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Prenez de la graine ! Prendre en compte les centres d’intérêts des élèves pour mener des projets pédagogiques
Lycée La Ville Davy, Bretagne
51 Rue de la Corderie,
22120 Quessoy
Tél : 0296425200
Site web : http://www.lavilledavy.fr/
Responsable : Bernard David , bernard.david@cneap.fr
Rédacteur de la fiche : Yves Robert, Enseignant de zootechnie
, yves.robert@cneap.fr
Chef de projet : Anne Sauldubois , anne.sauldubois@cneap.fr
DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L’ACTION
LL’établissement de la Ville Davy est situé près de Saint-Brieuc, dans les Côtes d’Armor. Il compte 518 élèves, de la 4ème au BTSA. Parmi ces élèves, ceux de CAPa MA (métiers de l’agriculture) préparent leur diplôme selon la voie scolaire. Il s’agit d’un public très majoritairement masculin, pas toujours très motivé par l’idée d’apprendre selon la forme scolaire « classique ». Ils ont besoin de repères concrets et pratiques, mais aussi de se dépenser physiquement autant qu’intellectuellement. C’est pourquoi, profitant de la rénovation de la formation CAPa, l’équipe pédagogique a fait le choix de proposer des créneaux horaires dédiés à l’animation de projets pédagogiques pour répondre à leurs attentes, afin de créer les conditions pour les amener à trouver du sens dans leurs apprentissages, pour ensuite leur donner envie d’en savoir plus en matière de connaissances dites « générales ». Comme nous le rapportent Yves Robert et Françoise Rouxel, cette approche s’appuie sur les « centres d’intérêts » des élèves. C’est à travers le témoignage d’un exemple de réalisation (une vitrine pour identifier les matières premières utilisées dans l’alimentation des animaux d’élevage) qu’ils nous présentent leur pratique pédagogique de projet qui rappelle a de nombreux égards les démarches proposées par le pédagogue Ovide Decroly.
A l’origine de l’action :
- L’engagement dans la démarche de rénovation du CAPa
- Le cadre de l’action « initiatives CAPa »
- La volonté de mobiliser de nombreux enseignants dans l’équipe
- Faire une pédagogie différente pour intéresser les élèves et les amener à construire du sens dans leurs apprentissages
- Partir de repères simples, appropriables facilement par eux, proches de leur environnement.
Les intentions éducatives et ou pédagogiques poursuivies par l’équipe :
L’emploi du temps des élèves fait explicitement apparaître des temps d’ateliers d’une durée de 2h00 consécutives, les lundis, mardis et mercredis. Cette possibilité s’appuie sur les heures « non affectées » du référentiel et celles de pluri. Ces heures ne sont donc pas a priori dédiées à telle ou telle discipline. Elles sont mises au service de la réalisation d’un projet concret et utile pour les élèves, et plus globalement à la micro-société qu’ils forment dans l’établissement (avec ses connexions avec l’environnement social et professionnel).
[caption id= »attachment_2236″ align= »alignright » width= »253″] Sélection des aliments[/caption]
L’équipe éducative entend comme « projet », le principe de réalisation d’une action « professionnalisante », c’est-à-dire qu’elle doit être orientée par les « besoins » essentiels du métier. Dans l’exemple que nous allons relater ici, il s’agit de l’alimentation des animaux d’élevage, qui est une fonction clef du métier. Bien sûr, elle met en jeu différentes disciplines, techniques ou générales, mais aussi plusieurs capacités visées par le référentiel.
