Un MIP en CAP JP dans une perspective de transition agroécologique, support d’un ruban pédagogique concerté, au lycée horticole de Niort.

Profitant de la réforme du CAP Jardinier paysagiste et de l’accompagnement par les établissements d’appui dans le cadre du projet national PEPIETA, l’équipe pédagogique du Lycée Gaston Chaissac de Niort s’est engagé dans la création d’un MIP (Module d’Initiative Professionnelle).

Ce MIP se place dans une démarche agro-écologique, mais il permet surtout de réfléchir ensemble aux objectifs de formation, aux activités d’apprentissages, à l’évaluation

Une opération efficace sur les résultats aux examens, l’engagement des élèves en cours et en entreprise,  et qui donne aux enseignants des perspectives d’améliorations collectives

Pour découvrir le détail de cette action, avec la présentation du MIP et de la progression pédagogique en PDF…

Et bien sûr la vidéo des élèves !

 

 

 

 

 

 

 




Utiliser les projets collectifs pour rénover la pédagogie et les apprentissages, au LEGTA de Carcassonne.

En 2013, le LEGTA Charlemagne de Carcassonne a décidé de s’inscrire dans le dispositif Tiers Temps pour réaliser un projet intitulé : « Agriculture et biodiversité : symbiose ou parasitisme ».
Cette démarche visait à relancer les partenariats techniques et pédagogiques en prenant appui sur l’exploitation. Il s’agissait  également de proposer, à l’échelle de l’établissement, un projet faisant sens auprès des différentes filières de formation et du territoire.
Ces évolutions ont dynamisé le travail collectif des équipes éducatives, renforcé les partenariats et l’autonomie des apprenants dans leurs apprentissages. 

Pour découvrir le détail de cette action…

 

 

 

 




Analyser une base de données de l’exploitation au lycée de Chartres

Au sein de  l’EPLEFPA de la Saussaye, le professeur-documentaliste et le directeur de l’exploitation ont décidé de monter un projet autour d’une base de données de l’exploitation mise en ligne via un cloud.

L’objectif est pour les élèves de faire un premier pas dans l’agriculture numérique et de développer des compétences info-documentaires liées à ces nouvelles pratiques. Pour mener à bien ce projet les élèves ont appliqué la méthode de travail de « Pomodoro » qui permet au élèves de gérer eux même leur temps et leurs objectifs.  

Découvrez le détail de cette action très originale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Les « petits papiers », pour une rétroaction immédiate en classe.

Beaucoup d’enseignants se demandent comment sont perçus les cours qu’ils donnent, ou ce que les élèves en retiennent. Utiliser une nouvelle technique pédagogique comme celle des Petits Papiers est un moyen de répondre à ces questions de manière simple, et de faire un retour aux élèves, de « donner du feedback ».
Durant notre année de formation à l’ENSFEA, nous avons tenté de répondre à cette question en testant la technique des Petits Papiers dans nos établissements respectifs.
Six enseignants, des lycées agricoles de Laval, Angers et Rodez, ont joué le jeu de la découverte de cet outil pédagogique en étant observés sur des critères précis : temps de préparation, facilité d’utilisation, réaction des élèves, comment sont données les consignes…

Les entretiens que nous avons menés avec eux nous ont convaincus de la facilité à s’approprier cet outil, qui ne nécessite ni matériel informatique ni formation spécifique préalable.

La technique est simple, rapide (moins de cinq minutes), ludique, elle consiste à proposer aux élèves de répondre à deux questions simples : « qu’avez-vous retenu ? », « qu’est-ce que vous n’avez pas compris ? » par exemple (les questions peuvent être adaptées selon les besoins de l’enseignant).

Deux papiers de couleurs différentes sont distribués aux élèves, en leur spécifiant quelle couleur correspond à quelle question. Les élèves ont une ou deux minutes pour noter leurs réponses courtes avant de rendre leurs papiers. L’enseignant fera une analyse des réponses pour faire un retour aux élèves.

Découvrez la description détaillée de cette technique et le témoignage des enseignants en vidéo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   




La lettre des référents régionaux « Enseigner à Produire Autrement »

Dans la cadre du plan «Enseigner à Produire Autrement» plus d’une centaine de référents régionaux ont été nommés.

Une lettre d’information est régulièrement publiée à destination des acteurs
de l’enseignement agricole pour communiquer sur les actions engagées,
les événements à venir et les ressources réalisées dans le cadre de ce plan.

Vous pouvez découvrir en pièce jointe la 9ème lettre d’information, de juin 2017 à destination des acteurs, qui présente une variété d’actions et de ressources

Pour tous renseignements, vous pouvez contacter Roger Brouet (roger.brouet@educagri.fr), Montpellier SupAgro site de Florac,  ou Béatrice Degrange (beatrice.degrange@educagri.fr), AgroSup Dijon Eduter.

Bonne découverte !

