Découvrez les ateliers des rencontres de l’innovation pédagogique

Les deuxièmes rencontres nationales de l’innovation pédagogique de l’enseignement agricole se dérouleront les 9 et 10 novembre prochain à Dijon.

Lors de ces rencontres des établissements sont invités à témoigner de leurs pratiques et de leurs initiatives. 15 ateliers de  2 établissements sont prévus.

Vous pouvez découvrir les thèmes de ces ateliers et les établissements participants à la page Les ateliers des rencontres 2017

 

 

 

 

 

 

 

 




Avec VITEA, projet Erasmus+ la taille de vigne innove au niveau européen !

Le projet de partenariat stratégique VITEA pour l’Enseignement et la Formation Professionnels du programme européen ERASMUS + a pour objectif le développement de l’employabilité en Europe des tailleurs de vigne. 

Conduit par l’EPLEFPA du Périgord il réunit 11 partenaires : 8 écoles, 2 prestataires de services et une institution éducative de 7 pays (Autriche, Espagne, France, Hongrie, Italie, Portugal et Slovénie).  La démarche européenne ECVET a facilité et dynamisé les travaux.

Qu’est-ce qu’ECVET ?
Le système européen de crédit d’apprentissages pour l’enseignement et la formation professionnels, désigné sous l’acronyme d’ECVET, est un instrument européen de la transparence des compétences et des qualifications qui vise à développer la mobilité pour tous et à favoriser les apprentissages tout au long de la vie. Plus spécifiquement, ECVET est un cadre technique dont les conditions de mise en œuvre permettent, le transfert, la reconnaissance et l’accumulation des acquis d’apprentissages validés à l’issue de mobilités en vue de l’obtention d’une certification professionnelle (diplôme, titre ou certificat).

Des outils partagés.
De 2015 à 2017 les partenaires ont en commun retenu 2 niveaux de tailleurs dans le Cadre Européen des Certifications puis défini les activités qu’un tailleur doit maîtriser. Ils ont alors construit les outils indispensables aux  évaluations et à la mobilité de tous les types d’apprenants (élèves, apprentis, adultes) : unités d’acquis d’apprentissage (lien vers les documents 2), grilles d’évaluation (lien vers documents 3), conditions des épreuves, documents de soutien aux mobilités.

Deux apprenants par niveau des 8 écoles partenaires ont expérimenté ces outils lors de 2 chantiers de taille à l’étranger : test à Conegliano en Italie (novembre 2016) puis évaluation réelle à Krems en Autriche (mars 2017).

Le guide opérationnel (lien vers document 1) du projet a l’ambition de proposer un kit pour la mise en place pédagogique et pratique de ces évaluations.                                                                                                

Les partenaires du projet VITEA envisagent de poursuivre ensemble sur la voie de la certification  européenne pour les tailleurs de vigne.

Documents :

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Évaluation formative sans note des capacités pour une meilleure estime de soi et une meilleure insertion, à l’EPL d’Alençon – Sées.

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’évaluation par capacités, plusieurs équipes de BTS (une classe de GPN, une DATR et une classe PA) ont choisi d’expérimenter une évaluation formative des capacités sans note.
Cette expérimentation vise à une meilleure estime de soi des étudiants et apprentis, l’ancrochage et la valorisation des acquis pour une meilleure insertion professionnelle et sociale. Elle exige une analyse fine des pratiques pédagogiques afin de les faire évoluer vers une meilleure compréhension des objectifs et processus d’apprentissage.

Découvrez le détail de cette expérimentation pédagogique.

Cette action sera présentée lors des deuxièmes rencontres nationales de l’innovation pédagogique 2017, qui se dérouleront à Dijon les 9 et 10 novembre 2017 sur le thème Conduite du changement & démarches collectives.

 

 

 

 

 




Le smartphone en cours pour progresser en langue étrangère à l’EPL de la Lozère

Depuis plusieurs années l’EPL de la Lozère affirme une politique de coopération internationale forte de nombreux stages à l’étranger pour ses apprenants. Il est signataire d’une charte ERASMUS et a reçu le label européen des langues qui permet de valoriser des projets novateurs dans le domaine de l’enseignement et de l’apprentissage.

Suite à cet engagement, l’enseignant d’anglais a décidé de mener divers projets européens avec ses élèves avec notamment les journées OSE (Ose le Stage à l’Etranger). Pour valoriser toutes ces actions et permettre aux apprenants d’être acteurs de leur projet tout en progressant en langue étrangère, il leur propose de réaliser des interviews et des prises de vue avec leur smartphone. Cette activité pédagogique permet aux élèves de préparer leur voyage à l’étranger, recevoir des apprenants et progresser en anglais en jouant sur l’explication des temps ou l’emploi du vocabulaire.

Chaque interview donne naissance à une courte vidéo publiée ensuite sur la chaîne YouTube MOVEagri.

