Résultat des innovations
Au lycée agricole Edgard Pisani, en Haute-Marne, une progression pédagogique qui interroge les systèmes polyculture-élevage.
Lycée Edgard Pisani, Grand Est
Rue du Lycée
52000 Chamarandes-Choignes
Tél : 0325305800
Site web : http://www.edgard-pisani.educagri.fr/
Responsable : Maryse Snauwaert , maryse.snauwaert@educagri.fr
Rédacteur de la fiche : Cédric Donel, Maryse Snauwaert & Jérôme Joubert, Cédric Donel, enseignant en mathématiques, Prof principal de la Seconde pro CEC ; Maryse Snauwaert, enseignante en économie gestion, référente EPA, mi-temps sur un tiers – temps « Animation et développement des territoires » ; Jérôme Joubert, enseignant zootechnie, mi-temps sur un tiers – temps « Animation et développement des territoires »
, cedric.donel@educagri.fr
DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L’ACTION
À l’origine du projet
Dans la dynamique du plan Enseigner à Produire Autrement, une équipe du lycée agricole de Chaumont en Haute-Marne composée d’un enseignant de zootechnie et d’une enseignante de gestion a souhaité doter les élèves d’outils d’analyse de la transition agro-écologique à l’échelle de la parcelle, du système d’exploitation et du territoire. La ferme du lycée est elle-même impliquée dans le produire autrement et s’est engagée dans le GIEE APAB, « Agriculture Porteuse d’Avenir dans le Barrois ». Toute l’équipe participe par ailleurs à une réflexion sur l’outillage technique et pédagogique nécessaire pour favoriser la résilience, l’efficacité et la durabilité des systèmes polyculture-élevage au niveau national dans le cadre du CASDAR Red-Spyce[1] et au niveau local sur les systèmes ovins avec le RONEA, Réseau Ovin du Nord-Est.
L’équipe enseignante a investi dès 2015 un espace à l’initiative de l’établissement, un EIE, avec une classe de Bac Pro CGEA SDE (système d’élevage). L’idée était de construire avec les élèves une démarche de questionnement, de construction d’outils et de références nécessaires à l’analyse d’une situation de pilotage afin de proposer ensuite des propositions d’évolution de systèmes. L’objectif était d’équiper les apprenants d’une méthodologie d’analyse si difficile à appréhender en Bac professionnel. Les connaissances techniques se mettaient au service d’une démarche d’analyse… L’équipe a du faire face à des difficultés, l’axe choisi, relatif à la transition agro-écologique, impliquant des notions complexes de prise en compte de l’incertitude, des freins et leviers au changement ainsi que d’évaluation de la transition agro-écologique (le choix s’est porté sur la grille Efficience / Substitution / Reconception (ESR)). Le sujet d’étude portait sur les systèmes polyculture-élevage et abordait des notions telles que la cohérence, la complémentarité, l’autonomie et la performance, le tout porté par une dynamique territoriale via de nombreuses initiatives locales sur les systèmes fourragers : méteil, utilisation des intercultures, valorisation des prés en pâturage cellulaire …
[1] Red-Spyce pour Résilience, efficacité, durabilité dans les systèmes de polyculture élevage
Permettre aux élèves de formuler des hypothèses d’amélioration des pratiques à partir d’un diagnostic
Pour les enseignants, le renforcement des synergies entre ateliers dans les systèmes polyculture-élevage est une voie d’amélioration de la performance globale de l’exploitation. Cette réflexion sur le « Produire autrement » suppose « de former les apprenants au pilotage de l’entreprise (stratégie / objectifs opérationnels), à la prise en compte de l’incertitude, à la gestion des risques ». Pour ce faire, ils ont mis les élèves en situation. Plutôt qu’imposer des connaissances, ils ont cherché à accompagner les élèves et à les outiller pour qu’ils puissent analyser la situation – complexe – dans laquelle ils étaient plongés.