En pratique, notre idée était de mettre à contribution le maximum d’enseignants, avec chacun leur point de vue disciplinaire. Nous avons donc évoqué ce projet de « réalisation de vitrine » en réunion d’équipe, où nous avons décrit le but, les moyens, les premières hypothèses de travail, etc… Une fois l’action validée, nous avons détaillé l’action et chaque collègue s’est saisi de certains éléments pour construire son cours en relation avec ce projet : « Qu’est-ce qu’on va faire, ce qu’on peut faire apprendre, qu’est-ce qu’il faut savoir et savoir-faire et en quoi cela renvoie à telle ou telle discipline ? Qui le fait ? Comment ? ». Bien entendu, les disciplines techniques ont vite trouvé leur place, et puis peu à peu les différentes disciplines :
- l’histoire et la géographie (les évolutions des techniques, le contexte historique, l’origine géographique des matières premières, les caractéristiques principales des pays exportateurs, leur localisation, les problématiques d’approvisionnement, etc…)
- les mathématiques (les pourcentages, les mesures, les unités et les conversions, etc…),
- le français et l’informatique (étiquettes, communication, utilisation d’application de cartes heuristiques, etc…),
[caption id= »attachment_2238″ align= »alignright » width= »129″] Prise de mesures[/caption]
Ainsi plusieurs enseignants ont trouvé à travers cette action une entrée originale pour contextualiser certains des savoirs qu’il ou elle a « à faire passer ».
Le déroulement de l’action
La réalisation d’une vitrine pour présenter les matières premières des aliments des animaux d’élevage
Le projet de réalisation de la vitrine est l’un des premiers projets que nous avons mis en en place avec les élèves de CAPa, au début de leur première année. Comme nous ne les connaissions pas encore très bien, ce projet leur a été proposé, sans qu’ils soient réellement mis à contribution dans son élaboration. Pour limiter l’effet « d’imposition », il a été présenté en lien avec le métier, avec l’idée de pouvoir se servir de cette vitrine dans une présentation à d’autres élèves dans le cadre d’un jumelage. Au final cette action a connu une forte adhésion.
[caption id= »attachment_2237″ align= »alignright » width= »173″] Ajustements[/caption]
Pour l’équipe pédagogique du CAPa MA, le principe fort de cette adhésion, c’est « que l’on est proche de leurs préoccupations (techniques), mais parce qu’on place les élèves dans la position de devoir présenter à d’autres élèves l’importance des animaux d’élevage en Bretagne et de l’industrie de l’alimentation animale. Ce rôle de devoir expliquer à d’autres- est gratifiant et valorisant pour eux ». Et à cela s’ajoute une réalisation concrète et matérialisable, ainsi que différentes activités (physiques, intellectuelles…).
L’action en elle-même
L’objectif initial était de connaître les matières premières utilisées dans l’alimentation du bétail. Tout de suite, les élèves se sont projetés dans le produit fini : « Ils voyaient les étagères, la vitrine où l’on présenterait les différentes matières premières constituant les aliments composés du commerce. Ils se voyaient tout de suite dans la tâche, avec des clous, les marteaux, les scies, le contreplaqué, etc… Or, ce n’était pas tout à fait notre démarche ». Il nous a donc fallu gérer ce petit temps de frustration, pour revenir au sens de la réalisation de cette vitrine, et aux objectifs que nous avions. Aussi, nous avons procédé en étapes :
- Nous avons commencé par présenter l’importance des productions animales en Bretagne, en leur demandant de retenir certains chiffres clés,
- partant de cela, et comme il faut nourrir ces animaux, nous sommes venus à travailler sur l’alimentation du bétail (type d’aliments, propriétés, etc…),
- Puis continuant le cheminement nous avons été recueillir des étiquettes d’aliments pour porcs sur l’exploitation (composition, provenance, etc…). Le but ici était de faire un repérage des matières premières utilisées, de remarquer leur importance relative …
- Puis nous avons préparé et réalisé une visite de la fabrique d’aliments du bétail qui fournit l’atelier porcin de l’exploitation du lycée. Le but était de connaître et comprendre la fabrication, mais aussi de revenir avec les produits que les élèves avaient vus sur les étiquettes. Pour cette visite, nous avions préparé une fiche afin de prendre des notes, qui n’a pas été vraiment utilisée par les élèves,