 

 

 

 

 

 

 




Mieux connaître pour mieux accompagner : la semaine de rentrée banalisée de Montmorillon

Il y a 12 ans, l’équipe pédagogique du lycée agricole de J.M. Bouloux à Montmorillon a fait le constat que les élèves entraient avec un niveau de plus en plus faible. Nous nous sommes alors demandés comment optimiser et valoriser leur réussite ? Pour y arriver, nous nous sommes appuyés sur le fait qu’ils étaient adeptes de nouvelles technologies, mais aussi sur la présence d’une équipe enseignante dynamique et volontaire, d’une souplesse dans les emplois du temps et d’une dotation en équipement informatique non négligeable.

Découvrez le détail de cette action originale et le récit des élèves et des principaux acteurs en vidéo !

 

 




Plickers, pour une évaluation instantanée au CFAA de Saintes

Une enseignante de français utilise l’application Plickers pour concevoir un questionnaire de façon collective avec une classe d’apprentis de CAPa 2ème année  « Aménagement paysager ».

Des travaux de groupes et en classe entière permettent de créer le questionnaire et ensuite d’y répondre, ce qui favorise les échanges, la motivation et le vivre ensemble.

Voir la description détaillée de cette pratique.

 

 

 

 




Se mettre à table pour co-construire en équipe ?

Le LPA de Chambray-lès-Tours est un établissement situé en zone péri-urbaine. Il compte 166 élèves, répartis sur 3 formations (CAPa SAPVER, Bac Pro TCVA et SAPAT). Fort d’une grande diversité culturelle puisque l’on dénombre jusqu’à 15 nationalité différentes, dont des primo-arrivants, les différentes profils des élèves présentent une forte hétérogénéité sur les plans scolaires, sociaux, personnels et orientation professionnelle. Cette diversité est également une richesse du côté de l’équipe éducative et pédagogique qui compte des trajectoires et des profils variés.

Comme pour de nombreux établissements, le temps est une ressource rare pour chaque acteur, ce qui contraint les possibilités de travailler ensemble et de réaliser des économies d’apprentissage.

Engagés dans l’action « initiative CAPa », l’équipe projet et leurs accompagnateurs ont proposé un exercice visant à faciliter le travail en équipe pour permettre l’appropriation du dispositif par tous et une meilleur visibilité du travail de chacun au service du dispositif CAPa. Ainsi, c’est sous la forme d’une frise réalisée lors d’un temps commun organisé par l’équipe de direction, que chacun a pu se positionner en contribuant à l’élaboration du dispositif CAPa SAPVER de Chambray.

Pour en savoir plus sur la méthode de travail utilisée, nous vous invitons à consulter leur témoignage.




Concevoir et implanter un verger maraîcher au sein du territoire, à Lomme.

Comment mobiliser des apprentis ? Comment créer une situation pédagogique avec un potentiel problématique ? Comment aborder l’agroécologie ? Comment penser l’évolution des productions horticoles, arboricoles et maraîchères sur un territoire ?

Autant de questions abordées avec audace et professionnalisme par le lycée agricole de Lomme, dans le cadre d’un projet CASDAR, avec le soutien d’un référent Enseigner à produire autrement, des partenaires locaux et le réseau EDD.

Explications complètes et pièces jointes à découvrir sur cette page

Sans oublier la vidéo…

 

 

 

 

 

 

 

 

  




Un rallye régional écophyto en région Grand Est : compétition et engagement au service de l’agroécologie.


rethel2017_rallye_ecophyto par eau-ea
 

Le 11 mai dernier, le lycée agricole de Rethel (Ardennes) recevait les équipes finalistes de cinq
autres établissements champardennais pour un rallye écophyto régional où la compétition
faisait la part belle à la convivialité. Retour sur une belle journée…

C’est sous un beau soleil presque estival que les minibus des équipes invitées arrivent le matin, les
uns après les autres, au lycée agricole de Rethel, pour la finale régionale des rallyes écophyto.
Chacun des cinq autres établissements (Chaumont, Fayl-Billot, Saint Laurent, Saint Pouange,
Somme-Vesle) amène huit élèves, qui ont remporté il y a quelques semaines leur propre rallye local.

Alors que les maîtres de cérémonie Margaux Cuvier (animatrice du réseau régional des
exploitations d’EPLEFPA), Yann Hologne (DRAAF Grand Est) et Jessica Michaut (réseau
Terraptitude des lycées agricoles de Champagne-Ardenne) peaufinent les derniers détails de
l’organisation de la journée, c’est l’effervescence dans les groupes concurrents, qui récupèrent leurs
tee-shirts (une couleur de l’arc-en-ciel par équipe) et se motivent par un « cri de guerre »… parfois
timide. Il est vrai que les enseignants se sont arrangés pour que les équipes soient constituées
d’élèves de classes différentes (bac pro, bac STAV, BTS,…), un autre objectif en interne pour faire
du lien inter-filières.