Les acteurs internes et les partenaires
Les 1ers acteurs du projet de l’EIE ont été les enseignants d’économie-gestion (Maryse Snauwaert, par ailleurs référente Enseigner à produire autrement) et de zootechnie (Jérôme Joubert) qui se partageaient un tiers-temps intitulé « Création et valorisation de références en système polyculture-élevage autonome et durable » en lien avec Stéphane Hirtzberger, Directeur de l’exploitation et les acteurs professionnels, de la Recherche et de la formation du CASDAR Red-SPyCE et du RONEA, notamment Pauline Bellay.
Ce sont ensuite d’autres collègues qui, via des séquences pluridisciplinaires, se sont intéressés au projet puis, via l’accompagnement PEPIETA, des collègues de la même filière voire d’autres filières. C’est ainsi que Cédric Donel (enseignant en mathématiques), Amandine André (économie), Delphine Briant (zootechnie) et Alexandre Lemaire (Biologie-écologie) ont rejoint le groupe dont le travail réflexif a été mis en avant avec l’aide de Sophie Teneau (CPE) lors d’une table ronde régionale.
Le cadre d’action du projet
L’EIE a débuté avant que l’équipe n’intègre le dispositif PEPIETA (Pédagogie en Equipe Pluridisciplinaire : Innover pour Enseigner la Transition Agro-écologique), dispositif permettant en l’occurrence d’interroger les savoirs et la pédagogie mise en œuvre afin de favoriser une culture partagée tant sur les questions pédagogiques et didactiques que sur celle de l’accompagnement de la Transition agro-écologique. En septembre 2017, à l’occasion de la rentrée des directeurs de la région Grand-Est, une table ronde a été organisée par la DRAAF qui a permis de revenir sur les motivations ayant présidées à l’intégration de l’équipe éducative de Chaumont dans le dispositif PEPIETA :
Pour Stéphane Hirtzberger, le directeur de l’exploitation, innover dans la pédagogie, c’était une évidence : «Nous, on fait le pas de l’innovation dans le produire autrement depuis un moment ». En effet, en parallèle, dans le cadre d’une action-recherche financée par la région Champagne-Ardenne lors du précédent programme régional « Enseigner à produire autrement », les directeurs d’exploitation avaient été amenés à réfléchir sur une meilleure utilisation de la ferme par les équipes pédagogiques. Mis en situation d’enseignants, ils avaient ainsi épluché les référentiels de formation, ce qui les avait quelque peu bousculés. Mais ces directeurs d’exploitation avaient acquis une certitude : les exploitations des lycées se devaient d’être au cœur du dispositif « Enseigner à Produire Autrement ».
Pour Cédric Donel, intégrer le dispositif d’accompagnement pédagogique PEPIETA répondait à plusieurs envies. Une envie de réfléchir l’enseignement des mathématiques avec le filtre « Enseigner à Produire Autrement » : « Des choses avaient déjà été construites avec l’exploitation : un entretien avec Stéphane, des données techniques supports de cours, notamment ». Une envie de travailler collectivement y comprit avec les enseignants techniques : « Etant professeur principal des seconde CEC, je voyais l’importance d’être acteur des projets surtout avec la réforme ». Une envie aussi de trouver des solutions au décrochage scolaire, de remédier à ce problème notamment dans les matières générales comme les mathématiques : « Une solution me paraissait évidente : l’utilisation de l’exploitation agricole comme outil pédagogique pour ainsi donner du sens, permettre de contextualiser les enseignements ».
