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Enseigner à produire autrement : un nécessaire travail d'équipe

Les métiers de l’enseignement et de la formation ont, comme tous les métiers, une dimension collective. Mais former aux transitions agroécologiques semble impliquer davantage encore de se projeter collectivement dans l’avenir et de coopérer au sein de dispositifs pédagogiques que l’on peut qualifier d’« innovants » et souvent interdisciplinaires, qui engagent les apprenants dans des apprentissages où le degré d’exigence est sans doute plus élevé. Face à cette exigence de travail en équipe et à la difficulté de sa mise en œuvre, cette deuxième partie de l'ouvrage "Enseigner à produire autrement" de la collection PRAXIS propose un certain nombre de leviers, d’outils et de démarches complémentaires. Loin de la « réunionite » tant redoutée par les enseignants et formateurs, les auteurs proposent de miser sur l’organisation de temps forts, de moments clés, permettant d’initier les concertations et les coopérations futures. Dit autrement, former aux transitions agroécologiques ne nécessite pas de se réunir toujours plus ni de tout faire ensemble lors de séances pluridisciplinaires appelées communément « heures de pluri », c’est impossible. Il s’agit au contraire de coopérer davantage à partir d’un cadre commun construit collectivement.

Christèle Roux, Isabelle Gaborieau, Armelle Lainé, Béatrice Degrange ( Institut Agro) ;Marie Angélina Magne, Francis Gaillard (ENSFEA) ; Brigitte Ringeval (SRFD Aura)