- Après cette visite, nous avons consacré deux heures pour faire un retour et une analyse en classe, repréciser certains points et produire un compte rendu détaillant les caractéristiques majeures des matières premières. Là, nous avons pu constater que très clairement, le fait qu’ils aient les matières premières sous les yeux, qu’ils les aient ramenées, cela permet de mieux apprendre, de mieux les identifier
- comme nous avons travaillé sur l’origine des matières premières, c’est à ce moment-là que l’enseignante de géographie a été mise à contribution sur une grande carte, avec un jeu d’aiguilles pour situer et indiquer les pays qui nous ravitaillent (l’Argentine en tourteau de soja, le phosphate du Maroc, etc…). Cela leur a permis de prendre connaissance du fait que de nombreuses matières première ne viennent pas de Bretagne, ni même de France, et de localiser ces différents pays très sollicités pour nos importations. Mais l’enseignante d’anglais est aussi intervenue là, sur la dimension internationale et communication, les effets de notre mode d’agriculture sur l’économie de ces pays…
- c’est à partir de là que nous avons engagé le travail plus pratique avec le collègue d’agroéquipement : mesure et découpe de bois, marquage, assemblage pour réaliser les vitrines. L’occasion de mobiliser de nouvelles disciplines : « En mathématiques, cela a été le moment d’étudier la notion de pourcentage, ce qu’était cette notion et en quoi c’était utile. En français, l’enseignant a travaillé sur les fiches produit, c’est-à-dire comment on présente le produit. En informatique, les élèves ont rédigé des étiquettes et chaque produit a une fiche signalétique qui donne les caractéristiques sous la forme de carte heuristique travaillées en informatique. C’est ce résultat qui est sur les bocaux de la vitrine. Au final, ils se sont familiarisés avec tout un vocabulaire »,
- Le projet (que nous avons voulu limité dans le temps et dans son envergure), a commencé en novembre et s’est terminé fin janvier. Ces vitrines sont réalisées dans les délais ( notons qu’elles sont transportables pour que d’autres enseignants puissent les utiliser en cours !).
Les principaux acteurs impliqués et leurs rôles :
En interne :
Anne Sauldubois, cheffe de projet « Initiatives CAPa, directrice adjointe en charge de la pédagogie,
Françoise ROUXEL, coordonatrice et enseignante de mathématiques,
Yves Robert, Professeur principal en CAPa MA première année, enseignant de zootechnie,
Stéphane Le Cocquen enseignant d’informatique
Bernard Toquet enseignant de zootechnie
Lenaïg Prigent enseignante de géographie
Isabelle Bartley-Gesbert enseignante d’anglais
Gaétan Burlot enseignant d’agroéquipement
En externe :
L’entreprise Triskalia, industriel de l’alimentation du bétail
Les résultats observés :
Evaluation de l’action
Le choix de partir sur les matières premières de l’alimentation en porc tient au fait que le collègue enseignant de zootechnie intervient sur la production porcine. C’est une production intéressante car « il y a les différentes tranches d’âges et des aliments adaptés puis il faut retrouver les matières premières pures ce qui amène à travailler sur la composition. Les élèves se sont pris à ce jeu. Même ceux qui connaissaient un peu le soja se sont rendu compte qu’ils n’en savaient pas tant que cela : ce qu’était la graine, les problèmes d’approvisionnement, la qualité, le taux d’humidité, les conditions de productions, ce qu’était le soja, et ce qu’il y avait derrière le tourteau, les problématiques locales, le traitement de la matière première… Mais cela a été l’occasion également d’évoquer à partir d’une vidéo les conséquences de nos méthodes d’élevage sur ces pays-là, puisque l’entreprise s’approvisionne en Argentine et au Brésil: la réduction là-bas des surfaces d’herbe pour le bétail, la déforestation pour toujours plus de soja exporté… Et cela en a interpellé quelques-uns sur les conséquences de nos méthodes de fonctionnement. Comment nos choix techniques en Bretagne impactait sur un autre continent. »
Au final, l’entrée permet de traiter de nombreuses thématiques. Pour l’évaluation formelle, nous avons construit une grille que l’on a voulu ludique. Elle a été organisée sous la forme de mots croisés dans lesquels chaque élève devait identifier la matière première, son origine, comment elle est obtenue, quels sont ses co-produits, et ses caractéristiques. Les élèves se sont pris au jeu et ont bien renseigné la grille, prenant bien en compte le français car l’orthographe a toute sa place dans ce type d’exercice !. Autrement dit, c’est un peu comme s’ils avaient apprécié de montrer ce qu’ils avaient appris.