Quant à Maryse Snauwaert, intégrer le dispositif PEPIETA, c’était pour elle une étape dans une réflexion déjà entamée auparavant : « Quand, en 2015, nous avons intégré PEPIETA, cela faisait déjà un an que nous avions investi un espace pédagogique en Bac Professionnel CGEA, l’EIE, enseignement à l’initiative de l’établissement avec mon collègue de zootechnie, Jérôme Joubert. Avec un double objectif : donner une méthodologie d’analyse / diagnostic aux élèves et tester des séances suite aux formations de Référente EPA. Alors, bénéficier d’un accompagnement individualisé pendant deux ans autour de la pédagogie et de la Transition agro-écologique, c’était l’opportunité de travailler et d’avancer à l’échelle d’une équipe plutôt que d’avancer à deux. »
La structure accompagnatrice du projet
Porté par Agrocampus Ouest, site de Beg Meil, le dispositif PEPIETA allie deux autres établissements d’appui. Dans le cas de Chaumont, ce sont Béatrice Degrange, chargée d’étude à AgroSup Dijon et Isabelle Gaborieau, chargée de mission pédagogie au CEZ-Bergerie nationale de Rambouillet qui ont assuré l’accompagnement sur site.
Les grandes étapes de l’EIE
Concrètement, l’EIE s’est découpé sur plusieurs demi-journées et 2 voyages de 3 jours tout au long de la première année de CGEA.
Etape 1 : Mini-voyage de 3 jours afin de montrer une multitude de systèmes à analyser. Travail sur les représentations des élèves réalisées sur des post-it et co-construction d’une carte heuristique permettant de mettre en évidence des pratiques agricoles plus ou moins avancées en termes d’agro-écologie. Ce qui a abouti sur une définition de l’agro-écologie.
Etape 2 : 3 demi-journées consacrées au diagnostic à l’échelle de la parcelle. Travail par groupe de 3 élèves : un travail en salle sur le Registre Graphique Parcellaire (relevé des caractéristiques). Puis avec l’utilisation de « Mes Parcelles », « Diapason », « Alexia » et « Diaterre », la chasse aux données chiffrées était lancée ! Ce travail a permis d’aboutir à un diagnostic répondant aux questions : « les pratiques agricoles sur cette parcelle répondent-elles à la double finalité productive et environnementale ? », « Est-ce une avancée par petits pas ou à grands pas ? ». Enfin les élèves ont été amenés à positionner plus globalement sur toutes les parcelles de l’exploitation les flux entrants ou sortants et à les calculer.
Etape 3 : A partir d’exemples, les élèves ont été amenés à co-construire la grille d’analyse E/S/R et à réfléchir à l’échelle de l’exploitation sur le niveau d’avancement dans l’agro-écologie « Est-ce plutôt de l’efficience, de la substitution ou de la Reconception ? ». Pour varier les supports, nous avions choisi deux témoignages filmés d’agriculteurs engagés dans l’agriculture de conservation.
Etape 4 : 3 demi-journées consacrées au diagnostic au niveau du système fourrager (voir le document pdf « Diagnostic de cohérence du système fourrager »). Au mois d’avril, les élèves munis d’herbomètres et de grilles se sont retrouvés sur le terrain pour évaluer l’entrée en pâturage et réaliser le calendrier de conduite des parcelles. Objectif : évaluer la cohérence du système fourrager au vu des productions animales présentes sur l’exploitation.
Etape 5 : un mini-voyage de 3 jours consacrés au diagnostic d’un système polyculture-élevage à l’échelle d’un territoire. Objectif : schématiser les flux de fourrage, de main d’œuvre, d’énergie… entre exploitations sur un même territoire et définir l’intérêt de construire un système polyculture-élevage à l’échelle de plusieurs exploitations. Une approche multiscalaire – parcelle, exploitation, territoire – était donc engagée.
Les grandes étapes de l’accompagnement PEPIETA
Pour les enseignants, l’accompagnement PEPIETA s’est organisé autour de plusieurs temps forts. Tout d’abord, une phase d’enthousiasme durant laquelle tous les enseignants intervenant en bac pro CGEA se sont retrouvés pour réfléchir autour de la notion de transition agro-écologique et en quoi elle interroge leurs disciplines, générales ou professionnelles. Ensuite, cinq enseignants, 4 de matières professionnelles, Amandine André, Delphine Briand, Jérôme Joubert et Maryse Snauwaert et un de matière générale, Cédric Donel se sont réunis pour travailler et formaliser le projet.