Outil très familier des élèves, le smartphone est considéré ici comme un dictionnaire, un outil de prononciation et d’expression orale, un outil de prise de notes, ou un lieu de stockage de données ou de montage vidéo.

L’utilisation pédagogique de ce dispositif a été repérée dans le cadre de l’action Ped@goTiCEA et a fait l’objet d’une fiche consultable sur Chlorofil.

 

 

 

 

 

 

 

 




Enseigner l’information-documentation en classe inversée au lycée de Albi-Fonlabour

Ce projet retrace une expérimentation en classe inversée en information-documentation menée auprès d’une classe de BTSA aménagement paysager. Cette expérimentation s’est accompagnée d’un travail de recherche réalisé en formation continue dans le cadre d’un master MEEF 2 réalisé à l’ENSFEA

Ce travail a interrogé la manière dont les apprenants s’approprient les informations mises à la leur disposition sous forme de capsules vidéo en amont du cours et a analysé la manière dont la classe inversée pouvait favoriser la construction des connaissances et donner du sens aux apprentissages.

Voir la description détaillée de cette expérimentation sur la classe inversée.

 

 

 

 

 

 

 




L’agro-foresterie : un projet fédérateur au sein de l’EFPLPEA Georges Pompidou à Aurillac

Très engagé dans le projet de l’exploitation agricole de l’EPL Georges Pompidou autour du développement de l’agroforesterie,  une petite équipe de formateurs et enseignants, coordonnée par le référent local « enseigner à produire autrement » a  décidé d’utiliser cette dynamique pour développer différents projets pédagogiques pour enseigner la transition agroécologique  au sein de l’EPL.

Une description complète de cet article à découvrir, avec une superbe vidéo !

Cette action sera présentée lors des deuxièmes rencontres nationales de l’innovation pédagogique 2017, qui se dérouleront à Dijon les 9 et 10 novembre 2017 sur le thème Conduite du changement & démarches collectives.

 

 

 

 

 

 




Pour participer à la lettre du Réseau Insertion-Egalité

Chaque trimestre, la lettre du Réseau Insertion-Egalité propose des éléments de réponses à des questions pratiques et théoriques sur des thématiques ciblées, choisies en fonction des temps forts d’une année scolaire et de l’actualité nationale.

Une fois par trimestre, un appel à contribution sera diffusé auprès des acteurs de l’enseignement agricole souhaitant partager des expériences éducatives et pédagogiques locales, régionales ou nationales.

Des ressources, regards d’experts et liens avec les autres réseaux nationaux viennent compléter les témoignages pour une approche globale du sujet choisi.

Si vous souhaitez partager une expérience ou des ressources, consultez l’appel à participation (document PDF)

Retrouvez le premier numéro de la lettre du Réseau Insertion-Egalité, de juin 2017, consacré au CLIMAT SCOLAIRE.

 

 

 




Toutes différentes, toutes intéressantes : apprendre de la diversité dans une dynamique de recherche-action

Comme d’autres collègues de l’enseignement agricole, nous faisons le constat que nos élèves ne posent et ne se posent pas beaucoup de questions, et ils sont rapidement en difficulté à l’école dès qu’il s’agit de proposer une analyse ou une réflexion sur une situation professionnelle ou sociale. Là, quand nous les sollicitons, Ils alternent entre des comportements « scolaires » essayant de deviner ce que leur enseignant attend, sans vraiment réfléchir à la question posée, avec des comportements de fuite ou de désengagement qu’ils justifient d’un : « de toute façon j’aurais mon bac pro ! ».

Dans l’épreuve de rapport de stage, ce constat est plus problématique. Les élèves étant dans la description, quand le jury attend l’analyse d’une décision stratégique. Ceci car nos élèves ne donnent pas à voir leurs raisonnements. Or, nous observons qu’ils en développent, mais en dehors de la classe et des évaluations, par exemple lorsqu’ils discutent entre eux à la pause.

Le second constat que nous faisons concerne les difficultés à instaurer un climat de travail performant et constructif pour tous. Moqueries, piques, provocations, bavardages sans lien avec le cours, mise au travail compliquée, etc… Ces attitudes mettent en jeu les capacités psychosociales des élèves, que l’on nomme souvent sous le « vivre ensemble », et concerne de fait la dimension de la citoyenneté qui est en construction pour ces presque jeunes adultes. Ce climat de travail parfois tendu influence bien sur la possibilité de se concentrer sur les apprentissages.

Aussi, les questions qui nous animent ne sont pas très originales. Il s’agit pour nous de réfléchir à comment pourrait-on travailler un peu la porosité entre ce qui se passe dans et en dehors de la classe ? Comment réintégrer leurs discutions et en faire des échanges utiles pour toutes et tous ? Comment expérimenter d’autres modalités pédagogiques pour les pousser à se mettre en situation de s’engager, de s’intéresser aux préoccupations professionnelles des agriculteurs du territoire tout en développement leurs capacités et connaissances ? Mais c’est aussi de réfléchir à des mises en situation qui permettent de travailler leur capacités à s’écouter, à respecter les points de vue différents, à ne pas juger a priori, à prendre son tour de parole, argumenter et défendre son point de vue dans un cadre qui l’autorise, etc… Comment se mettre en condition de questionner, de chercher à comprendre avant de rejeter toute nouvelle idée au prétexte qu’elle est marquée pour eux idéologiquement, où portée par une enseignant de telle ou telle discipline ?