Les six équipes finalistes (Chaumont, Fayl-Billot, Rethel, Saint Laurent, Saint
Pouange, Somme-Vesle)

Neuf ateliers de sensibilisation pour réduire les phytos
Après la pose pour une photo du grand groupe, c’est parti pour un parcours très contraint en temps
sur le site de l’exploitation. Il y a neuf ateliers d’une vingtaine de minutes à suivre, sur trois pôles
thématiques : santé (les risques liés aux pesticides et la prévention), environnement (l’interaction
avec l’eau, la biodiversité et l’apiculture) et technique (systèmes de culture, surveillance et lutte
alternative).

L’atelier « équipements de protection individuels » (pôle santé) : M. Eric Perrin
(MSA) avec le groupe du lycée de Chaumont

Pour accueillir les groupes sur chaque atelier, un enseignant, un directeur d’exploitation ou encore
un représentant d’une structure partenaire (mutualité sociale agricole, chambre d’agriculture,
association d’agriculteurs, coopérative, syndicat de bassin-versant), l’occasion de renforcer les liens
existants sur le territoire avec les acteurs professionnels ou institutionnels.

Le groupe du lycée de Fayl-Billot répond au quizz de l’atelier « eau » (pôle
environnement) : quelle est la norme par pesticide pour l’eau potable ? (0,1
microgramme/litre) 


  
Visiblement, les jeunes apprécient le rythme « enlevé », les échanges avec les animateurs d’ateliers
et la forme ludique que revêt l’évaluation à la fin de chaque séquence : répondre à un quizz, repérer
des erreurs sur un bulletin de santé du végétal, relever des risques sur la santé à partir d’images
illustrant des pratiques de traitement (sur papier ou sur ordinateur), analyser des listes de produits
pesticides pour écarter les perturbateurs endocriniens dans un plan de traitement…et ce dans un
temps chronométré !
Les enseignants font une première analyse à chaud : « les jeunes avaient plutôt de bonnes
connaissances sur la question », note Jérôme Joubert du lycée de Chaumont, « et en fin de journée
je trouve qu’ils en ont encore plus, c’est bien ». « En prime, c’est du ludique sur du règlementaire ! »
rajoute Pascal Dubourg, directeur de l’exploitation de Somme-Vesle.
Richard Gratton, enseignant à Saint Pouange, approuve également : « en bac technologique il n’y
pas assez d’heures sur le certiphyto 1 , et cette journée permet d’apporter plus de contenus sous une
forme qui les motive vraiment, avec des intervenants extérieurs qui plus est ».

Une compétition avant tout conviviale
Milieu d’après midi, le marathon se termine avec le regroupement des équipes pour la pause goûter,
ce qui permet aux organisateurs de faire les comptes finaux des notes attribuées.
Max Louette, chef du service régional de la formation et du développement à la DRAAF Grand Est,
félicite l’assemblée du bon déroulement ce cette première édition régionale, de l’implication des
encadrants et de la réussite du brassage des filières professionnelles, technologiques ou générales
mobilisées, puis remet les prix gourmands (terrines, rillettes, confitures produits des exploitations) à
tous les participants et des livres (Le tour du monde des moissons) aux gagnants, sous des
applaudissements chaleureux. L’ambiance est avant tout conviviale pour cette journée, et la
compétition bon enfant.
En fond de salle, les encadrants discutent déjà des suites à donner. Maryse Snauwaert, enseignante à
Chaumont et référente régionale enseigner à produire autrement, a apprécié le pilotage interactif
entre les journées d’établissements et la finale régionale, ainsi que la diversité des acteurs impliqués.
« L’année prochaine, il faudrait maintenir des groupes restreints. Et mobiliser des étudiants de BTS
dans la construction des journées, dans le cadre de PIC  2  ou du module M11 3  par exemple ».

Alors que les étudiants retournent dans leurs lycées respectifs, les consciences semblent avoir
évolué davantage encore chez ces futurs agriculteurs. Les discussions s’enchainent vers les
nécessaires adaptations ou changements de pratiques : il en va du bien-être de tous…
 

 Lancé en 2008 et piloté par le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, il vise à
réduire progressivement l’utilisation des produits phytosanitaires (communément appelés
pesticides) en France tout en maintenant une agriculture économiquement performante.
La deuxième version de ce plan, lancé en 2015, a pour objectif une réduction de 25%
d’ici à 2020 reposant sur l’optimisation des systèmes de production et une de 25%  supplémentaires à l’horizon 2025 qui sera atteinte grâce à des mutations plus profondes. Participant du projet agro-écologique pour la France, ce plan prévoit bien sûr un renforcement des enseignements et de la formation
professionnelle continue pour sécuriser et réduire l’utilisation, les risques et les impacts des produits phytosanitaires, ainsi que l’intégration de toutes les exploitations des établissements d’enseignement agricole dans le réseau des fermes DEPHY pour concevoir, tester et évaluer des systèmes de culture visant une forte réduction de l’usage de ces produits.

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