CAPa mais un projet intégré dans le CAPa.

LES MOTS QUI FONT MAL, résidence d’artistes autour du conte et de l’image, a embarqué les apprentis de 1ère année des CAPa Metiers de l’agriculture et CAPa Palefrenier  Soigneur dans une aventure tout au long de l’année scolaire 2015/2016 : autour du thème de la tolérance, ils ont apprivoisé les mots, manipulé images, vidéos, illustrations, pour aboutir à la réalisation d’un livret  et à une présentation « déclamation » devant un large auditoire…

Accéder au témoignage complet de l’action




Agronomie, agroécologie et pédagogie, interview de Michel Griffon.

Agronome, et économiste, chercheur au CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement), président du Conseil Scientifique du Fonds Français pour l’Environnement Mondial et de l’Institut d’Etudes du Développement Economique et Social), conseiller scientifique de l’Agence nationale de la recherche (ANR), père des concepts de « double révolution verte » et d’« agriculture écologiquement intensive », Michel Griffon est un spécialiste reconnu de l’agro-écologie.

Dans un entretien accordé au Réseau national EDD de l’enseignement agricole, il explique en quoi consistent ces notions et présente les changements que le passage à l’agro-écologie nécessitent, notamment dans les raisonnements (écologie, pensée complexe, systémie), les apprentissages (modélisation, expérimentation in silico,…) et le métier d’enseignant (situation-problème enseignant-accompagnateur, enseignant-pilote)

Une parole riche dans la perspective durable de « produire autrement » et d’« enseigner à produire autrement », voire d’« apprendre autrement ».

 

Repères

  • Griffon M. (2013). Qu’est-ce que l’agriculture écologiquement intensive ? Éditions Quae
  • Griffon M. (2011). Pour un monde viable : changement global et viabilité planétaire. Éditions Odile Jacob
  • Griffon M. (2006). Nourrir la planète. Éditions Odile Jacob

 

Christian PELTIER
Animateur Réseau National « EDD par une démarche de développement durable dans et par les établissements » –
christian.peltier@educagri.fr

 

 

 

 

 

 

 




Une fresque participative au CFA Horticole de Lomme

Durant trois jours, du 6 au 8 mars 2017, les apprentis en Terminales Bac Pro Aménagement Paysager du CFA Horticole de Lomme ont réalisé une fresque participative avec l’artiste graffeur de la région, Benjamin Duquenne sur la place de « la Nature en Ville ».

Découvrez la présentation complète de cette action

 

 

 

 

 

 

 




La marche, pour une pédagogie d’immersion engageante, au CFA de Seine-Maritime site d’Yvetot

Le CFA de Seine-Maritime site d’Yvetot accueille un public en manque de repères, qui a besoin de se construire rapidement un cadre de travail et de se (re) familiariser avec des règles qui permettront à chacun de prendre sa place afin de favoriser son insertion scolaire et professionnelle.

Pour accélérer ce processus d’intégration qui est stratégique pour les apprentis comme pour les enseignants, le CFA est en démarche de semaine d’immersion depuis de nombreuses années pour travailler autrement avec les jeunes en difficulté et prendre en compte ce moment particulier de découvertes mutuelles.

Cette semaine d’immersion n’est pas prévue en début d’année par hasard. Elle est réfléchie pour servir de fil conducteur pour l’année de formation. Elle vise deux objectifs :

  • d’une part de connaître et de repérer rapidement les jeunes en difficulté pour mettre en place un accompagnement approprié,
  • d’autre part, dans le cadre de l’entrée capacitaire, il s’agit de relever les différentes entrées possibles qui serviront dans la démarche de validation d’un CCF portant sur les capacités mobilisées à partir de cette semaine d’immersion.

A la rentrée 2016-2017, en partenariat avec l’équipe de l’Institut d’éducation à l’agro-environnement de Florac, nous testons une formule originale pour cette semaine d’immersion : “la marche itinérante”, avec une approche éco-sensible dans les différents ateliers qui ont jalonné notre parcours.

Les premiers résultats nous incitent à poursuivre ! En effet, la démarche s’est révélée immédiatement très efficace, avec un changement opéré chez nos apprenants entre le début de la semaine et la fin : des apprentis plutôt négatifs, peu souriants et renfermés se sont révélés très impliqués et pleins d’entrain en fin de randonnée, s’impliquant jusqu’au compte rendu réalisé auprès de leurs camarades et de leurs formateurs.

Au final, nous retenons que la marche est une manière détournée et innovante de travailler des capacités sociales et physiques des apprenants. Cette semaine a donné aux jeunes une grande confiance en soi. “J’ai réussi” “je suis allé au bout” …. Des mots que l’on n’entend pas si souvent dans la bouche de nos apprentis !

Actuellement nous réalisons un bilan complet de cette action en vue de le reprogrammer l’année prochaine en l’améliorant.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à nous contacter et à consulter notre témoignage

Maria Saulnier, Laurent Garreau, CFA de Yvetôt