Ces quelques constats, nous les avons partagés avec les équipes de la mission d’appui pédagogique d’Agrocampus-ouest mais aussi avec des sociologues qui sont engagés dans une recherche-action pour mieux comprendre l’évolution des pratiques agricoles sur notre bassin versant. Ils nous ont proposé une l’idée qui peut paraître étrange : « faire faire de la recherche prospective en sociologie du travail aux élèves ». C’est-à-dire mobiliser la démarche de recherche-action comme une situation pédagogique pour développer à la fois des connaissances techniques, scientifiques, mais également des capacités à agir, à interagir, à analyser, à coopérer, etc…. Et bien sûr, de profiter des controverses sociotechniques que ne manqueraient pas de porter les élèves pour engager du débat et apporter des connaissances.

Nous nous sommes donc appuyé sur la situation qu’ils apportaient pour proposer aux élèves de participer à un projet utile pour le territoire, et d’être en mesure d’apporter des compléments d’informations aux équipes de recherches via le questionnement des pratiques de leurs maîtres de stage.

Rapidement, nous avons perçu les nombreuses connexions possibles entre le projet tiers temps concernant l’animation et le développement du territoire, les dynamiques « enseigner à produire autrement », la rénovation du Bac Pro qui insiste sur la diversité des exploitations et des situations professionnelles à étudier, et la volonté de conjuguer l’enseignement de la transition agroécologique avec une transition pédagogique que nous pensons nécessaire.

Les principes de coopération posés, restait encore à opérationnaliser cette initiative : intéresser les élèves, les collègues, évaluer les résultats –donc se fixer des objectifs -. Alors comment fait-on cela ? Quels résultats cela a-t-il produit ? C’est le témoignage que nous vous proposons de découvrir en détail agrémenté d’une vidéo présentant un retour des élèves de notre classe de 1ère CGEA.

Erwan Bariou, Sandrine Poulet, Benoit Jamet

EPLEPFPA de Caulnes




Supports de cours et évaluation avec un ENT et une plateforme au LEGTPA de Nérac

Pendant, en amont, en aval : un enseignant TIM du LEGTPA de Nérac déroule le fil d’une séquence en informatique et météorologie.
Sur tableur, les élèves doivent résoudre un exercice applicatif en ayant au préalable visionné une vidéo explicative sur le sujet à traiter et d’autres vidéos plus générales sur la démarche pédagogique de leur enseignant (vidéos réalisées par ce même enseignant). Ils sont ensuite invités à produire un compte-rendu et à le déposer sur la plateforme Mahara où leur professeur pourra à loisir le consulter.
Les apprenants vont tour à tour manipuler le tableur, consulter l’ENT de leur établissement  (où sont déposés consignes et copie d’écrans de leur travail), visionner des vidéos sur Viméo (par exemple sur la classe inversée), se référer aux grilles d’évaluation sur Moodle.
En mobilisant ces différents outils, l’enseignant individualise la formation qu’il prodigue et offre à chaque élève la possibilité d’évoluer en autonomie, de s’autoévaluer et de progresser.

L’utilisation pédagogique de ce dispositif a été repérée dans le cadre de l’action péd@goTICEA et a fait l’objet d’une fiche consultable sur Chlorofil.

 

 

 

 

 

 

 




Logiciel SketchUp et imprimante 3D au lycée Jules Rieffel de Saint Herblain

Suite à une  journée académique du numérique en Pays de Loire, l’enseignant ayant eu connaissance de l’existence d’un FabLab (lieu collaboratif géré par une association (PING) (souvent subventionnée par les régions et/ou les villes) où sont mis à disposition des adhérents diverses machines comme des imprimantes 3D, des machines de découpe laser, etc.) à Nantes a tout de suite vu le potentiel de l’impression 3D pour les travaux de ses BTSA « Aménagements paysagers ».

L’objectif est de découvrir, modéliser, imprimer en 3D, expérimenter un processus de production. (cf M42). La séquence se déroule en plusieurs séances : prise en main de SketchUp, modélisation, impression 3D.

La modélisation en 3D est une nouveauté pour les élèves ; ils adhèrent tout à fait, d’autant plus qu’ils voient leurs travaux concrétisés par l’impression 3D. L’utilisation d’un outil concrétisant la démarche de conception permet une visualisation des travaux effectués et ancre la démarche pédagogique dans les techniques actuelles.

L’utilisation pédagogique de ce dispositif a été repérée dans le cadre de l’action péd@goTICEA et a fait l’objet d’une fiche consultable sur Chlorofil.