Deuxième temps fort, entre janvier et juin 2016, Isabelle Gaborieau est venue observer quelques séances avec la classe de Bac pro CGEA dans le cadre de l’EIE polyculture-élevage. « Accueillir une caméra dans son cours, ce n’est pas toujours très confortable mais c’est formateur : cela nous a incité à aller vers plus de constructivisme ». Résultat, un film utilisé lors de sessions de formations des enseignants dans le cadre de la réforme du bac pro CGEA (voir la vidéo ci-dessous).
Ensuite, fin 2016, l’équipe s’est mise au travail afin de formaliser la pluridisciplinarité et avec la rénovation de la seconde pro CEC, elle a réfléchi dans l’objectif de donner plus de cohérence entre la seconde et le bac pro. Résultat : un EIE autour de l’image des éleveurs, ainsi que sur la diversité des profils, le travail collectif, les GIEE notamment, avec une certaine ouverture sur tous les possibles en exploitation agricole.
En 2017, la démarche appliquée en classe de bac pro CGEA a été remobilisée dans d’autres classes. L’idée est de partir de situations professionnelles pour amener le questionnement et enfin apporter les connaissances nécessaires à une analyse fine. Ainsi, en BTSA Productions animales, amener les étudiants à passer d’une thématique à une problématique est une tâche ardue. Plusieurs journées de rencontre avec des acteurs du territoire et des éleveurs ont été organisées sur différentes thématiques comme la biodiversité pour ensuite amener les étudiants à se questionner sur son importance pour la société et pour l’agriculteur. A la suite de quoi d’autres étapes permettent de formuler ensemble la problématique et d’apporter des connaissances scientifiques. De même, certains modules comme le MIL offrent une certaine liberté pédagogique ; c’est une occasion de rendre les étudiants acteurs avec l’organisation d’une journée technique à destination des professionnels, de mettre les étudiants en situation professionnelle avec un cahier des charges très exigeant à respecter. Un défi relevé le 30 mars 2017 avec « Une place pour un mouton dans chaque exploitation » et une participation de plus de 300 personnes.
Au bilan, il aura fallu deux ans pour permettre aux enseignants d’acquérir de nouvelles méthodes de travail et doter les apprenants d’une démarche de travail qui les rend plus autonomes, curieux et adaptables dans un contexte de changement.
Un EIE déstabilisant mais enrichissant
Très vite, les enseignants se sont retrouvés en situation d’adaptation, de co-construction : situation à la fois déstabilisante puisque les informations à transmettre n’étaient plus au centre de l’enseignement mais aussi source de satisfaction avec une posture d’accompagnement bien différente d’un cours magistral. Le plaisir aussi de tester d’autres outils pédagogiques …
Du côté des élèves, même constat : un certain inconfort car leur métier d’élève est d’attendre et de recevoir de l’information mais aussi le plaisir d’être acteur, de construire leur savoir. Ils y ont gagné plus de recul sur les systèmes d’exploitation et ont commencé à penser l’image du métier d’éleveur. Un travail qui reste à mieux définir. Les témoignages des élèves interrogés sur leur ressenti montrent parfois cet inconfort, souvent aussi de l’intérêt et en tout cas une démarche qu’ils ont eu envie de partager ou d’utiliser par la suite. « En fin de semaine, quand je suis revenu chez mes parents, j’en ai parlé avec eux et ils trouvaient cela bien » déclare Kévin Godart, élève de bac pro, lors de la table ronde de septembre 2017. « Cette méthode est longue à comprendre et à mettre en place parce qu’au début on ne connaissait pas vraiment la méthode mais on va sur le terrain au lieu d’être assis sur une chaise à copier. C’est intéressant ce qu’on peut apprendre avec cette méthode ; on se pose plus de questions, on travaille différemment donc on a un autre regard sur certaines choses que les agriculteurs ne changent pas. On a une autre opinion » s’enthousiasme Amélie Frossard.