Bilan intermédiaire
Pour l’instant, et sur ce premier essai, nous sommes restés quand même sur une entrée par matière en sollicitant beaucoup d’enseignants avec une dominante sur les matières techniques. Nous avons eu des collègues engagés dans l’action et qui y ont trouvé un intérêt, ce qui n’était pas nécessairement gagné. Ce point est une réussite, comme l’apprentissage des élèves qui a été efficace.
Le fait qu’ils puissent visualiser ce qu’était une étagère, qu’ils allaient « faire », leur a permis de passer des étapes peut-être moins intéressantes pour eux. Le fait d’avoir tenu un délai et un horizon concret et raisonnable a fait que les élèves ne se sont pas essoufflés. Ils sont restés mobilisés et engagés dans l’action. C’est également une bonne chose.
[caption id= »attachment_2241″ align= »alignleft » width= »112″] « L’outil téléphone »[/caption]
Nous avons réussi également à conserver une part de « spontanéité ». Il y a une part que l’on programme, que l’on formalise. Cette part permet de se projeter, puis, en fonction des opportunités nous nous adaptons, les élèves comme les enseignants semblent apprécier cela. Où peut-être est-ce parce que les enseignants s’autorisent une marge de manœuvre et qu’ils prennent du plaisir que les élèves apprécient également ces ajustements ?
Cette action ne repose pas sur un réel « fil rouge structurant », si ce n’est des principes d’actions que nous cherchons à défendre quand un des membres de l’équipe propose des ateliers/projets dans les créneaux prévus à l’emploi du temps (voir les points de vigilances).
Il nous reste encore à mieux travailler la façon dont on développe les capacités, notamment les capacités dites générales. Bien que les élèves aient communiqué, appris à travailler ensemble et à coopérer, à s’organiser, à développer certaines attitudes, nous n’avons pas tout à fait pris en compte ces apprentissages comme étant une visée explicite. Maintenant que l’action est terminée, nous nous disons que nous aurions pu étoffer un peu ce travail sur les aspects psychosociaux. Mais c’est plus un regard d’éducation socioculturelle, et nous n’y pensons pas systématiquement.
Si c’était à refaire :
Nous avons pu valider un certain nombre de principes d’action que nous avions posés au préalable à l’action :
- partir des centres d’intérêt des élèves, de quelque chose qui leur est « nécessaire » en tant que futur professionnel ou futur adulte,
- faire en sorte que les différents enseignements soient mis en relation avec cette réalisation,
- qu’il y ait une trace, une réalisation concrète et qui soit socialement échangeable,
- que les adultes et les élèves prennent plaisir à la réaliser (laisser un peu de temps aux collègues pour qu’ils s’approprient le projet, ses buts, leur marge de manœuvre, etc….),
- tenir un « bon » rythme : ni trop soutenu, ni trop lâche, des projets relativement courts pour pouvoir réorienter si besoin et donner un horizon atteignable,
- être vigilant dans la réalisation à ne pas se « contredire » en tant qu’adultes, ce qui nécessite de la coordination (souvent informelle),
- distinguer l’atteinte des objectifs au regard de l’action (la qualité des vitrines) et celle des objectifs d’apprentissages (le développement des capacités),
- pendre en compte les capacités des élèves et leur rythme : « je me suis rendu compte que nous ne pouvons pas travailler plusieurs choses en même temps avec nos élèves. Par exemple il faut leur poser une question à la fois, pas deux. Sinon on les perds…».
[caption id= »attachment_2239″ align= »alignleft » width= »182″] Présentations des vitrines mobiles[/caption]
Notons que nous allons peu à peu partir de leurs idées. Pour autant, lorsque les élèves arrivent, il est délicat de leur demander ce qu’ils souhaitent développer comme projet en atelier. Dans notre progression, le premier projet avait pour but de se connaître, de se situer, connaitre sa formation, son environnement et la région. La réalisation des vitrines était le second projet.