Enfin Benoît Rupanner nous raconte : « on nous a demandé de faire de l’analyse et faire parler les chiffres, ce n’est pas trop facile […]. Aujourd’hui, je suis en BTS. Travailler ensemble et écouter ce qu’on a à dire, construire des réponses, cela m’a donné confiance en moi, cela m’a aussi appris à écouter les autres et voir qu’on peut faire aussi différemment tout en ayant un système qui est valable […]. Après le BTS, je veux m’installer avec mon frère dans la ferme de mon oncle. Maintenant, je me dis qu’il ne faut pas appliquer bêtement ce qu’on nous dit et que même si j’aime bien ne pas trop changer les choses, je me dit qu’il faut se poser des questions avant de prendre des décisions et se renseigner. »
Avec la réforme du CGEA qui replace la réflexion agro-écologique au centre des enseignements et l’évaluation par capacités, cette expérience prend tout son sens : traitement d’une thématique commune en pluridisciplinarité pour rendre une cohérence plus globale à la formation, co-construction du savoir et méthodologie.
Ce qu’il reste de ce travail et de l’accompagnement
PEPIETA a agi comme un accélérateur collectif. Il a permis d’avancer ensemble au niveau de notre conception de notre travail pédagogique, de formaliser le travail de pluridisciplinarité engagé. Aujourd’hui, on pense être dans l’esprit de la démarche demandée par la réforme du bac pro CGEA. Travailler ainsi, c’est un positionnement différent par rapport aux élèves, plus d’accompagnement, plus travailler « avec » eux. C’est une situation gagnant-gagnant : pour les enseignants, un certain plaisir à enseigner et pour les élèves, l’envie de progresser, l’occasion de reprendre confiance en leurs capacités.
PEPIETA nous a fait travailler sur un thème technique, l’autonomie fourragère et les systèmes polyculture-élevage. Pour les matières générales peu impliquées dans la pluridisciplinarité, l’accompagnement a permis de construire une progression dans une logique de transdisciplinarité, pour donner plus de sens aux enseignements. C’est travailler ensemble vers un même objectif : les élèves, ils le savent, ils le sentent lorsqu’on travaille ensemble pour eux. Cela rend de la cohérence. Enfin PEPIETA, c’est devenu un outil de communication avec un article sur le site ADT, un film présenté au salon de l’agriculture sur le site des tiers-temps, la participation au colloque du RMT Spyce (voir le diaporama « Opportunités pour enseigner les systèmes PCE. Exemples de situations), un article dans la newsletter EPA régionale, la participation à une publication sur les prairies « Les prairies au service de l’élevage», …
Pour Stéphane Hirtzberger, « c’est simplement remplir nos missions et amener les élèves à être des futurs professionnels curieux, capables de travailler et réfléchir collectivement. L’objectif, c’est de continuer à mettre les élèves en situation d’acteur, à travailler des projets et pour cela, la ferme du lycée est un outil formidable en phase avec son territoire. Et puis, nous œuvrons tous pour l’insertion des futurs professionnels formés dans l’enseignement agricole public ».
FICHIERS A TELECHARGER
Descriptif : OPPORTUNITÉS POUR ENSEIGNER LES SYSTÈMES PCE. EXEMPLES DE SITUATIONS .
Chaumont-approche-système-PCE-enseignement-agricole_V3.pdf
Descriptif : DIAGNOSTIC DE COHERENCE DU SYSTEME FOURRAGER
Chaumont-Fiche-EIE-CGEA.pdf
VIDEOS
Date :30 octobre 2017
Mots-clés : Agroécologie, Conduite de projet, Exploitation agricole, halle, atelier, Motivation, engagement, Pédagogie de groupe, de pairs, Pédagogie de projet
Voie de formation : Formation initiale
Niveau de formation : IV (Bac pro, Bac général)
Initiative du dispositif : Nationale
Structure d’appui : Etablissement National d’Appui
Référent : Margaux Cuvier ,margaux.cuvier@educagri.fr
Etat de l’action : En cours
Nature de l’action : Innovation
Etablissement National d’Appui : Bergerie Nationale
Action du Dispositif National d’Appui : PEPIETA
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