Et là, les élèves ont commencé à demander « Est-ce que nous pouvons proposer des projets ? ». Ils y ont réfléchi, à partir des quelques principes que nous leur avons donnés, et nous en avons reparlé. Des deux projets qui sont naissants, l’un concerne l’embellissement de l’exploitation en vue de participer à un concours (un « gros projet »), et l’autre sur l’idée d’aller découvrir d’autres productions. Aussi nous avons fait des groupes, et nous sommes en train de calibrer ces actions pour ne pas perdre de vue les objectifs d’apprentissages que l’on veut travailler avec eux (exemple les mesures, faire un plan de masse à l’échelle, la communication pour présenter le projet devant le directeur, faire le budget, etc…). Et là, c’est vraiment LEUR projet, et c’est à nous de nous adapter.
[caption id= »attachment_2242″ align= »alignright » width= »186″] L’équipe projet[/caption]
Pour ce qui est des usages de la vitrine, elle sera utilisée en salle technique, mais elle est aussi valorisée lors des journées portes ouvertes et par des collègues dans le cadre de leur cours. De plus il reste de la place sur les étagères pour de nouvelles matières premières…
Commentaires et réactions recueillies lors de la présentation de l’action au séminaire « initiatives CAPa » de février 2016
« Vous nous dites que ce n’est pas un projet de grande envergure, mais il a quand même de belles et grandes ambitions, non ? »
Le fait que les élèves laissent des traces dans leur école peut donner également un sentiment d’appartenance à l’histoire de l’établissement. Leur histoire (la réalisation des vitrines) rentre dans celle de l’établissement….
Par ailleurs, l’initiative présentée par l’équipe de la Ville Davy rappelle à beaucoup d’égard les écrits d’Ovide Decroly, qui a défini une pédagogie axée sur les centres d’intérêts des élèves, et un apprentissage global, c’est-à-dire que l’enfant apprend toujours « globalement ». Si l’on découpe les apprentissages, il perd le sens, et il devient difficile (voir impossible ?) d’apprendre. Pour lui, « la théorie n’a de sens que si la pratique le confirme ». Sa pédagogie repose sur une pédagogie de projet où les enseignants cherchent autour de ce projet ce qui peut avoir de l’intérêt pour les élèves, et font travailler les acquisitions à partir de cet ancrage. Decroly pose alors comme principe que l’éducation doit se faire à partir des intérêts de l’enfant qui est un moteur puissant pour l’apprentissage (pour lui, ces centres d’intérêts sont liés à des besoins fondamentaux, à savoir : se nourrir, lutter contre les intempéries, se défendre contre les dangers, travailler et se récréer socialement). Voir notamment Antoine LÉON, « DECROLY OVIDE – (1871-1932) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 29 mars 2016. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/ovide-decroly/
Rédacteurs :
Yves Robert, lycée de la Ville Davy, enseignant de zootechnie, professeur principal du CAPa MA première année
Françoise Rouxel, lycée de la Ville Davy, enseignante de mathématique
Anne Sauldubois, directrice adjointe du lycée de la Ville Davy, Directrice adjointe et cheffe de projet « initiative CAPa »,
François Guerrier et Jean-François Le-Clanche Agrocampus-Ouest, chargés de mission d’appui pédagogique à l’enseignement agricole
Juin 2016
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Mots-clés : Conduite de projet, Pédagogie de groupe, de pairs, Pédagogie de projet, Pluridisciplinarité (multi)
Voie de formation : Formation initiale
Niveau de formation : V (CAP)
Initiative du dispositif : Locale
Structure d’appui : Etablissement National d’Appui
Etablissement National d’Appui : Agrocampus Ouest
Action du Dispositif National d’appui : Initiative CAPa
Référent : Christine Di Meglio ,christine.di-meglio@agriculture.gouv.fr
Etat de l’action : Terminée
Nature de l’action : Innovation
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